jeudi, août 31, 2006

Nous nous engluons

Jeudi 31 août, c'est la St Blog. Bonne fête à tous les blogs. Et à l'occasion de cette journée très spéciale, j'ai l'honneur, le privilège immense, la joie incommensurable, le bonheur tellement grand qu'il vient chatouiller les aisselles du supportable … d'accueillir le gluon des blogs. Cher gluon des blogs, bonjour.

"Bonjour mon cher Oursin. Le plaisir d'ici être, immense dans mon cœur est"
"Hum, euh, ami gluon, malgré tout le respect que je vous dois, sachez que vous faites super mal Yoda"
"Ah ? Bon ben pis tant alors"
"Alors, cher Gluon du Blog, j'ai cru comprendre que votre fête était célébrée d'une façon très originale"
"En effet, cher Oursin dont le talent me laissera toujours pantois, ma fête est célébrée mondialement dans le monde entier et sur toute la terre à l'échelle planétaire. "
"Mais que se passe-t-il exactement à l'occasion de votre fête ?"
"Et bien, Oursin, mon Amour, toi que je lis avec la gourmandise suave d'une jeune esthète qui découvre la tendresse au fil de tes mots si enivrants, ma fête est l'occasion, pour chaque blogueur, de faire découvrir 5 autres blogs à ses lecteurs assidus."
"Hum … euh … gluon du blog … vous pouvez enlever votre main s'il vous plaît, ça me gêne énormément."
"Euh, oui, pardon"
"Et votre pied aussi"
"Hum … désolé"
"Et bien, cher gluon du blog, merci pour toutes ces explications et, une fois de plus, je vous souhaite une très bonne fête."
"Merci mon Oursinet d'amour"

Le BlogDay ! La journée mondiale du blog. Très franchement, au début, je me suis demandé pourquoi on avait inventé une telle journée. Si encore on avait instauré la journée mondiale sans blog, j'aurais compris. Ca aurait été une façon de lutter contre la pollution sonore engendrée par les cliquetis incessants des claviers maltraités. Mais là … la journée mondiale du blog … je ne voyais pas. Et puis j'ai entendu parlé de cette idée de 5 blogs à vous faire découvrir et je me suis dit "ben pourquoi pas mon cochon?" (oui, je m'appelle comme ça dans l'intimité de ma voiture). Bon, j'avoue qu'au moment précis où j'écris ceci je n'ai pas la moindre idée de ce que je vais bien pouvoir mettre comme blogs mais bon, je me lance, pas peur des défis l'Oursin :-)

Alors, tout d'abord, je me dois de vous parler d'un blog que je lis avec beaucoup d'attention. Son titre ? La noblesse hongroise. Il s'agit du blog d'une amie et on y trouve (dans le blog, pas dans l'amie) plein de choses. Bien sûr, il y a les inévitables photos d'amis (cherchez pas, je n'y suis pas) mais il y a aussi des articles vraiment très intéressants sur des sujets aussi variés que : les grands de ce monde, les différentes formes de la pensée, le guide des mauvais achats en matière de sous-vêtements, …. Enfin bref, un blog à découvrir.

Une dessinatrice et coloriste bourrée de talent. Elle s'appelle Emilie Decrock et j'adore vraiment ce qu'elle fait. Un travail où l'enfance et l'onirisme se croisent pour donner des images très tendres. Bon, le blog ne bouge pas énormément pour l'instant car elle est super occupée (et tant mieux pour elle d'ailleurs, elle le mérite) mais je suis certain qu'elle va bientôt revenir.

Prenez un peu d'Italie, une bonne dose d'écriture élégante et une grande rasade de talent culinaire et vous obtenez … ma dolce vita ! Un blog que je consulte avec gourmandise et que je vous recommande chaudement. A déguster sans aucune modération. Par contre, comme c'est moi qui vous donne le lien, vous serez obligés de m'inviter si vous réalisez une des recettes de ce blog :-)

Le principe de la journée du blog, c'est aussi de vous faire découvrir des blogs qui ont d'autres centres d'intérêt que moi. Et bien là, c'est le cas. L'auteur de ce blog, Ma vie est une bande dessinée, est très loin de moi. Et pourtant … j'adore. Quel talent cette Cha ! Quelle dérision ! Un vrai bon blog.

Et, finalement, toujours très loin de moi dans la mesure où je ne suis pas blonde, voici l'excellent Journal d'une blonde. Enormément d'humour dans ce blog vraiment très bien écrit.

Pour plus d'infos sur ce fameux BlogDay, je me dois de vous donner ce lien et encore celui-ci qui est LE site officiel de cette journée

Bonne fête à tous les blogs en général … et à mon blog chéri en particulier :-)

L'Oursin Vert

mercredi, août 30, 2006

Toc toc toc ! Entrez !

Je vous ai déjà parlé de mon chien ? Non ? Vous êtes sûrs ? Ouf, vous me rassurez alors parce que je n'ai pas de chien.

C'est étrange, au début de ce blog, je pensais surtout parler de choses très éloignées de moi. Je m'imaginais reprendre une vieille habitude (Anita et l'Ami doivent s'en souvenir) en commentant des faits d'actualité, en vous rapportant des informations glanées au fil de mes lectures webspheriennes. Et, finalement, ce blog est de plus en plus une fenêtre ouverte sur ma pauvre petite personne pourtant très (trop ?) pudique. Et vous savez quoi ? Ben ça me plait :-) Comme me le disait très justement l'Ami (que je vénère, que j'admire, que j'aime, que j'adore, que je ne remercierai jamais assez, que je ne mérite pas (euh … ouais, là je sais pas … faut pas pousser non plus)), je suis plus ouvert qu'avant (non, ce n'est pas cochon … ça n'a rien à voir avec le fait que je me retrouve sous la douche avec lui tous les week-ends (à bien y réfléchir, je me demande si c'est bien utile que je parle de ça moi :-p )).

En fait, je crois que ce qui me plaît, c'est d'avoir vos commentaires. J'aime bien sentir vos regards se poser sur la peau nue de mon âme, la caressant de vos ressentis délicats (euh … je ne sais pas ce que vous allez vous imaginer là mais allez-y doucement, faut pas vous exploser le palpitant (surtout toi, le nouveau, quand on est un papy il faut se ménager)). Il y a sur ce blog des gens qui comptent beaucoup pour moi (oui, toi qui n'a pas encore posté mais qui me lit depuis hier, je parle aussi de toi) et avoir leurs avis, vos avis, ça m'apporte beaucoup (si après ça tu ne commentes pas, je ne comprends plus rien). En plus, en parlant aussi ouvertement de moi, ça vous incite, pour ma plus grande joie, à vous ouvrir aussi. C'est ainsi que quelques mots d'Amour sont à présent gravés à jamais en ce lieu. Je suis très heureux de la tournure que ça prend.

Je tenais donc à vous remercier pour tout. Merci d'être ici et de me suivre. Merci de m'offrir votre temps. Merci de me lire … et de me comprendre. Merci de m'écrire. Merci de me pousser régulièrement à écrire (je vais devenir un expert dans le dessin de mouton si ça continue). Merci de vous ouvrir à votre tour. Et puis …

Un merci spécial à celle qui fait naître tant de belles choses dans mon cœur. C'est grâce à elle que je suis un peu plus en paix avec moi-même. Grâce à elle que je n'ai plus peur de plonger dans les profondeurs de mon cœur pour y puiser les mots que j'écris. Grâce à elle que j'ai envie de sans cesse réinventer mes "je t'aime". Grâce à elle que j'écris avec le sourire … et c'est comme au téléphone … on remarque quand quelqu'un écrit avec le sourire. Oui, un merci spécial à toi. Je t'aime

Et mon chien dans tout ça ? Rassurez-vous, il n'a pas souffert. De toute façon, il n'existait pas alors il s'en fout d'être mort.

L'Oursin Vert

lundi, août 28, 2006

Quel Bo Tree !

La solitude, c'est quand Elle n'est pas là.

J'ai longtemps aimé la solitude. Tous ces moments où on se retrouve face à soi. Je me souviens encore de ces longues heures passées dans ma chambre, lampe éteinte, musique de circonstance (énervante quand j'étais énervé, douce quand j'étais juste un peu mélancolique; comme si la musique devenait le prolongement de mon humeur). Je me plongeais alors dans un monde rien qu'à moi, une longue introspection qui ressemblait à une sorte d'inventaire dans une boutique fantastique, faite de milles choses sans grand lien entre elles. En tête à tête avec moi-même. Ca me permettait de faire le point, de réfléchir sur ce que je vivais et, surtout, sur ce que je voulais vivre. Parfois, cette solitude n'était même pas une longue apnée dans le monde nébuleux de mes réflexions profondes. Non, parfois c'était juste une grosse crise d'autisme, une façon de se couper du monde, de s'isoler dans une bulle de rien. Quand tout autours devient bruit, il est bon de se fabriquer son propre silence.

Ces différentes solitudes m'ont généralement fait beaucoup de bien. J'en suis toujours sorti plus serein, plus sûr de ce que je voulais et de ce que je ne désirais absolument pas. C'était mon bo-tree à moi (le bo tree est l'arbre le plus vieux du monde. A l'origine, il s'agit de l'arbre au pied duquel Bouddha s'est élevé spirituellement. Aujourd'hui, en Inde, au Sri Lanka, … on trouve plusieurs de ces arbres et certains s'y installent pour entrer en méditation. Le Bo Tree ("Bo" venant donc de Bouddha) est donc un endroit où l'on médite et où on s'élève spirituellement). Oui, cette solitude-là, je l'aimais au point de la rechercher. Une sorte de remontée nécessaire à la surface pour respirer … même si là, j'avais d'avantage l'impression de plonger loin du monde en surface. C'est peut-être pour ça que je suis un animal marin, je respire dans les profondeurs.

Aujourd'hui, le mot solitude a pris un tout autre sens. La solitude, c'est quand Elle n'est pas là. Quand le manque d'Elle me ronge. Quand je suis seul face au souvenir d'Elle. Quand ses mots passés tournent sans cesse dans mon esprit et dans mon cœur jusqu'à me rendre fou. Quand ma peau la réclame. Quand mes yeux la pleurent. Quand mes lèvres la murmure dans le vide. Et cette solitude-là, je ne l'aime vraiment pas. Elle me torture, me ronge, m'use, me rend maussade.

Mon Bo Tree a déménagé, il se trouve à présent entre ses bras.

Vivement que je sois de nouveau près d'Elle.

L'Oursin Vert

vendredi, août 25, 2006

Ecris-moi quelque chose

Oh ? Un mouton !

Il y a quelques temps, j'ai lu une bande dessinée dont le titre m'échappe. Les gags se déroulaient tous dans l'autre monde, dans l'après, dans cette pièce qui se trouve juste derrière la porte du dernier soupir. Bref, tout se passait dans le monde des morts. Dans une des planches, on voyait un petit garçon (mort, donc, comme tous les personnages) regarder un aviateur tomber (oui, les nouveaux arrivants entraient par le ciel. D'ailleurs, ça me fait penser que j'ai eu tort de parler de "porte du dernier soupir" alors que j'aurais dû parler de trappe). Le petit garçon s'approche du nouveau venu et lui demande "Dessine-moi un mouton". L'aviateur, d'abord un peu décontenancé, s'exécute en griffonnant sur un bout de papier. Il tends son croquis vers le petit bonhomme et là on découvre, en même temps que lui, un dessin de cercueil. Et l'aviateur d'ajouter "il est dans la boîte".

Mais où veut-il en venir cet Oursin ??? C'est quoi cette histoire morbide ? Va-t-il nous parler de mort ?

Euh … non, pas spécialement, c'est juste que cette histoire de mouton m'a fait penser à ça. Bon, le Petit Prince me fait également pensé à la chanson de M : "J'ai aimé une fleur … Elle m'a appris l'amour" ainsi qu'à celle de M. Farmer (que de M !) : "Dessine-moi un mouton, le monde est triste sans imagination".

Ca se voit que je tourne en rond dans ce billet ? Oui ? C'est normal. En fait, je cherche un sujet, un chemin à explorer, un paysage à vous dessiner, une idée à creuser. Mais je n'y arrive pas. Ou plutôt, je n'en trouve qu'une seule. Elle. J'ai juste envie de vous parler encore et toujours d'Elle. Comment pourrait-il en être autrement alors qu'Elle est de toutes mes pensées ? Comment pourrais-je vous raconter toutes ces histoires qui courent dans mon imagination alors que la seule qui compte c'est celle où nous sommes, Elle et moi. En fait, j'ai beau lutter pour vous écrire autre chose que ce que je ressens pour Elle, je n'y arrive pas. Bon, je pourrais vous parler d'Elle mais je sens que ça va finir par vous saouler.

Pourtant …

Bon, je vous en parle un peu ? Ok, mais juste un peu alors.

Avant de la rencontrer, je me disais qu'il y avait deux sortes d'Amour. Celui qu'on ressentait, qu'on vivait, qu'on entretenait éventuellement (la présence de K dans ce monde me pousse à ajouter le "éventuellement"). Et puis, d'un autre côté, il y avait l'Amour des poètes, des artistes, des romantiques … celui qui était magnifique et qui faisait briller les yeux de ceux qui y songeaient sans toute fois vraiment y croire. Entre ces deux visions de l'Amour, il y avait la vie, le quotidien, les contraintes de la réalité, le temps qui passe, bref, toutes ces choses dont on finit par se servir comme excuse pour justifier l'abandon d'un couple. Et bien, depuis elle, je sais que l'Amour, le beau, le vrai, celui qui fait bondir le cœur, celui qui rend fou, celui qui fait sourire sans arrêt, celui qui rend heureux, tout simplement, celui-là, existe vraiment. Ben voilà quoi … je vais peut-être relire Baudelaire autrement à présent …

L'Oursin Vert

jeudi, août 24, 2006

Zapouillette

Ceci n'est pas un mouton.
Oui, j'en conviens, la première phrase de ce message n'est pas super claire. Mais bon, la personne visée comprendra. Euh … ou peut-être pas en fait, je sais pas. Bref, mois je me comprends, c'est déjà pas si mal que ça.

Ceci n'est donc pas un mouton mais juste une compilation de oufguedineries glanées au hasard de mes promenades électroniques sur la toile (vu la taille de la toile, je ne suis pas pressé de voir l'araignée).

Tout d'abord, un extraterrestre. C'est un de ces rares autistes surdoués. Façon Rainman mais qui ne pète pas forcément dans les ascenseurs. Et la particularité du mec que vous allez voir, outre le fait qu'il dessine extrêmement bien, c'est qu'il a une mémoire visuelle exceptionnelle. En voici donc la preuve.

Ensuite, voici un tour de magie très spécial. Bon, vous l'avez certainement déjà vu parce que ça commence à beaucoup tourner sur Internet mais, pour ceux qui seraient passé à côté, ben la voilà.

Ah oui, alors là, c'est assez bluffant. En fait, si la fille que vous allez voir avait 10 ans de plus, elle aurait juste été une chanteuse à voix de plus et elle n'aurait certainement pas retenu mon oreille. Mais là … ben elle a 11 ans et … waw . Bon, je suis sûr qu'elle ne dit pas aussi bien "3 Suisses" que ma fille mais bon, c'est la plus douée du monde ma fille.

Le dernier … euh … comment vous en parler ? Well. Il y a comme ça des gens qui ont du talent d'un côté et, de l'autre côté, un tas d'idées bizarres. Et des fois, ces gens-là, ils mixent les deux et ça donne … des trucs étranges tels que ça .

L'Oursin Vert

lundi, août 21, 2006

Veni, Vidi, même pas Vici

Tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaam !

Euh … non …

Ladies and gentlemen, would you please welcome the great, the incredible, the wonderful …. Green Spiny Bestiole !!!!!

Bof … pas vraiment mieux …

Bonjour

Ah ben voilà, ça c'est un bon début pour mon post de retour !

Bonjour

Je suis enfin de retour.

"Enfin ? Ben pourquoi il dit Enfin ? Il t'a manqué à toi ? "
"Ben non, pas du tout"
"Ben à moi non plus".

Pouf pouf, je recommence pour les grincheux.

Bonjour

Je suis de retour.

"En même temps, on le voit bien qu'il est de retour."
"Ben oui, autrement il écrirait pas"
"Franchement, si c'est pour dire des banalités comme ça, il aurait mieux fait de pas revenir."

Pouf pouf, on la refait une fois de plus.

Bonjour

L'Oursin Vert

"Ah ben voilà, là c'est bien comme billet. Court, concis et bref"
"Tu l'as enfin acheté ton dictionnaire des synonymes ?"
"Oui, pourquoi ?"
"Non, pour rien … juste comme ça"

Bon, n'en déplaise aux grincheux, je vais quand-même l'écrire ce billet.

Et oui, donc, je suis de retour de mes vacances tellement redoutées. Ben, franchement, je pense que ça aurait pu être pire. Si si, je suis sûr que ça aurait pu l'être. Attendez, il faut que je fasse des efforts d'imaginations mais je reste tout de même persuadé que je suis passé à côté de quelque chose de bien plus affreux que ces vacances. Euh … ah ouais … par exemple, j'aurais très bien pu me faire bouffer le bras droit par un chien aux dents émoussées dont la bave aurait été infectée par des milliards de bactéries mortelles et inconnues de la science. Oui, ça, ça aurait été pire. Enfin … presque pire.

Le vol

Tout a commencé par le départ. Oui, ça fait bateau comme phrase … alors que ça devrait faire avion puisque c'est en avion que je suis parti. Mais bon, sérieusement, dès le départ de l'avion, ça a merdé. Déjà là, j'aurais dû comprendre le signe et partir en courant loin de ma destination finale (ça me rappelle un truc ça, non ?). Donc, premier problème au départ puisque celui-ci a eu lieu avec 2 heures de retard. Et pendant cette longue attente, on a eu droit à un fou furieux qui engueulait tout le monde parce qu'il avait raté son vol. A un moment, il a pris le téléphone qui était juste à côté de moi pour hurler à je-ne-sais-qui qu'il allait brûler sa cité. Bref, sympa l'ambiance.

Finalement, on entre dans notre avion. Il y a un truc qu'il faudra qu'on m'explique. A partir de quand devient-on une personne ? Parce que, ma fille, qui a 20 mois, ne semble pas en être encore une. Bon, déjà elle n'a pas son siège à elle et doit rester sur nos genoux. Mais ça, encore, je peux comprendre. Par contre, elle n'a pas droit à son plateau repas. Elle mange pas ma fille ? Elle va continuer à bouffer le siège qu'un autre voyageur avait déjà entamé avant ? Ou alors elle me bouffe le bras droit de ses dents émou…euh … acérées ? Pourquoi elle n'est pas considérée ? Ca, franchement, ça m'énerve. Finalement, elle a eu mon plateau … ça me fait toujours ça de gagner sur mon régime.

L'hôtel

A la base, on avait choisi cet hôtel parce qu'il proposait des chambres familiales. Ca consiste en deux chambres avec porte communicante. Comme ça, bébé peut dormir tranquillement pendant que papa et maman s'engueule paisiblement dans leur ring. Une fois arrivés là-bas, nous avons eu la très désagréable surprise de découvrir une seule chambre standard. Et comment on va faire pour s'entretuer sans réveiller la petite ? Hein ? Ben il s'avère qu'il y a eu une erreur chez Neckermann (chez qui on a réservé nos vacances) et ils ont vendu un truc qui n'existe pas. Gênant. Ajoutez à ça un vacarme pas possible durant toute la nuit et vous aurez le cocktail idéal pour des nuits blanches. Reposantes les vacances … reposantes …

La nourriture là-bas, c'est comme nos fricandelles … on ne sait pas ce qu'il y a dedans et on ne veut surtout pas le savoir. La seule différence, c'est qu'elles sont bonnes nos fricandelles ! Parce que là, vraiment, c'était immonde. Même en all inclusive, j'ai réussi à ne pas prendre de poids. C'est dire. Les boissons ? Pas mieux. Rien de vraiment buvable. Même l'eau est mauvaise.

Le pays

La Bulgarie. Comment vous décrire la Bulgarie ? Imaginez un grand chantier qui servirait aussi de décharge municipale. En effet, la partie du pays où nous étions (l'est) est en totale construction … ou destruction … c'est assez difficile à deviner. Les plages sont sales, les trottoirs … euh … quels trottoirs ? Les paysages sont dévastés. Les gens aussi. C'est pollué, gris, bruyant, … Et puis, on y voit encore les stigmates d'une Histoire difficile.

Le retour

Au début de ce billet, je parlais des signes qui auraient dû me mettre la puce à l'oreille (gratt gratt). Justement, dans l'avion du retour, j'ai eu un problème à ma place … la tablette devant moi tombait tout le temps car l'attache, sensée la retenir, était foutue. Gloups.

Bref, ces vacances furent encore plus pourries que ce que je redoutais. Ce qui m'embête le plus, c'est que me petite Puce d'Amour a mal dormi, mal mangé, mal bu et, finalement, ne s'est pas vraiment éclatée. Bien sûr, on a joué mais, dans l'ensemble, son manque de sommeil a pesé lourd sur son pauvre petit moral. Vacances de merde.

Je suis content de vous retrouver … surtout … euh … non, rien.

L'Oursin Vert

Oufguedinerie

Oui, je suis rentré
Oui, je prépare un billet à ce sujet
Oui, vous m'avez manqué
Oui, j'ai bronzé ... euh .... non, j'déconne !

Mais bon, je ne pouvais pas revenir les mains vides alors voici une petite vidéo comme je les aime. Des vrais dingues inventifs et bourrés de talent. Bref, une oufguedinerie digne de ce nom :

Penser à un truc drôle que je pourrais mettre comme nom de lien

L'Oursin Vert

vendredi, août 04, 2006

Kassos

Long silence annoncé. Enfin, quand je dis long … par rapport à ce que ce blog a connu, ce n'est pas non plus terrible. Il ne s'agit en effet que d'une pause de deux semaines. Mais là, j'ai une excuse, un mot de mon médecin, un justificatif de mes parents, une dispense de l'hôpital de psychiatrie. Oui, j'ai un papier sur lequel est écrit : "ne peut plus blogger durant deux semaines pour cause de vacances".

Aaaaahhhh … les vacances ! Le bonheur d'aller dépenser des sous loin de son soleil, entouré de gens qui parlent des langues qu'on ne comprend pas. Aaaahhhh la joie de se prélasser sur la plage en plein soleil en se rappelant sans cesse qu'on n'a pas la peau prévue pour et qu'il faut donc s'enduire d'une crème immonde … et puis, avec le sable, on devient une sorte d'écrevisse panée. Aaaahhhh … le grand déballage de mes bourrelets qui vont déprimer face aux abdos des bellâtres bronzés comme des merguez. Aaaaaahhhh les lits inconfortables et les cloisons made by Nuits Blanches s.a. (ça m'a toujours amusé qu'une société anonyme puisse avoir un nom …). Aaaaahhh la nourriture douteuse qui fait de si bons souvenirs : "Ah oui, là on est arrivé dans un charmant petit village; il y avait de très belles toilettes dans le petit café du coin. Et là, c'est un peu paumé en montagne, heureusement, il y avait des gros rochers pour se cacher de la route. Et là, c'est une clôture sur laquelle j'ai fait sécher mon pantalon … on n'a pas pu s'arrêter à temps". Ca va nous faire des belles photos tout ça.

Bon, quand est-ce qu'on rentre ?

A bientôt,

L'Oursin Vert

jeudi, août 03, 2006

Les feuilles sont mortes, les notes aussi

C'est vrai, sur le tube de l'été , je m'étais un peu trompé. Ou plutôt, ce sont les radios, les télés, les maisons disques et, finalement, les gens qui sont complètement passés à côté de ce qui devait être un tube planétaire. Mais bon, je ne leur en tiendrai pas rigueur. Surtout s'ils ont le bon goût de me suivre sur ce qui va être le :

Tube de l'automne !!!

Admirez le clip, merveilleusement réalisé, qui met en scène ce magnifique boys band allemand. Admirez également la chorégraphie soignée avec, notamment, ce très fréquent, mais Ô combien élégant, geste de la main qui va de gauche à droite ou de droite à gauche … ce sont des petits jeunes élevés par Mr Miyagi ça. Et puis, le chant ! Quelles voix ! Et puis c'est vraiment juste du début jusqu'à la fin. Pas la moindre fausse note. C'est vraiment merveilleux. Si ça ce n'est pas le tube de l'automne … euh … ben ça sera vraiment dommage (oui, je sais, j'y vais fort là mais c'est comme ça, j'y crois trop).

L'Oursin Vert