vendredi, mai 26, 2006

Tunak à danser

L'été arrive ! Je ne sais pas pour vous mais moi il y a quelque chose que j'attends toujours avec beaucoup d'impatience, ce sont les tubes de l'été. Chaque chaîne de télé va encore nous assommer tout l'été avec un titre complètement nul. Et, comme chaque année, la chanson qui va vraiment faire un malheur n'aura été repérée par aucune de ces chaînes.

Et bien moi aussi j'ai décidé de lancer mon tube de l'été. Ouaip, la chanson dont je viens de voir le clip va forcément faire un carton cet été. Elle a tous les ingrédients nécessaires : un bon rythme, un air dépaysant, des paroles incompréhensibles mais faciles à retenir et, surtout, une chorégraphie vraiment … euh … facile … à la portée de n'importe quelle grenouille folle venue. Bref, c'est de la bombe baby !

Le tube de l'été

L'Oursin Vert

Ps : qui n'a pas été mort de rire en lisant le premier sous-titre qui apparaît dans le clip ?

mercredi, mai 24, 2006

Moi moi moi et encore moi

Bonjour Mr Anderson ... euh ... pardon, je m'égare ... le titre, sans doute, qui me fait penser à un film. Bref, c'est pas pour ça que je suis ici en ce moment.

J'ai beaucoup de mal à parler de moi. Rien ne m'est plus pénible que de me décrire. C'est sans doute par pudeur, ou par simple peur de ne rien trouver de spécial à dire ... je ne sais pas. Ou tout simplement la peur de ne pas plaire. Ouaip, ça c'est possible aussi. Enfin bref, toutes ces questions peuvent à présent cesser de me tourmenter car j'ai LA solution : faire faire mon profil par quelqu'un d'autre. Bien sûr, je me vois mal demander ça à un proche, ça serait forcément trop élogieux car pas objectif. Ou, pire, ça serait méchant et ça serait vraiment terrible. Imaginez un instant que L'Ami dise de moi : "ouais, l'Oursin, c'est vraiment un mec chiant mais qui cache très bien ses défauts moraux par la technique dite 'de diversion'. En effet, il met sa laideur en avant pour qu'on se borne à critiquer cette évidence sans chercher à en apprendre d'avantage sur lui". Aaaahhhh quelle horreur. Non, je ne pouvais pas prendre ce risque. C'est donc pour ça que j'ai demandé à Mr Internet de le faire. Et voici donc le profil psychologique de mon prénom qui est, comme tout le monde le sait, Oursin :

- Vous êtes un individu extrêmement difficile à définir, car votre personnalité est fluctuante, variable, en laquelle le meilleur et le pire peuvent se côtoyer, se succéder. Mais si l'on vous trouve difficile à comprendre, vous ne vous comprenez pas bien vous-même.

- Bien souvent, vous éprouvez une sorte d'écartèlement entre des tendances contradictoires qui sont en vous : aspirations sublimes et réalités banales. De ce fait, on vous reproche souvent votre ambiguïté et votre versatilité, qui peuvent vous faire vous rallier alternativement à des thèses opposées, ainsi que votre manque de goût pour les solutions tranchées.

- Pour vous, le raisonnement est beaucoup moins important que la sensation ou l'émotion. Vous ressentez en vous des résonances qui échappent bien souvent aux autres. Cela vous donne un don de visionnaire, qui est toujours plus ou moins latent chez vous.

- Les esprits méthodiques pourraient vous reprocher de procéder souvent à d'invraisemblables amalgames. C'est que votre imagination vous rend sujet à des visions, des aspirations, des pressentiments et des prémonitions qui vous font vivre souvent dans une sorte de rêve éveillé.

- Il existe chez vous cette perception intuitive des êtres et des choses, cette sensibilité, cette émotivité, que l'on taxe souvent de sensiblerie, mais peuvent être compassion sincère. De là aussi votre faiblesse, car à force de recevoir toutes les empreintes, votre personnalité propre risque de devenir indiscernable. C'est pourquoi une sensibilité aussi vibrante constitue, selon l'usage que vous en faites, soit un avantage réel, soit un inconvénient majeur.

- Votre âme rêveuse, sensible à toutes les concordances, établit facilement une relation magique avec l'Univers. Cela peut vous valoir des joies extrêmes dans la contemplation des spectacles de la nature ou cet embellissement que cette manière de sentir apporte à tout ce qu'elle touche. Mais cette sensibilité rend également votre âme très vulnérable, portée à ressentir douloureusement toutes les laideurs, physiques et morales, du monde.

- Votre timidité réelle, si elle n'est pas maîtrisée, risque de compromettre votre intégration sociale. Vous vous sentez souvent plus ou moins démuni, désemparé, face à des êtres mieux ancrés que vous-même dans la réalité, et avez d'autant plus besoin de vous sentir épaulé et sécurisé.

- Plutôt indolent, vous aimez vivre au jour le jour et au gré de votre humeur changeante, sans vous faire trop de soucis, sans vouloir vous imposer une ligne de conduite bien précise. Votre vie imaginative recèle des illusions de toutes sortes. Vous ressentez toujours un vif désir d'échapper aux réalités, qui vous font peur ou vous ennuient.

- Cependant, vous êtes capable de vous plier avec bonne grâce à une discipline imposée de l'extérieur. Votre bonheur dépend en grande partie de la bonne volonté des autres : vous aimez qu'on s'occupe de vous, qu'on vous chouchoute, conseille, guide, qu'on prenne des décisions pour votre compte.

- Il est dans votre intérêt de veiller à une prise en compte des réalités matérielles, des efforts quotidiens, afin d'équilibrer vos perceptions, vos intuitions, voire vos prémonitions.

Ceux qui me connaissent bien et, surtout, qui ont un avis sympa à donner sur ce profil sont invités à le faire sans retenue :-)

L'Oursin Vert

L'étable de la loi

Aaaahhh qu'il est bon d'avoir un ami-trouve-tout. Je ne sais pas comment il fait mais il a toujours l'art de me trouver des trucs surprenants, droles, insolites et souvent intéressants sur Internet. Il doit avoir un google rien qu'à lui. Une sorte de funny google qui ne donne, pour tout résultat, que des sites amusants.

Enfin bref, tout ça pour dire qu'il vient de m'envoyer un lien que je n'hésite pas à vous offrir à mon tour. Personnellement, depuis que j'ai lu cette page, je sais où je veux vivre ... Tucson sera ma ville :-)

L'Oursin Vert

Sonde orbitale

"Chéri ?"
"Oui, quoi encore ?"
"Tu te souviens que je suis enceinte ?"
"Ben ouais, ça j'sais, tu me l'as annoncé juste le jour de la finale de la ligue des Champions et ça m'a fait louper le but d'Eto'o"
"Et bien c'est une fille"
"Qui ? Samuel Eto'o ???? Déconne"
"Mais non, pas lui. L'enfant que je porte … notre enfant … c'est une fille"
"Encore ? Mais on en avait déjà une ?"
"Oui mais c'est pas grave, c'est tout de même merveilleux"
"Ah ouais, tu m'annonces qu'on va divorcer et toi tu trouves ça merveilleux !"
"???"

Oui, on comprend bien l'incrédulité, la perplexité, bref, la bovine-attitude de cette femme face à la rupture annoncée par son mari comme étant la conséquence logique de ce qu'elle vient de lui annoncer. Oui, on a beau trouver qu'elle exagère, qu'elle aurait pu faire un effort pour attendre un garçon, bref, qu'elle est vraiment gonflée (c'est mon blog, j'ai droit à tous les jeux de mots débiles que je veux), on en est pas moins touché par le désarrois de cette future mère-célibataire. Même vous, qui me lisez en ce moment avec une mine horrifiée (et une sale tête … vous avez pas bien dormi ?), vous vous demandez sans doute pourquoi cet homme parle de divorce alors que sa femme lui apprend qu'ils vont avoir une deuxième fille. Et bien, si vous vous demandez effectivement ça, c'est que, comme la femme de mon histoire, vous n'avez pas lu cet article . En effet, et je dis ça pour ceux qui aurait la flemme de suivre le lien, on y apprend qu'un couple qui a deux enfants du même sexe (non, ça ne veut pas dire qu'ils sont siamois ! Mais je suis sérieux là, on dirait vraiment que vous avez mal dormi. Ca va pas ? Des soucis en ce moment ?) ont plus de risques (qui a dit "de chance" ??? Sûrement un qui regrette justement d'avoir très bien dormi cette nuit … comme toutes les nuits …) de se séparer que les couples qui ont un garçon et une fille (oui, miss Belgique, ça marche aussi si c'est une fille et un garçon (non, c'est une blague, miss Belgique ne lit pas ce blog (j'aurais même pu faire plus court en disant que miss Belgique ne lit pas))).

C'est fou non ? Enfin, quand je dis que c'est fou, je ne parle pas du résultat de cette étude, non, je parle de l'étude elle-même. Oui, c'est complètement dingue de penser qu'il y a des gens payés pour mener ce genre d'investigation. Pire, il y a des gens, sans doute même mieux payés, dont le boulot consiste à avoir l'idée de ce genre d'enquête. C'est pas un boulot merveilleux ça ? Parce que c'est super facile à faire en fait. Selon un récent sondage, il semblerait que la grande majorité des gens sondés en redemandent … euh … non, pardon, je m'égare … que la majorité, donc, se sent capable d'inventer des études débiles.

C'est à ce moment précis que je me dis "mais pourquoi j'écris ça moi ? Pourquoi je me mets dans une telle situation ? A force de faire le malin, je me trouve un peu dans l'obligation de donner des exemples d'études débiles à mener".

Bon … des exemples … Alors, juste un truc … je veux bien vous en donner si vous aussi vous vous y mettez. Je veux voir, dans chaque commentaire, une proposition d'EALC (Etude A La Con). Allez, je me lance donc :

On pourrait par exemple essayer de savoir la nombre moyen de feuilles de papier toilette par personne selon le pays où il vit.
On pourrait aussi essayé de voir s'il y a plus de gauchers parmis les personnes qui mettent des cravates à rayures et si ces rayures vont d'avantage de gauche à droite ou de droite à gauche afin de savoir si les gauchers s'assument pleinement ou s'ils tentent de rétablir un équilibre dont ils se sentent fort éloigné à cause de cette dictature de la droite (la main, pas le parti). Bon, on pourra essayer de trouver un intitulé moins long pour cette étude.
On pourrait aussi essayé de sonder les gens pour voir combien d'entre eux n'ont jamais été sondés.
On peut aussi essayer de mettre en exergue une éventuelle corrélation entre le sens de rotation utilisé par les personnes pour mélanger leur café et le sexe de leur enfant (non, ça ne veut pas dire qu'ils mélangent le sexe de leurs enfants … mais vous êtes complètement dingues !!!)

Enfin bref, quand je serai plus grand … euh … encore un peu plus grand, en plus de toucher le plafond, ce que je voudrai faire c'est inventeur de sondage.

L'Oursin Vert

lundi, mai 22, 2006

On disait que j'en serais un autre

Comment peut-on préparer nos enfants au monde dans lequel nous les faisons entrer ? Comment leur faire comprendre qu'on peut se faire tuer juste parce qu'on n'a pas envie de donner son lecteur mp3 ? Comment leur expliquer que le danger est partout à tel point que des enfants de 9 et 11,5 ans sont capables de violer ? Comment les mettre en garde face à ces pédophiles qui se font passer pour des ados sur MSN et qui traquent leurs proies avec la patience et la ruse qu'on n'aurait pas tendance à prêter à ces monstres ? Comment expliquer ce monde de fous à nos enfants sans les accabler, sans leur faire peur au point de les rendre asociaux et renfermés ? Comment leur apprendre la tolérance, la curiosité de l'autre, l'envie de découvrir les gens, la richesse qu'il y a dans la différence si, en même temps, on doit les mettre en garde contre tout en leur disant que derrière chaque sourire sommeille peut-être un drame, une violence, une enfance brisée, une vie détruite ?

Il me semblait qu'être enfant, c'était simplement sauter dans les flaques d'eau, manger des bonbons à en avoir mal au ventre, rire aux éclats, chanter à s'en exploser la voix, dessiner des maisons sur les trottoirs et se croire le roi du monde. Je croyais qu'être enfant c'était se relever à chaque fois qu'un cow-boy nous tire dessus et déclarer fièrement "on disait que j'en serais un autre". C'est quoi ce monde où les enfants ne se relèvent pas … où les cow-boys ne tirent pas aux pétards … ce monde où ils ne peuvent plus dire "on disait que j'en serais un autre" ?

samedi, mai 20, 2006

Une question de point de vue

Si Monet avait connu ça, il se serait sans doute amusé comme un petit fou. Au fond, c'est un peu le même principe que ses tableaux sauf que là, les petits points, ce sont d'autres tableaux ... ou plutôt d'autres photos dans le cas présent.

Vous savez quoi ? C'est pas clair du tout ce que je vous raconte alors, le plus simple, c'est d'aller voir .

vendredi, mai 19, 2006

67, année musicale

Je suis une sorte d'acheteur compulsif. A chaque fois que mon baromètre est à la dépression, il faut que j'achète, c'est plus fort que moi. Et c'est généralement un peu toujours la même chose, des livres et des cd's. Sans doute parce que ce sont des histoires, des bouts de vie, même imaginaires, qui ne m'appartiennent pas. Un peu comme si je regardais le soleil par la fenêtre et que je finissais par en oublier le froid des murs qui m'enferment. Enfin bref, faudra vraiment que je trouve un psy super patient pour en apprendre un peu plus sur moi ;-)

Ces derniers temps, allez savoir pourquoi, j'ai acheté pas mal de choses dont quelques albums. Et parmis ces albums (c'est long comme introduction juste pour dire que je suis tombé sur un excellent album, vous ne trouvez pas ?), je suis tombé sur un excellent disque (ben tiens, qu'est-ce que je vous disais … ). L'album s'appelle … euh … pas :-) Je viens de le retourner dans tous les sens et je ne trouve pas de nom à cet album. Mais bon, peu importe, c'est le premier album (d'une série que j'espère longue s'ils gardent cette qualité) du groupe belche "été 67" . Un album où on retrouve les deux titres connus (en tout cas par ceux qui habitent en Belgique et qui écoute la radio régulièrement (euh … en tout cas qui écoutent des radios belges (phhhffff, il faut vraiment que je dorme moi, le sommeil m'embrouille les parenthèses (humm … les parenthèses …) et l'esprit (bon, je dois en fermer combien moi des parenthèses à présent ? )))) "Le quartier de la gare" (excellentes paroles, très belle vision de cet endroit) et le très amusant "Tu n'es pas là". Mais tout l'album est vraiment bien. On y sent l'influence des Doors avec une petite pincée de Louise Attaque. Un mélange étrange mais très bien réussi. Bref, écoutez, ça sera plus convainquant que ce billet un peu chiffonné.

L'Oursin Vert

mercredi, mai 17, 2006

Pour toi

Dans mes yeux, dans mes regards
Dans la chaleur de mes mains
Dans chaque matin et chaque soir
Dans mes joies et mes chagrins

Dans les odeurs que porte le vent
Dans chaque note que j'entends
Dans chaque souffle sur ma peau
Dans chaque endroit, même beau

Dans mes trop rares sourires
Dans mes si nombreux soupirs
Dans mes doutes et mes espoirs
Dans mes demains si dérisoirs

Dans toutes ces choses de la vie
Insignifiantes jusque là
Mais si lourdes aujourd'hui
Dans chaque partie de moi

Tu manques

L'Oursin Vert

ps : désolé pour mes plus fidèles lecteurs qui trouveraient ici ce texte ancien.

Mangez des pommes

Et je suis sûr que ce sont les mêmes qui viendront râler en prétextant que les étrangers viennent prendre leur travail …

Près de Namur, ville importante de la Wallonie (Belgique), se trouve Wépion. La spécialité de Wépion, ce sont les fraises. Chaque année, les différents producteurs de la région recrutent des gens pour la cueillette du fruit en question. Seulement voilà, quand un de ces producteurs a besoin de 50 personnes, il ne reçoit qu'un seul candidat. Pourquoi ? Tout simplement parce que le salaire que ce producteur peut offrir est à peine plus élevé que ce que touche une personne au chômage. Il n'y a donc personne qui accepte de rester accroupi durant 8 heures pour des queues de cerise … euh … ou plutôt de fraise dans le cas présent. Du coup, les producteurs sont obligés d'aller chercher leur main d'œuvre dans d'autres pays (la Roumanie, par exemple).

En fait, ce problème n'est pas nouveau. On se souvient de ces italiens venus en masse pour aller s'encrasser les poumons dans les mines. On connaît également, un peu plus loin de nos fenêtres, le cas de ces haïtiens exploités par les dominicains pour faire le sale boulot, dangereux de surcroît, dans les plantations de canne à sucre. En fait, ces exemples, à l'extrême, me font parfois penser à de l'esclavagisme … mais ce n'est pas le sujet de ma colère du jour. Non, ce qui m'énerve c'est d'entendre dire sans cesse que tout va mal, qu'il n'y a pas de travail, que l'immigration est une vraie plaie car elle nous prive de nos ressources. Là, du coup, ça va sans doute gâcher un peu le goût des fraises que je mangerai ces jours-ci.

vendredi, mai 12, 2006

La sagesse du jour

«Être sage, c´est éviter de se retrouver dans des situations qui feraient de la sagesse une nécessité.»
(Doug Larson) ... euh ... suis pas sûr que ce soit le frère de Nicky par contre.

Le poireau chantant

Juste histoire de bien commencer cette journée, voici la recette d'un sourire. Prenez un poireau. S'il est légèrement humide, c'est encore mieux, il créera une sorte de petite bruine bien amusante. Bon, une fois que vous avez ce poireau, raclez-vous la gorge et préparez-vous à chanter. Vous êtes prêts ? Euh ... désolé L'Ami mais ce n'est pas un poireau ça, c'est une tomate ... oui, le poireau c'est le truc long avec un coté blanc et l'autre vert ... oui, voilà, c'est ça ... Bien, vous êtes vraiment tous prêts ? Ok, alors on va y aller. Cliquez juste ici et précipitez-vous juste en bas de la vidéo qui démarre toute seule pour avoir les paroles et chantez avec ce groupe formidable. Vous allez voir, c'est presque aussi efficace que le doigt dans le Nutella.

Bon sourire,

L'Oursin Vert

lundi, mai 08, 2006

Express yourself

Allez savoir pourquoi (euh … ne partez pas, ce n'est qu'une expression, une façon de parler), c'est souvent dans les moments de profonds désespoir que mon humour se réveille. Et, souvent, cette ironie zygomatico-titilleuse est dirigée contre moi. Oui, c'est ainsi, quand je glisse sur une peau de banane, il y a une part de moi qui reste debout pour se rire de moi en me montrant du doigt. C'est ainsi que, pas plus tard qu'hier, alors que je jouais au dompteur de toilettes en mettant ma tête dans la gueule du fauve, je me suis dit "Je suis à deux doigts de vomir". Aussitôt, l'Oursin moqueur qui ne sommeille jamais assez en moi a sauté sur l'occasion pour ajouter "C'est vraiment con comme expression quand on sait qu'on a souvent recours à deux doigts pour vomir". Oui, je vous avais prévenu, le billet de ce matin n'est pas très très frais. Pardon ? Je ne vous avais pas prévenu ? Oups, désolé.

Oui, il y a comme ça des expressions stupides. C'est un peu comme "écoute voir". C'est vraiment ridicule, non ? Oui, bon, vous excuserez, en plus de mon absence totale de fraîcheur ce matin, mon état pudding anglais de ce lundi bien trop matinal dû (l'état et pas le lundi, là je n'y suis pour rien) à un énorme manque de sommeil. Je fais donc avec les exemples que ma méforme me permet. Pour ceux qui adorent les expressions (pas forcément que les stupides), je les invite à aller faire un tour (pas tout de suite, restez encore un peu, je vous promets de ne plus parler de mes toilettes) sur ce site . Autrement, vous avez également l'excellente chanson de Marka qui traite des expressions dans L'idiomatic)

J'en profite pour dire que si vous êtes fan de Marka, il existe Ze blog of Ze fan, ma petite Juju, que vous pouvez trouver ici

De quoi je parlais moi déjà ? Ah oui, les expressions (désolé si je m'égare un peu dans ce billet pour le moins décousu mais, comme le disait JC (attention, JC parlait latin) : "Egare Strongylocentrotus droebachiensis (cherchez pas, c'est le nom latin de l'oursin vert) est". Et comme vous n'êtes pas forcément tous des grands spécialistes de l'Histoire marine, je précise que le JC en question était "Jean la Crevette", un empereur éleveur de lions des mers à qui on avait l'habitude de dire "ceux qui vont se faire pêcher te saluent", ce à quoi il répondait "Allez à Jacta-Est" … je sais même pas où c'est moi Jacta. Enfin bref.) Oui, les expressions, donc, puisque c'est de ça dont je tente de vous parler, oui, les expressions, c'est un truc que j'adore. Surtout quand les expressions sont détournées ou même inventées. Un peu comme le fameux "passer du Coca l'âne" évoqué dans l'excellent blog de Martine Rousseau et Olivier Houdart (à lire ici) (oui, je sais, c'est une spéciale liens aujourd'hui mais c'est pour pallier à mon manque d'inspiration … j'utilise les mots des autres). Et pour les expressions inventées, je vous invite à lire ceci Avec, par exemple, cette excellente expression :

"Ca manque de tramways dans le coin"
Expression prononcée généralement en présence d'une personne peu aimée. Est en fait une allusion à une version plus moderne des indiens attachant les cowboys sur la voie ferrée. (Ezechiel Liberty-Tree)

Et vous ? Oui, vous … vous qui lisez ce blog (et vous avez bien du mérite quand je vois la tête de ce billet), vous avez des expressions bien à vous ? Ou des expressions que vous aimez particulièrement ?

Et juste pour la postérité (et un peu pour faire mon intéressant, je l'avoue), voici deux expressions dont je suis le misérable et honteux auteur :

"Tranquillou les abeilles" (tranquillement, tout simplement, mais ça fait rire ma fille)
"On s'en tambourine le coquelicot" (on s'en moque)

L'Oursin Vert … qui va enfin céder à l'appel du café, il est temps.

vendredi, mai 05, 2006

Un truc un peu cuculte

Il y a comme ça des choses toutes simples qui vous donnent le sourire à coup sûr. Un doigt dans le nutella, une glace énorme servie dans une coupe dont on ne voit pas le fond sauf par temps clair et avec des jumelles (on sent que je sors d'un régime là, non ?), un "Papa pingouin" version Eurovision, ... On y peut rien, c'est comme ça, on a le sourire à chaque fois (euh, les quelques exemples que je cite peuvent ne pas vous faire cet effet mais je suis sûr que chacun trouvera son propre "doigt de le nutella" (et non, il n'y a rien de tendancieux dans ce que je dis quand j'évoque ce "doigt dans le nutella" (là ça fait tout de même 3 fois que je le dis et donc 3 fois que je souris :-) ))).

Mon meilleur ami, qui se prénomme "L'ami", vient justement de m'envoyer une de ces petites choses qui font sourire. Et heureusement pour moi, ce n'était pas un pot de 3 kg de Nutella mais juste ceci.

Merci "L'ami"

jeudi, mai 04, 2006

Songeons aux rêves

C'est quelque part très frustrant de ne pas se souvenir de ses rêves ... c'est un peu comme si une part importante de nous nous échappait, comme si le cerveau décidait tout à coup de faire le mur, d'escalader notre conscience et d'aller se promener dans des lieux magiques que tous nos sens adoreraient certainement découvrir. Pire, c'est même peut-être la seule petite touche de couleur de certaines vies et les gens concernées ne s'en rendent pas compte. Vous imaginez un peu le pauvre type qui vit dans la rue, qui a tout perdu, qui est malade mais pas assez que pour être mourant, que des rares personnes méprisent et que les autres ignorent ... ce type-là, si ça se trouve, fait des rêves magnifiques et il ne peut même pas en profiter. Il a peut-être en lui la raison de croire encore mais il ne peut pas en profiter.

Si ça se trouve, dans mon petit esprit torturé, naissent chaques nuits des histoires magnifiques qui pourraient souffler sur ma plume avec l'élégance d'un écrivain. Si ça se trouve, j'invente chaque nuit des choses qui pourraient changer le monde pour le rendre meilleur. Si ça se trouve, mes rêves ne cessent de me montrer le chemin du bonheur. Bon, c'est vrai, si ça se trouve je ne rêve que de mon boss tout nu sur ses toilettes poussant à s'en dilater les veines jusqu'à ressembler à une sorte d'incroyable Hulk rouge. Mouais, finalement je ne sais pas si j'ai vraiment envie de me souvenir de mes rêves ...

L'Oursin Vert.

mercredi, mai 03, 2006

Souvenir

Juste parce que j'avais un jour créé un blog ... juste parce que j'ai envie de poser mes cartons ici ... alors voici le premier message que j'avais écrit sur ce blog. Mes fans les plus fidèles sont dispensés de cette relecture ;-)

Le gauche ? Le droit ? Les deux à la fois ? C'est vrai quoi, y a-t-il une règle ? Une habitude ? Une croyance quelconque à laquelle je pourrais me raccrocher pour savoir de quel pied je vais faire mon tout premier pas dans ce joyeux monde du Blog ? Dans le doute, j'y entre pieds joints comme on saute dans une flaque d'eau.

Un blog, c'est un vide qui remplit un le petit coin virtuel d'un monde qui n'existe pas.

D'après ma courte expérience de lecteur de blogs, je sais qu'il est de coutume de se présenter un peu dans le tout premier message qu'on y poste. Sans doute est-ce une façon de ne pas trop montrer son manque d'inspiration, son absence totale de choses à dire. Personnellement, n'aimant pas traîner mes épines sur les chemins trop bien balisés par les habitudes des autres, je ne dirai rien sur moi. En tout cas rien de ce que je suis.

Par contre, je me dois de vous parler des lamas :-) Quel bel animal que le lama ! Il donnerait des leçons de maintien à la plus top des tops. Qu'il est fier cet animal qui vous toise avec élégance en machouillant sans cesse. Et quand il n'aime pas quelqu'un ou quelque chose, il crache. Quel bel exemple de franchise, quelle belle démonstration de ce que peut être le mépris. Parce que le lama ne crache pas pour tuer, sa salive est parfaitement inoffensive. Non, il crache juste pour signifier son désaccord, sa haine. Attention, je ne suis pas en train de vous dire que le lama est mon animal préféré ! Oh que non ! Je suis et je resterai à jamais fidèle à l'oursin. Il faudra d'ailleurs que je vous en parle un jour. Non, si je vous parle ici du lama c'est juste parce que je le trouve merveilleux dans son attitude. L'oursin, quant à lui, le boulverse sur de nombreux points.

Qu'il me soit donc permis de prendre exemple sur cet animal admirable qu'est le lama pour cracher sur ce que j'ai vu ce week-end.

En effet, faisant mes courses hebdomadaires (je précise ici en passant que je fais partie des ces gens rebelles qui font leurs courses hebdomadaires plusieurs fois par semaine !) je suis tombé sur une monstruosité. Un mannequin dont les magasins se servent pour exposer les vêtements qu'ils veulent vendre m'a agressé. En tout cas visuellement. Quelle maigreur ! Ce mannequin était aussi épais qu'une feuille de salade en période de sècheresse. Il avait beau afficher un sourire imperturbable, il n'en était pas moins pitoyable. Si j'avais su ce qu'un mannequin de résine synthétique mange, je le lui en aurais donné aussitôt. Et le pire c'est que les vêtements qu'on lui faisait porter lui allaient très bien. Ils étaient à la bonne taille et lui donnait même une certaine élégance suffisante que pour aveugler les jeunes filles attentives aux mouvements de la mode. Car c'est bien ça qui m'énerve. Les filles qui vont voir ce mannequin famélique vont juste le trouver beau, elles vont en faire leur idéal, oubliant que la résine ne souffre d'aucune carence. Le mannequin, lui, n'hypothèque pas sa santé pour rester aussi maigre. Tandis que vous, mesdemoiselles, en voulant lui ressembler, vous allez abimer votre corps. D'autant plus que, franchement, c'est très moche un squelette drappé d'un mince voile de peau.

Alors c'est pourquoi je me permets de cracher, comme le lama, sur ces gens qui tentent d'imposer la maigreur comme critère de beauté. Souvent le corps et le sourire s'harmonise et quand l'un perd ses formes, l'autre se raidit également.

L'Oursin Vert

Tsunamis silencieux

Saisir l'instant ... quel joli défi. J'ai toujours été particulièrement admiratif face aux photographes, aux poètes, aux peintres, ... bref, à tous ces artistes qui arrivent à faire passer une émotion avec très peu de choses, quelques ombres, quelques couleurs, quelques mots.

Dernièrement, un concours a récompensé les meilleurs dessins de presse. J'ai particulièrement apprécié la force du dessin tsunami silencieux. Un dessin qui arrive à dire énormément de façon très élégante et efficace. A découvrir ...

Au creux de l'oreille

A toi … oui, à toi que je connais si bien et qui ne me connaît pas. A toi dont je connais les sourires et ce qui les inspire. A toi, petite tête blonde aux boucles malicieuses qui a dans les yeux milles étoiles de tendresse. A toi dont la maman me parle tant. Je voulais juste écrire ces quelques mots en forme de petit bisou sur le bout de ton nez. Juste envie de te dire que tu n'as pas de souci à te faire. Te dire que la vie est parfois difficile, que les chemins ne sont pas toujours droits et plats. Te dire que quelques soient les épreuves que tu auras à traverser, tu auras toujours quelqu'un près de toi, une main qui te guidera, un sourire qui te réconfortera, des bras dans lesquels te réfugier. Oui, juste quelques mots pour dire que tu as une maman formidable. Certes, elle court beaucoup, elle s'énerve parfois et elle te gronde de temps en temps. Mais elle t'aime d'un Amour infini et éternel. Ton bonheur est ce qui compte le plus pour elle. Elle lutte secrètement contre des tourments, des doutes, des angoisses … pour toi et tout en te protégeant de tout ça. Elle t'aime. Il n'y a pas de plus bel Amour que cet Amour-là.

N'aies crainte, petite, ta maman veille sur toi. Mais aussi forte soit-elle je sais qu'elle a également besoin de plein d'Amour. Elle puise sa force dans la tendresse. Alors embrasse-la fort de ma part. Fais-lui un gros câlin de la part du gentil Monsieur :-)

mardi, mai 02, 2006

Pour les nostalgiques, l'ina vient d'avoir la bonne idée de nous ouvrir une partie de sa collection
. Des archives pour ceux qui aiment fouiller.

Et puis, au fil des fouilles, on finit par retomber sur des souvenirs enfouis sous des tonnes de poussière comme cet épisode de Papa poule.

Ca donne un coup de vieux tout ça...

Grrrrr et autres borborygmes

Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh

Pardon, je ne vous ai pas prévenu. C'est le problème avec l'écriture, on ne sait jamais très bien quelle intention se cache derrière un tel message. Est-ce un cri de douleur ? Un soulagement ? Un orgasme littéraire (ouais ben chacun prend son pied comme il veut. Moi, je l'avoue, l'écrit m'émoustille … les courbes élégantes de quelque virgule affriolante me font rougir … les points de suspension sont autant d'invitations lancées à mon imagination qui, à tous les coups, s'y allongent lascivement … les lettres, même les lettres, me mettent dans un état pas possible. Et je ne parle pas seulement des évidents X et Q. Non, toutes les lettres me troublent. J'ai par exemple failli perdre raison en suivant du regard les méandres sensuels d'un S, j'ai plongé dans la folie au creux d'un O, j'ai reçu le i avec la volupté d'Edmond Rostand qui voulait qu'un baiser soit le point rose sur l'"i" du verbe aimer. Et que dire des parenthèses, chères à ma petite Prout-Prout, qui sont comme des mains qui accueillent, qui serrent, qui protègent, qui cajolent et qui nous enlèvent à tout jamais ?). Et bien pas du tout (oui, là il faut faire appel à votre mémoire pour vous souvenir de quoi je parle). Pas du tout, donc, ce n'était qu'un cri de colère que je m'en vais repousser juste pour que vous puissiez le relire avec la bonne intonation cette fois :

Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh

En plus, ça fait du bien. Oui,

Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh

et cent fois

Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh

Hum … pardon, je sens que j'abuse là. En plus, ce n'est certainement pas très bon pour mon pauvre petit cœur grisonnant. Oui, je suis en colère. Et vous savez pourquoi ? Parce que je n'ai aucune raison d'être en colère. Ca, ça m'énerve ! J'aimerais tant vous raconter ma hargne, vous expliquez ce qui m'insupporte au plus haut point, vous faire part de ce qui a le don de faire se dresser les poils sur mon échine. Mais non, rien. Je n'ai pas de grande colère. Même pas la moindre petite envie de cracher sur quelqu'un avec plus ou moins de style. Pas la moindre grande cause à défendre, pas le moindre voisin à haïr.

Aaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhh

Et pourtant je cherche. Hier, par exemple, je chargeais ma voiture après un week-end à l'étranger. J'avais des valises partout, même sous les yeux. C'était un vrai casse-tête que d'arriver à tout mettre dans mon coffre. Je suais, je pestais, je me pressais le neurone et m'éclatais ce que j'ai toujours honte à appeler des muscles. Et là, juste à côté de moi, un mec super bien habillé, sans la moindre petite goutte de transpiration, avec des valises super belles, bien propres, fermées avec une facilité évidente, un mec déprimant, donc, se met aussi à remplir son coffre. Mais lui, voyez-vous, il a des sacs magiques qui, mis côte à côte, remplissent à la perfection l'espace qui leur est alloué. Il n'y a rien de travers, rien qui se superpose, rien qui ne soit en équilibre instable et qui s'écroulera au moindre petit coup de frein. Et puis je ne sais pas comment il fait mais il a un coffre super propre. Presque plus propre que mes sièges. Ben le mec j'ai vraiment essayé de le haïr. Je pestais sur la place qu'il avait trouvé pour se garer et qui, contrairement à le mienne, ne l'obligeait pas à faire 3 kilomètres à chaque valise en escaladant, au passage, trois rochers, deux troncs d'arbre et en traversant des buissons aux épines acérées. Je trouvais misérable la façon qu'il avait de ne pas se salir alors que moi je me retrouvais avec de l'huile, de la boue et d'autres substances que j'ai préféré ne pas identifier, maculant le t-shirt depuis longtemps sorti à moitié de mon pantalon trop large que je devais remonter toutes les 3 expirations. Et j'ai même cru que j'allais lui vomir dessus quand il a eu fini de ranger ses 5 valises et qu'il a fait venir ses 17 enfants ! Mais comment il faut pour avoir si peu de bagages avec une famille pareille ? Et là, alors que je sentais la salive se charger d'électricité à mesure qu'elle s'approchait de mes lèvres, il m'a souri en me saluant. Même pas d'une façon méprisante, non, avec un air sincère du mec qui ne pense que du bien de vous. Et là, moi aussi, je lui ai souri. Sauf que moi, en plus, j'ai un peu bavé à cause de l'excédent de bave accumulé dans ma bouche prête à mordre deux secondes plus tôt. Et puis il est parti, avec ses 29 enfants, sa femme élégante et souriante et ses 5 sacs bien rangés dans le coffre. Je me suis alors senti bien con avec juste le souvenir d'une haine naissante que je n'aurai même pas été capable d'exprimer jusqu'au bout.