mercredi, novembre 15, 2006

Il a cambriolé mon sérieux

Au début, je voulais écrire un billet super sérieux. Si si, je vous assure, j’en suis capable :-p En fait, je voulais parler du retour du latin dans les églises … idée de Benoit XVI qui m’a surpris et intrigué.

Et puis, je suis tombé sur ça.

Adieu les belles idées de billet limite intello qui aurait pu donner naissance à des discussions passionnées. Nous aurions pu débattre comme des dingues, comparer nos convictions, pousser ensemble les limites de la discussion pour vagabonder gaiement, sur le dos de nos neurones en furie, dans les contrées encore inexplorées de la réflexion. Oui, ce blog aurait pu devenir la clef de voûte de l’intelligence humaine poussée jusqu’à ses derniers retranchements. J’aurais peut-être même eu un prix Nobel ou la croix de l’ordre du mérite, j’aurais été sur toutes les couvertures des magazines les plus prisés, j'aurais été cité en exemple pour la jeunesse, ... Oui, la gloire me tendait la main avec cette idée. Ben non. Un con arrive, une débilité surgit et voilà que je replonge, entraînant avec moi ce blog. Je n’y peux rien, c’est plus fort que moi, quand je vois une flaque d’eau, il faut que je saute dedans … quand je vois ma fille expérimenter une nouvelle façon de manger un éclair au chocolat, il faut que je fasse pareil … bref, quand il y a de l’absurde, de la stupidité rigolote, du trou noir à neurones, je ne résiste pas :-)

Mais avouez que là, il est vraiment con le type ; ça aurait été dommage de passer à côté de ça.

L’Oursin Vert

mardi, novembre 14, 2006

Pause tendresse

Tout petit billet pour parler d'un texte magnifique que je viens de lire sur un blog que je suis régulièrement (et merci à l'Ami pour m'avoir rappelé de le lire aujourd'hui). C'est tout simplement splendide ... ça me rappelle une histoire de doudou :-)

Donc voilà, comme j'aime bien partager des choses de ce genre avec vous ...

L'Oursin Vert

Ma trombine


Oui, vous en avez tous rêvé ... enfin ... surtout "toutes" :-p En même temps, je vous comprends. Ca fait un petit temps que vous me lisez alors, forcément, vous vous demandez à quoi je ressemble. Et bien voilà ! Oui oui, selon un site très sérieux :-p , je ressemble un peu à toutes les personnes dont vous voyez les photos ci-dessus :

Dominic Monaghan 68%
Francesco Totti 60%
Veronica Varekova 59%
Hugh Jackman 55 %
Matthew Fox 55 %
David Oddsson 54 %
Raoul Bova 54 %
David Beckham 52 %
Henry Cavill 52 %
Donny Osmond 52 %

Le pourcentage représentant le taux de ressemblance entre eux et moi. Bon, très honnêtement, je ne vois pas comment on peut ressembler à la fois à David Oddsson (que je ne connais absolument pas) et à David Beckham ! Par contre, je suis très flatté(e) de ressembler à Véronica Vareckova (que je ne connais pas non plus).

Alors, ceux qui me connaissent, vous en pensez quoi ?

Merci à Miss Julie pour le lien ;-)

L'Oursin Vert

lundi, novembre 13, 2006

Ne lisez pas ceci

Je l'aime
Je l'aime
Je l'aime
Je l'aime
Je l'M
oups
Je l'aime
Je l'aime
Je l'aime
Je l'aime

Je l'aime comme un fou mais je l'aime aussi comme quelqu'un qui a toute sa raison car comment ne pas l'aimer ? Il faudrait être idiot pour ne pas l'aimer. Pourvu que le monde soit idiot afin que je sois le seul à l'aimer.

Je l'aime
Je l'aime
Je l'aime
Je l'aime

Je l'aime pour toujours
Je l'aime chaque jour
Je l'aime pour tout ce qu'elle est
Je l'aime pour tout ce que je suis avec elle
Je l'aime pour tout ce que je sais d'elle
Je l'aime pour ce que je ne saurai jamais
Je l'aime pour toutes ces petites choses que j'apprends d'elle au fil de ses mots et de ses silences

Je l'aime
Je l'aime
Je l'aime
Je l'aime

Je l'aime comme c'est interdit
Je l'aime comme on aime un interdit
Je l'aimerais comme on aime un interdit même si l'aimer était permis
Je l'aime pour avoir fait de chaque jour non pas le dernier mais le premier
Je l'aime pour ce qu'elle me fait ressentir
Je l'aime d'être ce que je n'aurais jamais cru possible
Je l'aime quand elle m'aime

Je l'aime ... et je ne cesserai jamais de l'aimer.



L'O.V.

vendredi, novembre 10, 2006

Vendredi douceur

Semaine difficile ... des émotions tsunamis ... la frustration de ne pas pouvoir être d'avantage présent pour certaines personnes que j'aime ... le temps qui qui glisse entre mes doigts comme le sable d'une plage sans soleil ... le stress qui écrase ... la rage face à ces personnes sans coeur qui font souffrir les ayant-droits du bonheur ... et puis, bien sûr, l'absence qui se fait ombre sur chacune de mes pensées .... bien sûr ...

Et toi, Oursin, tu as bien un truc quand ça ne va pas pour évacuer toutes ces tensions qui te rongent de l'intérieur ?
Ben non, rien de spécial ... quoique ... oui, il y a, comme ce soir, deux personnes que je dois remercier ...

M :-) Le chanteur, pas ... enfin bref, M. Parce qu'en nous rappelant que le futur ne s'oublie pas, il nous offre un présent euphorisant, dynamisant ... exutoire ... un moment de pur délire dans la voiture où les décibels s'entrechoquent gaiement.

Et, surtout, ma fille ... parce que ... son sourire quand elle me voit ... ses pas qui s'accélèrent quand elle vient vers moi ... ses bras qui se tendent ... sa voix qui lance sans retenue un « papaaaaaa » enjoué ... ses yeux où brille à jamais le soleil de ma vie. Parce que c'est ma fille ... parce que c'est un enfant et que rares sont ceux qui aiment comme un enfant ... parce que tout est simple dans son amour ... parce que rien est attendu en retour ... parce qu'il n'a aucune contrainte, aucune limite ... si seulement nous étions tous capables d'aimer comme le fait un enfant.

Merci ma Chérie ...

Ton papa qui t'aime fort

jeudi, novembre 09, 2006

Un nounours doux d'oú ?

Un lapin mal habillé. La bouche qui se décroche un peu. Une oreille presque noire sur cet animal beige. Les marques d'usure sont déjà très nettes alors qu'il n'a que deux ans. Le doudou de ma fille est vraiment très très loin de ce qu'il a pu être au début. Fini l'époque glorieuse où on pouvait encore l'appeler "peluche". Aujourd'hui, on aurait plus envie de l'appeler "loque".

Et encore, ma fille accepte qu'on le mette au bain de temps en temps (le bain des doudous est rigolo, c'est une grosse boîte avec une fenêtre à travers laquelle on peut voir que ça tourne . je sens qu'un jour ma fille va me demander un bain aussi amusant que celui de son doudou). Je me souviens, au début, cette peluche s'est vue vraiment flattée de prendre du grade en passant de simple "nounours" à "doudou". Quel honneur pour elle. Elle a vite déchanté. Aujourd'hui, les autres peluches de ma fille arborent avec arrogance leurs poils impeccables, leurs oreilles intactes, leurs yeux parfaitement alignés, . alors que Pinpin (c'est le nom très original que nous avons donné au lapin en question) a ravalé depuis longtemps sa fierté par une bouche rendue improbable grâce aux découvertes dentaires de ma petite Chérie d'Amour.

Oui, la vie de doudou, est un réel enfer.

Mais la vie de doudou est surtout très précieuse ! Imaginez. Un samedi, une grande surface, un monde fou . et votre fille qui refuse de laisser son doudou dans la voiture. Vous voilà obligés d'affronter cette plus grande peur de parents : la perte du doudou ! Un oil sur le doudou, un sur la main libre de votre fille afin de vous assurez qu'elle ne vide pas votre charrette au fur et à mesure que vous la remplissez, un sur la liste des commissions et le dernier sur la circulation dense à en être dangereuse. Et tant pis si vous n'avez plus d'yeux pour regarder ce que vous achetez, vous allez devoir y aller de confiance (le pire c'est que, une fois rentré, votre conjoint(e) va se faire un plaisir de vous dire "ben pourquoi t'as pas pris l'autre confiture ? T'as pas vu qu'elle était en promo ??? C'est pourtant pas compliqué, c'est marqué dessus !" Aaaaaaaarrrrgh). Perdre un doudou, c'est ce qu'il y a de pire. Bien sûr, il y en aura toujours pour vous expliquer que ce n'est pas si grave et qu'on peut expliquer à l'enfant que c'est comme ça, que ça arrive, que c'est pas si important que ça. Mais ceux-là n'ont certainement jamais connu les longues nuits blanchies par les larmes intarissables d'un enfant triste.

Dés que ma fille a eu choisi celui qui allait être son doudou (et ça tombait plutôt bien, c'est celui qu'on avait pressenti (quelle fierté d'ailleurs quand elle ait choisi Notre doudou malgré les tentatives honteuses des amis et de la famille pour lui offrir un autre doudou (c'est d'ailleurs amusant de voir comment tout le monde se bat pour essayer de trouver la peluche qui préfèrera le nouveau-né))) . euh . vous savez quoi ? Je vais la recommencer cette phrase. Trop de parenthèses, coupe le fil. Pouf pouf.
Dés que ma fille a eu choisi celui qui allait être son doudou, donc, nous avons foncé au magasin où nous l'avions acheté afin de prendre son frère jumeau. Prudents :-p

Au pire, si on le perd, il nous restera SOS doudou.

L'Oursin Vert

mercredi, novembre 08, 2006

Je vous trouve très beau

Aaaaaaaaaaaahhhhhhhhh la pollution électronique. J'avais déjà les habituels et très vexants mails sur la vente de Viagra et autres pilules du genre. J'avais aussi le tout aussi vexant mail ventant telle ou telle technique pour maigrir. Et puis, là, ce matin, enfin un mail original dans cette avalanche de portenwakeries. Oui, voici enfin venue l'heure heureuse où on me drague par mail :-p En fait, je devrais simplement me réjouir qu'on me drague enfin, même pas spécialement par mail :-p Enfin bref, je sais bien que ce mail a été envoyé à plein de gens, que c'est une grosse arnaque, que c'est débile, ... mais moi ça me fait rire et croyez-moi, en ce moment, c'est pas du luxe.

Voici donc le mail en question :

Hello!
I am Natal'ya. To talk about my personal qualities I`l try to look at
myself from aside. So I`m a feminine, charming, romantic, and sweet
girl. Yet as a person I am open-minded, easy-going, kind-hearted. From
the very beginning I try to behave naturally. I dislike lie and
hypocrisy. Kindness and decency are the qualities that are very
important for me and that`s why I value them in myself. I love my
parents very much as they have given much to me and I am grateful to
them.
I have some questions for you if you want to get to know me closer:
* I will be waiting for your reply to
* Are you interested in serious relations with Russian woman?
* Have you ever been to Russia?
* What is important for you in relations and am I right for you?
* Are you planning to visit Russia?
* Would you like to correspond or to talk by phone?
* Why are you interested in Russian lady?
Hope you will tell me about yourself,
kisses from Russia,
Natal'ya

Chère Natal'ya,

Quel bonheur de vous lire de si bonne heure. Comme quoi, le bonheur appartient vraiment à ceux qui se lèvent tôt, comme le disait si justement ce vieil homme à Hiroshima le 6 août 1945 alors qu'il sortait vers 08h15 en sifflant "Little boy" de Paddy Schmidt (on est en droit de se demander comment il a pu siffler l'air de cette chanson qui n'est sortie que bien plus tard mais bref, plein de bonheur à Mr et Mme Chronisme et à leur fille Anna). Oui, le bonheur appartient à ceux qui se lèvent tôt et vous venez, délicieuse perle des neiges, de me le prouver par votre mail.

Aaaaahhhhh le Russie ! Le pays où les habitants n'ont souvent pas les moyens de voyager alors, soucieux du bien-être de son peuple adoré, le gouvernement a eu à coeur de changer régulièrement le nom des villes pour donner aux gens l'impression de bouger sans arrêt. Hier, j'étais à Petrograd et puis, un beau jour, j'ai changé pour Léningrad. C'est pas mal mais il faut s'habituer à cette nouvelle ville, renouer des contacts avec les voisins de file que l'on apprend à connaître devant chez le boucher. Mais je sens que nous ne vivrons pas longtemps là-bas. Il paraît que Saint-Pétersbourg est pas mal . on verra bien (oui, c'est super culturel ce matin sur ce blog :-p ).
Mais vous, frêle naïade de la Volga, où habitez-vous au juste ? Dans cette jolie petite ville de Perm qui s'appelait Molotov et où, à ce qu'on dit, on s'éclate vraiment (oui, autant on peut briller par un peu de culture, autant on peut saccager son image par un humour foireux) ? Où bien êtes-vous de Moscou où le beau renaît des cendres d'une Histoire brûlante (en fait, et je dis ça juste au cas où certains incultes passeraient pas ici, la place rouge est née à la suite d'un terrible incendie et, pour ce qui est du beau, il faut savoir que la place rouge est une des traductions possibles de son nom Russe. En effet, on pourrait tout aussi bien traduire ce nom pas "Belle place". Voilà, vous aurez de quoi frimer un peu au prochain repas de famille) ? Dites-m'en plus, Nathalie, mon nouveau guide dans la vie . (mais pourquoi j'ai envie d'un chocolat chaud moi ???)

Suis-je intéressé par une relation sérieuse avec une femme Russe ? Euh . non :-) Mon coeur est déjà pris mais, je vous en prie, continuez à me faire rire. Vous arrivez si bien à briser la glace.

Non, je ne suis jamais allé en Russie. Parce que, franchement, j'ai toujours eu la faiblesse de préférer la chaleur enivrante des Caraïbes au froid austère de vos terres arides. Même si, je l'avoue, je préfère la vodka au rhum. Mais bon, s'il est vrai qu'avec le second on peut faire un Cuba Libre, je n'ai jamais vu de Moscou Libre avec de la vodka . le jour où ça sera possible, je reverrai sans doute mon jugement.

Est-ce que je veux vous parler au téléphone ? Oh ben oui tiens, je ne savais justement pas comment exploser mon crédit d'appels :-p En plus, ça va être sympa comme conversation . une belle discussion en anglais avec, d'un côté un accent russe à couper à la baïonnette et, de l'autre, un accent belge (si, Gol, j'ai un accent belge !) à couper à la fourchette en plastique qu'on plante dans les sachet de frites. Oui, notre amour me semble possible :-)
Et puis, malheureusement, mon anglais n'est vraiment pas bon. Par exemple, j'ai toujours traduit "To put in" par "Massacrer sans ciller". Avouez que c'est très bête.

Hope you will foutre la paix à ma little personne,
Kisses from ici but pas pour you,
L'Oursin Vert

mardi, novembre 07, 2006

Jet de pshit

Bonjour ami lecteur ! Tu t'embêtes souvent le week-end ? Tu ne sais plus quoi inventer pour t'éclater avec tes amis ? Tu as envie de participer au "Granimportekwa World" ? Et bien prends exemple sur les jeunes dont voici les exploits en vidéo !

Il faut absolument que j'arrête de forcer mon style afin d'avoir l'air jeune, je vais finir sur skyblog :-p

Oui, donc, voici revenus les dingues talentueux qui ont l'étrange idée de jeter leurs canettes vides de toutes les façons possibles et imaginables.

Leurs premiers exploits
La toute dernière vidéo de leurs ouvres

Ce qui est sympa avec cette idée, c'est que tout le monde peut essayer. Donc, ami lecteur, n'hésite pas à m'envoyer les vidéos de tes jets de canettes, je les publierai sans hésiter :-)

L'Oursin Vert

lundi, novembre 06, 2006

T'as vuuuuuuuuuuu ?

C'est elle qui l'a fait !

Oui, je l'avoue, j'avais déjà craqué en succombant à l'appel du "c'est mon bébé le plus beau du monde". Comme un idiot de père béat d'admiration devant sa fille, je m'étais exclamé haut et fort qu'elle était la plus belle du monde (et je le fais toujours). Tous les parents disent ça de leurs enfants. La seule différence c'est que, dans le cas de ma fille, c'est vrai :-)

Parce que c'est vrai qu'on devient bêtes et un peu pénibles quand on est parents. On embête tout le monde avec des "T'as vuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ? Elle a fait un sourire là !!! " "Ah bon ? C'était pas juste une grimace ce truc ?" "Mais noooooooooooooooooooooooooon, je t'assure, elle avait jamais fait ça avant. Elle est formidable ma fille, elle sourit déjà !" "Et elle a du mérite de sourire avec les parents qu'elle a" "Tu dis quoi ?" "Euh … non, rien, elle est belle ta fille" "Oui hein ?".

Et puis après on embête tout le monde avec d'autres niaiseries du genre : "T'as vuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?????? Elle vient de se mettre assise sur son pied gauche !?!? C'est fou ça !". Sans oublier les : "T'as entenduuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?????? Elle a dit 'papa' !!!" "Euh … c'était pas juste 'ragra' ?" "Meuh non, je t'assure, c'était 'papa'. Ma fille dit 'papa' !!!!". Soit dit en passant, pour mon anniversaire qui avait lieu samedi (merci à tous ceux qui y ont pensé, vous êtes top), elle m'a dit "bon anniversaire papa" … et ben c'était le plus beau cadeau qu'on puisse me faire.

Déjà que j'ai souvent tendance à exagérer les choses mais alors là, quand je parle de ma fille, c'est pire. Et les gens qui m'entourent on bien du mérite car je me rends compte à quel point ça peut être pénible.

Et donc, mon "t'as vuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?" du moment, porte sur le tout premier bricolage de ma fille. Vendredi, en allant la chercher à la crèche, j'ai eu la très belle surprise de recevoir son travail de la journée. Et vous voulez que je vous dise ? C'est le plus beau de tous ceux qui étaient là. Sérieusement, c'est pas parce que c'est ma fille mais c'est vraiment la plus douée :-p Depuis vendredi, donc, j'ai, sur la cheminée de la cuisine, un joli champignon fait avec des petits bouchons peints de toutes les couleurs. Mais c'est super bien fait. Même moi, qui suit pourtant un bricoleur de génie comme pourront le dire tous ceux qui me connaissent :-p, je ne sais pas comment on fait ça. Trop forte.

Alors toi, lecteur assidu, si jamais tu viens un jour chez moi et que tu vois un champignon multicolore, n'oublie pas de dire qu'il est le plus beau du monde !

Et vous, vous vous souvenez des bricolages étranges que vous faisiez à l'école ?

L'Oursin Vert

vendredi, novembre 03, 2006

Ca c'est de la voiture

Il est beau le nouveau Picasso.
Non, pas le tableau ... d'ailleurs, est-ce que vous croyez vraiment qu'il puisse y avoir un nouveau « Picasso » ? Non non, ici je vous parle de la voiture. Le Citroën C4 Picasso.

Et ? Vous ne trouvez rien d'étrange ? Cette phrase ne vous choque pas ? Je vous dis « Il est beau le nouveau Picasso » et rien ne vous semble bizarre ? Non, ce n'est pas le fait que je fasse de la pub sur mon blog qui est étrange. Ce qui est étrange, c'est que je puisse dire cette phrase. Vous vous rendez compte ? Je ne suis plus un homme, plus un mec, plus un mâââââle aux muscles tendus par des litres de bière (pour autant que le ventre et le double menton soient des muscles), je ne suis plus un homme, non, je suis un papa ! Je ne dis plus : « Waw, t'as vu la dernière Ferrari ? Elle te pète le 0 à 100 en 3,5 secondes ! » (information non vérifiée et, c'est affreux, je n'ai même pas envie d'aller vérifier). Non, à présent je dis « Il est bien le dernier Picasso (si j'ai pas des réductions après toute cette pub) avec tous ses espaces de rangements, sa suspension réglable et son pare-brise panoramique. En plus, les sièges arrière peuvent facilement libérer du volume, c'est pratique pour la poussette de la petite ».

Dernièrement, je suis allé chez mon coiffeur (il est chauve (oui, je sais, cette précision est inutile, déplacé, absurde, choquante, ... mais elle m'amuse)). Comme à chaque fois que je vais le voir, j'avais pris mon livre afin de passer le temps dans la salle d'attente (je précise que ce n'est pas toujours le même livre, bande de mauvaises langues). Damned, Amélie a accéléré la cadence à la fin de son dernier livre (excellent le dernier Amélie Nothomb, soit dit en passant) et je me retrouve donc sans lecture plus vite que prévu. La bougresse. Je décide donc de prendre une des revues laissées à la disposition des clients. C'est un salon pour hommes donc, forcément, il y a surtout des magazines sur l'automobile. Et là, le seul article que je lis avec attention, c'est celui sur ce nouveau monospace dont je vais arrêter de dire le nom tant que je n'aurai pas une réduction officielle. A peine un regard sur la nouvelle Lotus, même pas plus de deux secondes de considération sur la dernière BMW. Mais alors, sur cette familiale ... toute mon attention ! Ca va mal, je vous le dis.

Aujourd'hui, les premières choses que je regarde dans une voiture, c'est la place à l'arrière et la taille du coffre. Fini l'intérêt porté au couple (le couple du moteur, pas le couple qu'on peut former avec la personne qu'on aime (parce que là, si tu lis ces quelques lignes, ma Elle, sache que je m'y intéresse toujours autant)), à la reprise, à la boîte de vitesse séquentielle, à la taille des jantes, ... Non, aujourd'hui c'est espaces de rangements, place pour la poussette et trucs rigolos pour ma fille tels que le toit vitré pour qu'elle puisse voir le ciel sans avoir froid.

Finalement, elle a raison ma fille quand elle montre ma voiture en disant que c'est la sienne.

L'Oursin Vert

vendredi, octobre 06, 2006

Génération papas

Hier, en allant chercher ma fille à la crèche, je ne suis tombé que sur des papas qui venaient récupérer leurs enfants respectifs (est-il vraiment nécessaire de préciser ce "respectifs" ? Oursin, reprends-toi, on se doute bien qu'ils ne prennent pas des enfants au hasard. Ca serait trop facile, les premiers arrivés prendraient les plus sages et laissant les agités pour les retardataires. Moi, je m'en fous, je suis sûr qu'ils me laisseraient ma fille :-p (ma Chérie, si tu lis ceci, d'abord tu es punie parce qu'on ne peut pas utiliser l'ordinateur à même pas deux ans et puis, surtout, sache que c'est des bêtises tout ça, Papa sait bien que c'est toi la plus formidable et la plus gentille :-) Allez, gime five !)). Qu'est-ce que je disais moi déjà ? Voilà que j'ai perdu le fil de ce billet. Euh, au fait, rassurez-moi, vous ne lisez tout de même pas les conversations que j'ai avec ma fille dans les parenthèses ?

Donc, oui, ça y est, ça me revient … Je constate donc qu'il y a de plus en plus de papas qui viennent rechercher leurs enfants. En fait, il y a de plus en plus de papas qui s'occupent de leurs enfants, tout simplement. On les voit dans la rue avec 50 sacs, trois doudous par poche, la poussette de leur enfant dans une main et celle de la poupée toute rose dans l'autre. Ou bien encore au magasin où ils jonglent habilement avec les bras trop longs de leurs enfants trop tentés, les paquets de couches et les dvd's de Winnie, le dernier Renaud pour jouer encore un peu aux vieux rebelles et un bouquin sur Photoshop pour ce temps libre auquel ils essayent encore de croire.

Et quand je les vois, moi qui suis déjà un vieux papa (ben quoi ?), j'ai une vraie tendresse devant ces visages qui rayonnent sous une tignasse improbable et derrière une barbe naissante, les yens remplis de ces heures trop blanches que les jeunes parents connaissent si bien et l'épaule encore mouillée d'un mordillage ou d'une bavouille artistique. Nos regards se croisent et ils se passent un truc … il y a un lien invisible qui nous unit comme un fil de bave qui nous relierait tous :-) Nos regards échangent alors des mots complices "c'est le pied, non ?" "finalement, la ps3, on s'en fout" "je trouvais ça idiot tous ces parents qui proclamaient leurs enfants plus beaux du monde … sauf que ma fille, c'est vrai, elle est réellement la plus belle du monde" "t'as vu ? ma fille elle dit 'papa cool' !".

Oui, il y a de plus en plus de vrais papas et plus seulement des pères. On a aussi droit au chapitre tendresse et câlins dans l'éducation de nos petits bouts et c'est tant mieux. Ca met un peu de féminité assumée chez les hommes … peut-être même que ça va ajouter un peu plus d'humanité, plus d'amour à ce monde … peut-être … En tout cas, elle est belle aussi quand elle est dans ce sens-là l'égalité des sexes.

Ma Chérie, éteins vite l'ordinateur avant que Papa se rappelle qu'il doit aussi être autoritaire de temps en temps. Mais, d'abord, viens ici et sers fort ton Papa … je t'aime :-)

L'Oursin Vert

lundi, octobre 02, 2006

Je me lève de mal heure

Je n'avais pas prévu de recopier ce billet ici mais bon ... après tout, pourquoi pas ?

Pourquoi sommes-nous aussi peu doué pour le bonheur ? Comment se fait-il que ce soit toujours le malheur, la peine, les tensions, les complications qui nous attirent ? Est-ce vraiment le bonheur que nous recherchons pour être à ce point facile à détournés du chemin qui y mène ? Car, finalement, nous sommes nombreux à savoir comment être heureux. Oui, nous avons ça au fond de nous. Mais nous n'y arrivons pas. Pourquoi ? Est-ce que le bonheur nous fait peur parce que nous en avons une mauvaise idée ? Avons-nous la certitude que le bonheur est un lac tellement calme qui fnit par devenir morne ... monotone ... ennuyeux ? N'est-ce pas étrange de penser ça alors que le bonheur peut justement être fou, beau, surprenant, enrichissant ?

Pourquoi restons-nous dans des situations qui ne nous plaisent pas ? Dans des vies qui ne nous conviennent pas ? Par habitude ? Par manque de courage face à la tâche qui nous attend si on veut changer les choses ? Mais alors, tenons-nous vraiment au bonheur si on se décourage si facilement ?

Est-ce qu'on ne pourrait pas juste une fois essayer le bonheur ? Juste y goûter ? Donner une chance à notre vie, lui laisser être plus simple et plus belle ? Vous allez sans doute me dire que le bonheur n'est pas si simple à atteindre mais ... en êtes-vous si sûrs ? Avez-vous vraiment cherché en vous-même la réponse à cette question : qu'est-ce que le bonheur ?

Et si on essayait d'être heureux ?

L'Oursin Vert

Vas-y Marcel

... t'es plus inspiré que moi (et surtout beaucoup plus expiré mais peut-on vraiment dire ce genre de chose ?) :

«Il en est des plaisirs comme des photographies.
Ce qu'on prend en présence de l'être aimé n'est qu'un cliché négatif, on le développe plus tard, une fois chez soi, quand on a retrouvé à sa disposition cette chambre noire intérieure. »
Marcel Proust

L'Oursin Vert

mardi, septembre 19, 2006

Lettre à un ange

A toi, mon ange gardien, mon étoile, toi que la mort a voulu pour elle seule,

Permets-moi de t'installer un instant en face de moi dans mes pensées. Prends donc ce banc en face du mien, j'ai besoin de te parler. En fait, je crois que j'ai surtout besoin de t'entendre. D'ordinaire, quand tu viens dans mes pensées, ton sourire suffit à me dire ce que j'ai besoin de savoir. C'est comme si le chemin à suivre s'éclairait dés que tu arrives.

Tu m'as tant appris. Tu m'as appris la douceur, l'amour, le sourire, la simplicité. Tu m'as appris que donner était la plus belle façon d'aimer. Tu m'as montré que les choses sont futiles et sans intérêt, que tout ce qui compte vraiment, ce sont les gens qu'on aime. Tu m'as enseigné par l'exemple que le temps était précieux et qu'il fallait donc le réserver à ceux qui comptent vraiment pour nous. Tu m'as ainsi appris, en silence, que la rancune n'avait pas sa place en amour et en amitié. Tu m'as fait comprendre le sens du mot pardon. Tu m'as aussi appris qu'il fallait savoir prendre sur soi pour faire le premier pas dés lors qu'une tension voulait s'insérer entre une personne chère et soi.

Tout ça, tu me l'as appris sans un mot, simplement en appliquant tous ces principes. Même quand la mort t'appelait en t'infligeant milles douleurs, tu as donné à ceux que tu aimais. Je suis fier et heureux d'avoir fait partie de ceux-là. Et j'ai vu le bonheur dans tes yeux. C'est ça qui m'a montré que tu avais raison et que ta philosophie était la seule valable. Ta tendresse et ta générosité étaient exemplaires. Ce sont tous ces préceptes que j'essaye de suivre depuis toi. Bien sûr, je le fais de façon très modeste et je suis loin d'avoir ton talent dans le don. Mais j'essaye d'aimer comme tu me l'as enseigné sans vraiment le savoir. Tu m'as aidé tant de fois. C'est pour ça que tu es mon ange; tu es toujours là, près de moi ... en moi ... et tu guides mes pas quand je ne vais pas bien ou que je suis perdu.

Merci.

Mais si je te fais venir ici aujourd'hui, c'est parce que je n'y arrive plus. Je doute. Pourquoi ça ne marche plus ? Pourquoi ne suis-je pas heureux ? Quand je regarde mes yeux, je n'y vois que des torrents de larmes retenues. Pourquoi mon visage ne s'éclaire-t-il pas du bonheur que j'ai lu sur le tien ? Pourquoi ça fait si mal ? Pourquoi donner me vide alors qu'il te remplissait de milles choses merveilleuses ? Pourquoi ça fait si mal ? Dis-moi, je t'en prie. Indique-moi ce que je dois faire. Donne-moi encore la force de donner et de trouver mon bonheur dans ce don. Aide-moi à me convaincre qu'être aimé est une chance et qu'aimer est un bonheur. Aide-moi, je t'en supplie. J'ai tant besoin de toi ...

lundi, septembre 18, 2006

La griffe l'y lit

Elle porte sur elle les traces de sa souffrance. Les coups de griffe que la vie lui assène sont gravés à jamais sur ses bras. Certains en auront peur, d'autres ne comprendront tout simplement pas et ne chercheront pas à comprendre. Mais qu'y a-t-il vraiment derrière ces cris silencieux ? De la rage ? De la tristesse ? Un appel au secours ? Une envie de mourir ? Le résultat d'une lutte contre elle-même ?

Regardez … ma carapace est épaisse, certes, la vie m'a obligée à me défendre … mais regardez, il y a moyen de la fendre … regardez mes bras … regardez comme j'ai lutté moi-même contre ce bouclier qui me pèse et qui m'empêche d'avancer … regardez les traces de ce combat entre mon envie de m'ouvrir aux autres et ma peur de laisser quiconque me blesser encore … encore ... tant de blessures qui n'ont laissé aucun trace apparente … mais les blessures invisibles sont les plus douloureuses, ce sont celles qui nous suivent le plus longtemps. J'ai peur de vous … mais j'ai besoin de vous. Comment vivre avec cette ambivalence ? Comment m'y retrouver dans ce paradoxe ? J'ai besoin de vous … besoin que vous entendiez les mots que je n'arrive pas à dire … besoin que vous me compreniez dans mes silences … besoin que vous trouviez ma douceur dans la nuit opaque de ma rage mal destinée … besoin que vous preniez cette main que je tends maladroitement et que je ne montre pas …

Combien de larmes rouges sur ses bras tendus ? Combien de brumes de souffrance à traverser ? Combien de battements forcés d'un cœur qui n'en peut plus de n'avoir personne à qui donner son amour ? Combien de temps, encore, avant que quelqu'un ne se rende compte que derrière les griffes, pleure une rose belle et délicate ?

L'Oursin Vert

vendredi, septembre 15, 2006

Toc toc toc ! C'est le fou !

Je ne suis pas fou !

Mais des fois, je me pose tout de même des questions. Il m'arrive de me demander si je ne suis pas un peu dingue … voire même complètement dingue ! Givré. Maboule. Taré. A l'ouest. Frapadingue. Oufguedin. Secoué du bocal. Agité des hémisphères. Débranché des synapses. Intellectuellement de guingois. Moralement bancal. Psychologiquement branlant (euh … non, pas de commentaire). En plein tangage neuronal (petit clin d'œil à Bracklilie qui a succombé, ce matin, à un tangage bien trop violent). Oui, parfois, j'en viens à me demander si je suis vraiment sain d'esprit (de corps, je sais que non, pour les raisons alimentaires évoquées récemment).

Bon, fou amoureux, ça je sais que je le suis et ça ne me tracasse pas vraiment. En tout cas, ça ne me fait pas faire de grands détours quand je passe près d'un asile. La folie d'amour est sans doute la plus terrible, la plus destructrice, la plus bouleversante mais elle n'en reste pas moins espérée de tous et appréciée des quelques rares malades. J'irais même jusqu'à craindre quiconque trouverait un remède contre cette terrible folie qui s'est emparée de moi. Le premier qui ose toucher à ma folie d'amour, je le bouffe !

Non, ici je parle de la vraie folie, de celle qui passionne et nourrit tous les psy (sauf les psychopompes qui sont, eux, employés de la sncb et autre ratp). Cette folie qui vous transforme en aimant à doigts … plus moyen de marcher dans la rue sans que les gens vous pointent de leur arrogance en grinçant bêtement quelques railleries abjectes (ça sent le vécu, non ?). Cette folie qui vous range dans cet énorme sac des "pas normaux".

Mais qu'est-ce qui peut bien me faire penser que je suis fou ? Et bien voici quelques exemples :

Il y a quelques années, l'animateur Arthur présentait sa toute première émission à la télé. Ca s'appelait "Emission impossible". Je n'aime pas Arthur et j'ai détesté cette émission. Oui, vous allez me dire que, jusque là, ça serait plutôt une preuve de bon goût et d'esprit sain. Certes. Sauf que je les ai toutes regardées ! Je les enregistrais pour pouvoir me les repasser. Et durant le visionnage, je ne cessais de répéter : "mais que c'est con". Et pourtant, j'ai regardé chaque seconde de ce massacre. Je crois même que, si ça repassait, je serais de nouveau au rendez-vous face à mon écran.

Je n'aime pas les tomates crues. Mais pas du tout. C'est le genre d'aliment qui pourrait réellement me rendre malade si je devais en manger plus d'une bouchée. Et bien pourtant, régulièrement, j'en mange. Pas toute une, non, juste une bouchée. Je sais que je déteste mais il faut tout de même que je goûte à nouveau. Et, à chaque fois, c'est le même dégoût (j'en viens même à me demander si ce n'est pas ça qui entretient un peu mon aversion pour ce fruit). En fait, ça m'arrive avec d'autres aliments et d'autres plats (et même certaines boissons.). Je n'aime pas, je n'aimerai jamais … mais il faut tout de même que j'essaye.

Chaque matin, quand j'arrive au travail, je serre ma voiture. Ensuite, de mes petits pas hésitants, je vais vers le bureau. Une fois que je suis arrivé à l'intérieur, une question me vient : "ai-je bien serré ma voiture ?". Suite à quoi, une réponse ferme vient me heurter l'évidence : "mais bien sûr !". Et là commence la torture, la dispute dans ma tête, la guerre entre ma certitude et une cavalerie invincible de doutes. Mais je tiens bon et gravis, non sans peine, les marches qui mènent au deuxième étage où j'officie. En plus, j'ajoute volontairement des arguments pour tenter d'influencer l'issue de cette rixe intérieure : "je ne vais pas ressortir pour vérifier, il pleut comme pas possible", "j'ai même appuyé deux fois sur le bouton de verrouillage", "je ne peux pas faire attendre d'avantage mes mails, ça serait inconvenant" (oui, bon, c'est vrai que le dernier argument est un peu faible dans la mesure où je commence à travailler à 6h00 du matin. Mes correspondants n'étant généralement pas levés à cette heure-là (sauf ma petite Gol qui est plus nocturne que son hibou), les réponses peuvent attendre). Et, à chaque fois, je ressors, bravant à nouveau la pluie et le froid, me traitant d'imbécile tout le long. Une fois près de ma voiture que je vois soupirer, lasse de cette comédie, je constate que les portes sont serrées. Je repousse tout de même sur le bouton de verrouillage et m'en retourne au bureau, les épaules tombantes, le pas mou de celui qui vient de perdre.

Si ce n'est pas symétrique, ça m'agace. De temps en temps, quand ma raison est partie se coucher, je suis pris d'une sorte de TOC (Trouble Obsessionnel du Comportement). Par exemple, je plie le petit doigt de la main droite sans autre raison que … euh … ben sans raison du tout en fait :-) Mais bon, ça arrive certainement à tout le monde. La plupart du temps, on ne s'en rend même pas compte. Sauf que moi, si. Et je n'aurai pas l'esprit tranquille tant que je n'aurai pas fait exactement le même mouvement avec le petit doigt de l'autre main. Là, par exemple, en écrivant cela, mon pouce droit est venu se mettre entre deux touches du clavier (entre la barre d'espace et le Alt Gr). Et bien j'ai dû faire la même chose avec mon pouce gauche de l'autre côté de la barre d'espace. De là, vous allez être tentés de me demander : "Et si tu ne le fais pas ?". Et bien la question ne se pose même pas. Il faut que je le fasse, c'est tout. Pas possible de lutter contre ça. Toute mon attention va être hypnotisée par ça et je ne pourrai rien faire d'autre tant que je n'aurai pas cédé. Bon, je vous rassure, au quotidien ça ne se remarque même pas. Je le fais de plus en plus inconsciemment et ça ne me pourrit pas vraiment la vie (pas peur, mon Amour, la vie avec moi n'en reste pas moins … euh … supportable) :-)

Autre exemple de ma folie que l'Ami connaît bien :-) Je ne supporte pas que quelqu'un lise un livre ou écoute un cd que je viens d'acheter avant que je ne l'aie lu ou écouté. C'est impossible. Si quelqu'un a le malheur de ne faire même que l'ouvrir, ça me rend malade. Encore dernièrement, j'ai acheté un livre et quelqu'un l'a lu avant moi. Et bien je ne veux plus lire le livre en question. C'est bête parce qu'il avait l'air bien :-p Espérons que quelqu'un l'adapte au cinéma.

Et vous ? Ca vous arrive de vous dire que vous êtes fous ? Avez-vous parfois des doutes quant à votre équilibre psychologique ? (Parce que moi, pour certains, oui :-) ).

L'Oursin Vert (en plus, il paraît que le vert est la couleur des fous)

jeudi, septembre 14, 2006

La Deedee, Princesse du blog

Oooohhhh le joli petit billet. Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait aussi court. Pardon ? Comment je peux dire que le billet est court alors que je n'en suis qu'aux toutes premières phrases ? Euh … mon chromosome spécial "Madame Irma" :-) Et puis, surtout, je n'ai pas grand-chose à dire.

Je tenais à vous parler d'un blog que je lis chaque jour avec un réel plaisir. En fait, il me fait un peu penser à celui de notre Prout-Prout adorée (reviens vite chère voisine). Il s'agit du blog de Deedee : La vie trépidante et truculente d'une parisienne à Paris. L'auteur nous offre, sous la caresse experte de sa plume, des billets tantôt drôles, tantôt culturels avec toujours un ton très agréable, léger et captivant. Vous y découvrirez Paris, certes, mais aussi les petites choses de la vie qui, une fois passées par son regard légèrement décalé, nous apparaissent comme étant autant d'occasions de nous amuser.

Aujourd'hui, Deedee fête le 500ème billet de son blog. Joyeux anniversaire à elle, donc, et longue vie à cette parisienne à Paris.

L'Oursin Vert

mercredi, septembre 13, 2006

Miam, Slurp et autres Burp

Pourtant ça doit être bon si c'est bien préparé.

Ce matin, à la radio, il parlait d'une étude menée par Test-Achats (notre "60 millions de consommateurs" à nous) sur les habitudes alimentaires des belges. Ils annonçaient, d'un air grave, que 60 % des belges avaient une mauvaise alimentation. Ca va surprendre ceux qui me connaissent bien mais … je ne me suis tout de suite concerné :-) J'étais même sur le point de m'inscrire fièrement dans les 40 % de bons élèves. Mais j'ai été coupé dans mon élan de grande naïveté lorsque le présentateur a approfondi le sujet en parlant des points qui permettaient de déclarer quelqu'un comme étant un mauvais mangeur.

- Les fruits … la majorité n'en mange pas 5 par jour.

Euh … je ne suis même pas sûr de pouvoir citer 5 fruits différents :-p Bon, j'exagère mais c'est vrai que je n'en mange pas du tout si ce n'est en jus. A moins, bien sûr, qu'on ne compte les fruits oléagineux (cacahuètes, noix, …).
Tiens, en parlant de fruit, ça me fait penser à cette phrase de Philippe Geluck, ou plutôt de son personnage le Docteur G, à qui on demandait s'il était vrai que les vitamines étaient surtout concentrées dans la peau des fruits : "C'est tout à fait exact, sauf pour la noix de coco".

- Les légumes … la majorité, encore elle, n'en mange pas un par repas.

Un par repas ???? Est-ce à dire que je dois mettre des choux de Bruxelles sur ma tartine de Nutella (au fait, il y a des noisettes dans le Nutella … vous êtes sûr que ça ne peut pas augmenter mon compteur de fruits ?) ?
Autrement, je l'avoue, je ne mange pas de légumes. Mais bon, franchement, vous trouvez ça bon vous ? Y a-t-il un réel plaisir à manger de la salade ? Est-ce vraiment agréable d'ingurgiter des cuillères d'épinards à la crème ? Est-ce vraiment plaisant de déguster des salsifis ? Le seul légume qui retienne vraiment mon attention, c'est le chou. Et encore, uniquement quand il a la décence de se faire choucroute :-)

- Les sucreries … cette terrible majorité en mangerait beaucoup de trop.

Ah ben là, ça va. Je n'aurai peut-être pas la dernière place, au fond près du radiateur, dans la classe des mangeurs belges. Je ne bois que de l'eau et ne mange aucune sucrerie.

- Le sport … la majorité, qui n'en finit pas de faire honte à notre pays, n'en fait pas.

Ouf, de justesse. Si cette étude avait été faite et révélée deux ou trois mois plus tôt, j'aurais été compris dans le lot. Mais là, ça va, je fais un peu de sport. Ca veut dire que je peux reprendre 2 fois des frites ?

En fait, le problème c'est que ce qui est bon pour la santé est rarement très agréable sous mes petites papilles. Entre un steak sauce au Roquefort et une salade aux tomates, mon choix est vite fait. Mais pourquoi ? Comment ça se fait que je n'aime pas les brocolis, les salsifis, les choux de Bruxelles, les petits pois, les carottes, les betteraves, le chou rouge (je sais que cette énumération est pénible mais c'est important au cas où celle que j'aime passerait par ici et qu'elle aurait envie de me cuisine quelque chose :-p ), les épinards, les tomates crues (là c'est super important de préciser parce que, autrement, j'adore tout ce qui est à base de tomates : sauces, potages, …), euh … je crois que c'est déjà pas mal comme ça (c'est bon, mon Amour, tu les as tous notés ?) alors que j'adore les pâtes, la viande, le poisson, les crustacés (pas super exotiques non plus, faut pas déconner), les frites, le chocolat, la charcuterie, les bonbons (non non, je ne me suis pas trompé. J'adore les bonbons mais je n'en mange pas en ce moment), les glaces, les pizzas, le fromage, les lèvres de Elle (euh … je m'égare là, pardon), … Bref, toutes ces choses qui font bondir les nutritionnistes et qui empêchent ceux qui en abusent de le faire (bondir) :-p ? (oui, ça va vous surprendre ce point d'interrogation mais, souvenez-vous, il y a de ça longtemps, cette phrase commençait sous forme de question) Hein ? Comment ça se fait ?

Dites-moi que je suis le seul … dites-moi que 100 % des gens de ce blog ne font pas partie des 60 % dont je parle (et pour d'autre raison que de basses considérations de nationalité).

L'Oursin Vert

lundi, septembre 11, 2006

Oh oui ma poule, picore-moi !

Le blog est en marche et rien ne pourra l'arrêter.

Hum, oui, bon, c'est vrai, je l'avoue, c'est un peu pompeux comme entrée en matière mais je ne savais pas quoi écrire pour commencer ce billet.

Les blogs … En préparant ce billet (comment ??? l'Oursin prépare ses billets ? Ben on ne dirait pas), j'avais essayé d'estimer le nombre de blogs que je suis de façon assidue. "Une vingtaine ou peut-être même une trentaine", m'étais-je dit. Là, je viens de les compter et c'est une soixantaine ! On s'étonnera après ça que je passe un temps fou à lire et écrire sur le net. Mais, du coup, je passe nettement moins de temps à lire des articles plus profonds qui traitent de grands sujets d'actualité (oué l'autre, comment il se la pète). Et vous savez quoi ? J'ai l'impression de ne pas être le seul.

Nous sommes entrés dans une ère de zapping. On s'intéresse aux anecdotes, aux petites histoires, aux morceaux de vie, passant d'un sujet à l'autre très très vite. Combien de fois n'ai-je d'ailleurs pas vu des "j'ai pas lu parce que c'était trop long" face à des textes qui devaient faire à peine plus d'un page A4. Alors, effectivement, nous avons beaucoup d'informations mais nous picorons. Notre culture est une poule :-) On connaît d'avantage les histoires que l'Histoire. Les dernières amours de Zoé (ce n'est qu'un exemple, je ne connais pas de Zoé) n'ont aucun secret pour nous alors que nous ignorons complètement ce qui se passe au Liban et au Togo en ce moment (à moins que Zoé ne sorte avec un Togolais ou un Libanais, bien entendu).

Le danger d'un tel esprit picoreur n'est-il pas qu'il finisse par influencer nos rapports aux autres ? N'allons-nous pas vers une collection de contacts superficiels sans jamais prendre le temps de vraiment connaître les gens ? N'est-on pas sur le point d'entrer dans un monde de quantité et non de qualité ? "Je suis aimé parce que ma liste de contacts msn est super longue … bon, je ne connais pas le prénom de chacun d'eux et j'ignore totalement ce qu'ils aiment dans la vie mais … euh … ils me donnent l'impression d'exister. "

Personnellement, je préfère avoir 4 ou 5 vrais amis plutôt que des dizaines de "copains" (en plus, ça coûte moins cher en coca et knacki). En cas de coup dur, je suis sûr qu'ils seront là pour moi et, s'ils ont besoin de moi, je saurai être pleinement disponible pour eux. En plus, comme je les connais vraiment bien, je pourrai leur tendre la main qu'ils attendent. Ils n'auront même pas besoin d'appeler à l'aide, je verrai leur détresse.

Non à la génération "poule" ! ;-) Arrêtons de picorer les gens et revenons à l'essentiel.

L'Oursin Vert

mardi, septembre 05, 2006

Ma quête

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.

(Jacques Brel)

L'Oursin Vert

jeudi, août 31, 2006

Nous nous engluons

Jeudi 31 août, c'est la St Blog. Bonne fête à tous les blogs. Et à l'occasion de cette journée très spéciale, j'ai l'honneur, le privilège immense, la joie incommensurable, le bonheur tellement grand qu'il vient chatouiller les aisselles du supportable … d'accueillir le gluon des blogs. Cher gluon des blogs, bonjour.

"Bonjour mon cher Oursin. Le plaisir d'ici être, immense dans mon cœur est"
"Hum, euh, ami gluon, malgré tout le respect que je vous dois, sachez que vous faites super mal Yoda"
"Ah ? Bon ben pis tant alors"
"Alors, cher Gluon du Blog, j'ai cru comprendre que votre fête était célébrée d'une façon très originale"
"En effet, cher Oursin dont le talent me laissera toujours pantois, ma fête est célébrée mondialement dans le monde entier et sur toute la terre à l'échelle planétaire. "
"Mais que se passe-t-il exactement à l'occasion de votre fête ?"
"Et bien, Oursin, mon Amour, toi que je lis avec la gourmandise suave d'une jeune esthète qui découvre la tendresse au fil de tes mots si enivrants, ma fête est l'occasion, pour chaque blogueur, de faire découvrir 5 autres blogs à ses lecteurs assidus."
"Hum … euh … gluon du blog … vous pouvez enlever votre main s'il vous plaît, ça me gêne énormément."
"Euh, oui, pardon"
"Et votre pied aussi"
"Hum … désolé"
"Et bien, cher gluon du blog, merci pour toutes ces explications et, une fois de plus, je vous souhaite une très bonne fête."
"Merci mon Oursinet d'amour"

Le BlogDay ! La journée mondiale du blog. Très franchement, au début, je me suis demandé pourquoi on avait inventé une telle journée. Si encore on avait instauré la journée mondiale sans blog, j'aurais compris. Ca aurait été une façon de lutter contre la pollution sonore engendrée par les cliquetis incessants des claviers maltraités. Mais là … la journée mondiale du blog … je ne voyais pas. Et puis j'ai entendu parlé de cette idée de 5 blogs à vous faire découvrir et je me suis dit "ben pourquoi pas mon cochon?" (oui, je m'appelle comme ça dans l'intimité de ma voiture). Bon, j'avoue qu'au moment précis où j'écris ceci je n'ai pas la moindre idée de ce que je vais bien pouvoir mettre comme blogs mais bon, je me lance, pas peur des défis l'Oursin :-)

Alors, tout d'abord, je me dois de vous parler d'un blog que je lis avec beaucoup d'attention. Son titre ? La noblesse hongroise. Il s'agit du blog d'une amie et on y trouve (dans le blog, pas dans l'amie) plein de choses. Bien sûr, il y a les inévitables photos d'amis (cherchez pas, je n'y suis pas) mais il y a aussi des articles vraiment très intéressants sur des sujets aussi variés que : les grands de ce monde, les différentes formes de la pensée, le guide des mauvais achats en matière de sous-vêtements, …. Enfin bref, un blog à découvrir.

Une dessinatrice et coloriste bourrée de talent. Elle s'appelle Emilie Decrock et j'adore vraiment ce qu'elle fait. Un travail où l'enfance et l'onirisme se croisent pour donner des images très tendres. Bon, le blog ne bouge pas énormément pour l'instant car elle est super occupée (et tant mieux pour elle d'ailleurs, elle le mérite) mais je suis certain qu'elle va bientôt revenir.

Prenez un peu d'Italie, une bonne dose d'écriture élégante et une grande rasade de talent culinaire et vous obtenez … ma dolce vita ! Un blog que je consulte avec gourmandise et que je vous recommande chaudement. A déguster sans aucune modération. Par contre, comme c'est moi qui vous donne le lien, vous serez obligés de m'inviter si vous réalisez une des recettes de ce blog :-)

Le principe de la journée du blog, c'est aussi de vous faire découvrir des blogs qui ont d'autres centres d'intérêt que moi. Et bien là, c'est le cas. L'auteur de ce blog, Ma vie est une bande dessinée, est très loin de moi. Et pourtant … j'adore. Quel talent cette Cha ! Quelle dérision ! Un vrai bon blog.

Et, finalement, toujours très loin de moi dans la mesure où je ne suis pas blonde, voici l'excellent Journal d'une blonde. Enormément d'humour dans ce blog vraiment très bien écrit.

Pour plus d'infos sur ce fameux BlogDay, je me dois de vous donner ce lien et encore celui-ci qui est LE site officiel de cette journée

Bonne fête à tous les blogs en général … et à mon blog chéri en particulier :-)

L'Oursin Vert

mercredi, août 30, 2006

Toc toc toc ! Entrez !

Je vous ai déjà parlé de mon chien ? Non ? Vous êtes sûrs ? Ouf, vous me rassurez alors parce que je n'ai pas de chien.

C'est étrange, au début de ce blog, je pensais surtout parler de choses très éloignées de moi. Je m'imaginais reprendre une vieille habitude (Anita et l'Ami doivent s'en souvenir) en commentant des faits d'actualité, en vous rapportant des informations glanées au fil de mes lectures webspheriennes. Et, finalement, ce blog est de plus en plus une fenêtre ouverte sur ma pauvre petite personne pourtant très (trop ?) pudique. Et vous savez quoi ? Ben ça me plait :-) Comme me le disait très justement l'Ami (que je vénère, que j'admire, que j'aime, que j'adore, que je ne remercierai jamais assez, que je ne mérite pas (euh … ouais, là je sais pas … faut pas pousser non plus)), je suis plus ouvert qu'avant (non, ce n'est pas cochon … ça n'a rien à voir avec le fait que je me retrouve sous la douche avec lui tous les week-ends (à bien y réfléchir, je me demande si c'est bien utile que je parle de ça moi :-p )).

En fait, je crois que ce qui me plaît, c'est d'avoir vos commentaires. J'aime bien sentir vos regards se poser sur la peau nue de mon âme, la caressant de vos ressentis délicats (euh … je ne sais pas ce que vous allez vous imaginer là mais allez-y doucement, faut pas vous exploser le palpitant (surtout toi, le nouveau, quand on est un papy il faut se ménager)). Il y a sur ce blog des gens qui comptent beaucoup pour moi (oui, toi qui n'a pas encore posté mais qui me lit depuis hier, je parle aussi de toi) et avoir leurs avis, vos avis, ça m'apporte beaucoup (si après ça tu ne commentes pas, je ne comprends plus rien). En plus, en parlant aussi ouvertement de moi, ça vous incite, pour ma plus grande joie, à vous ouvrir aussi. C'est ainsi que quelques mots d'Amour sont à présent gravés à jamais en ce lieu. Je suis très heureux de la tournure que ça prend.

Je tenais donc à vous remercier pour tout. Merci d'être ici et de me suivre. Merci de m'offrir votre temps. Merci de me lire … et de me comprendre. Merci de m'écrire. Merci de me pousser régulièrement à écrire (je vais devenir un expert dans le dessin de mouton si ça continue). Merci de vous ouvrir à votre tour. Et puis …

Un merci spécial à celle qui fait naître tant de belles choses dans mon cœur. C'est grâce à elle que je suis un peu plus en paix avec moi-même. Grâce à elle que je n'ai plus peur de plonger dans les profondeurs de mon cœur pour y puiser les mots que j'écris. Grâce à elle que j'ai envie de sans cesse réinventer mes "je t'aime". Grâce à elle que j'écris avec le sourire … et c'est comme au téléphone … on remarque quand quelqu'un écrit avec le sourire. Oui, un merci spécial à toi. Je t'aime

Et mon chien dans tout ça ? Rassurez-vous, il n'a pas souffert. De toute façon, il n'existait pas alors il s'en fout d'être mort.

L'Oursin Vert

lundi, août 28, 2006

Quel Bo Tree !

La solitude, c'est quand Elle n'est pas là.

J'ai longtemps aimé la solitude. Tous ces moments où on se retrouve face à soi. Je me souviens encore de ces longues heures passées dans ma chambre, lampe éteinte, musique de circonstance (énervante quand j'étais énervé, douce quand j'étais juste un peu mélancolique; comme si la musique devenait le prolongement de mon humeur). Je me plongeais alors dans un monde rien qu'à moi, une longue introspection qui ressemblait à une sorte d'inventaire dans une boutique fantastique, faite de milles choses sans grand lien entre elles. En tête à tête avec moi-même. Ca me permettait de faire le point, de réfléchir sur ce que je vivais et, surtout, sur ce que je voulais vivre. Parfois, cette solitude n'était même pas une longue apnée dans le monde nébuleux de mes réflexions profondes. Non, parfois c'était juste une grosse crise d'autisme, une façon de se couper du monde, de s'isoler dans une bulle de rien. Quand tout autours devient bruit, il est bon de se fabriquer son propre silence.

Ces différentes solitudes m'ont généralement fait beaucoup de bien. J'en suis toujours sorti plus serein, plus sûr de ce que je voulais et de ce que je ne désirais absolument pas. C'était mon bo-tree à moi (le bo tree est l'arbre le plus vieux du monde. A l'origine, il s'agit de l'arbre au pied duquel Bouddha s'est élevé spirituellement. Aujourd'hui, en Inde, au Sri Lanka, … on trouve plusieurs de ces arbres et certains s'y installent pour entrer en méditation. Le Bo Tree ("Bo" venant donc de Bouddha) est donc un endroit où l'on médite et où on s'élève spirituellement). Oui, cette solitude-là, je l'aimais au point de la rechercher. Une sorte de remontée nécessaire à la surface pour respirer … même si là, j'avais d'avantage l'impression de plonger loin du monde en surface. C'est peut-être pour ça que je suis un animal marin, je respire dans les profondeurs.

Aujourd'hui, le mot solitude a pris un tout autre sens. La solitude, c'est quand Elle n'est pas là. Quand le manque d'Elle me ronge. Quand je suis seul face au souvenir d'Elle. Quand ses mots passés tournent sans cesse dans mon esprit et dans mon cœur jusqu'à me rendre fou. Quand ma peau la réclame. Quand mes yeux la pleurent. Quand mes lèvres la murmure dans le vide. Et cette solitude-là, je ne l'aime vraiment pas. Elle me torture, me ronge, m'use, me rend maussade.

Mon Bo Tree a déménagé, il se trouve à présent entre ses bras.

Vivement que je sois de nouveau près d'Elle.

L'Oursin Vert

vendredi, août 25, 2006

Ecris-moi quelque chose

Oh ? Un mouton !

Il y a quelques temps, j'ai lu une bande dessinée dont le titre m'échappe. Les gags se déroulaient tous dans l'autre monde, dans l'après, dans cette pièce qui se trouve juste derrière la porte du dernier soupir. Bref, tout se passait dans le monde des morts. Dans une des planches, on voyait un petit garçon (mort, donc, comme tous les personnages) regarder un aviateur tomber (oui, les nouveaux arrivants entraient par le ciel. D'ailleurs, ça me fait penser que j'ai eu tort de parler de "porte du dernier soupir" alors que j'aurais dû parler de trappe). Le petit garçon s'approche du nouveau venu et lui demande "Dessine-moi un mouton". L'aviateur, d'abord un peu décontenancé, s'exécute en griffonnant sur un bout de papier. Il tends son croquis vers le petit bonhomme et là on découvre, en même temps que lui, un dessin de cercueil. Et l'aviateur d'ajouter "il est dans la boîte".

Mais où veut-il en venir cet Oursin ??? C'est quoi cette histoire morbide ? Va-t-il nous parler de mort ?

Euh … non, pas spécialement, c'est juste que cette histoire de mouton m'a fait penser à ça. Bon, le Petit Prince me fait également pensé à la chanson de M : "J'ai aimé une fleur … Elle m'a appris l'amour" ainsi qu'à celle de M. Farmer (que de M !) : "Dessine-moi un mouton, le monde est triste sans imagination".

Ca se voit que je tourne en rond dans ce billet ? Oui ? C'est normal. En fait, je cherche un sujet, un chemin à explorer, un paysage à vous dessiner, une idée à creuser. Mais je n'y arrive pas. Ou plutôt, je n'en trouve qu'une seule. Elle. J'ai juste envie de vous parler encore et toujours d'Elle. Comment pourrait-il en être autrement alors qu'Elle est de toutes mes pensées ? Comment pourrais-je vous raconter toutes ces histoires qui courent dans mon imagination alors que la seule qui compte c'est celle où nous sommes, Elle et moi. En fait, j'ai beau lutter pour vous écrire autre chose que ce que je ressens pour Elle, je n'y arrive pas. Bon, je pourrais vous parler d'Elle mais je sens que ça va finir par vous saouler.

Pourtant …

Bon, je vous en parle un peu ? Ok, mais juste un peu alors.

Avant de la rencontrer, je me disais qu'il y avait deux sortes d'Amour. Celui qu'on ressentait, qu'on vivait, qu'on entretenait éventuellement (la présence de K dans ce monde me pousse à ajouter le "éventuellement"). Et puis, d'un autre côté, il y avait l'Amour des poètes, des artistes, des romantiques … celui qui était magnifique et qui faisait briller les yeux de ceux qui y songeaient sans toute fois vraiment y croire. Entre ces deux visions de l'Amour, il y avait la vie, le quotidien, les contraintes de la réalité, le temps qui passe, bref, toutes ces choses dont on finit par se servir comme excuse pour justifier l'abandon d'un couple. Et bien, depuis elle, je sais que l'Amour, le beau, le vrai, celui qui fait bondir le cœur, celui qui rend fou, celui qui fait sourire sans arrêt, celui qui rend heureux, tout simplement, celui-là, existe vraiment. Ben voilà quoi … je vais peut-être relire Baudelaire autrement à présent …

L'Oursin Vert

jeudi, août 24, 2006

Zapouillette

Ceci n'est pas un mouton.
Oui, j'en conviens, la première phrase de ce message n'est pas super claire. Mais bon, la personne visée comprendra. Euh … ou peut-être pas en fait, je sais pas. Bref, mois je me comprends, c'est déjà pas si mal que ça.

Ceci n'est donc pas un mouton mais juste une compilation de oufguedineries glanées au hasard de mes promenades électroniques sur la toile (vu la taille de la toile, je ne suis pas pressé de voir l'araignée).

Tout d'abord, un extraterrestre. C'est un de ces rares autistes surdoués. Façon Rainman mais qui ne pète pas forcément dans les ascenseurs. Et la particularité du mec que vous allez voir, outre le fait qu'il dessine extrêmement bien, c'est qu'il a une mémoire visuelle exceptionnelle. En voici donc la preuve.

Ensuite, voici un tour de magie très spécial. Bon, vous l'avez certainement déjà vu parce que ça commence à beaucoup tourner sur Internet mais, pour ceux qui seraient passé à côté, ben la voilà.

Ah oui, alors là, c'est assez bluffant. En fait, si la fille que vous allez voir avait 10 ans de plus, elle aurait juste été une chanteuse à voix de plus et elle n'aurait certainement pas retenu mon oreille. Mais là … ben elle a 11 ans et … waw . Bon, je suis sûr qu'elle ne dit pas aussi bien "3 Suisses" que ma fille mais bon, c'est la plus douée du monde ma fille.

Le dernier … euh … comment vous en parler ? Well. Il y a comme ça des gens qui ont du talent d'un côté et, de l'autre côté, un tas d'idées bizarres. Et des fois, ces gens-là, ils mixent les deux et ça donne … des trucs étranges tels que ça .

L'Oursin Vert

lundi, août 21, 2006

Veni, Vidi, même pas Vici

Tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaam !

Euh … non …

Ladies and gentlemen, would you please welcome the great, the incredible, the wonderful …. Green Spiny Bestiole !!!!!

Bof … pas vraiment mieux …

Bonjour

Ah ben voilà, ça c'est un bon début pour mon post de retour !

Bonjour

Je suis enfin de retour.

"Enfin ? Ben pourquoi il dit Enfin ? Il t'a manqué à toi ? "
"Ben non, pas du tout"
"Ben à moi non plus".

Pouf pouf, je recommence pour les grincheux.

Bonjour

Je suis de retour.

"En même temps, on le voit bien qu'il est de retour."
"Ben oui, autrement il écrirait pas"
"Franchement, si c'est pour dire des banalités comme ça, il aurait mieux fait de pas revenir."

Pouf pouf, on la refait une fois de plus.

Bonjour

L'Oursin Vert

"Ah ben voilà, là c'est bien comme billet. Court, concis et bref"
"Tu l'as enfin acheté ton dictionnaire des synonymes ?"
"Oui, pourquoi ?"
"Non, pour rien … juste comme ça"

Bon, n'en déplaise aux grincheux, je vais quand-même l'écrire ce billet.

Et oui, donc, je suis de retour de mes vacances tellement redoutées. Ben, franchement, je pense que ça aurait pu être pire. Si si, je suis sûr que ça aurait pu l'être. Attendez, il faut que je fasse des efforts d'imaginations mais je reste tout de même persuadé que je suis passé à côté de quelque chose de bien plus affreux que ces vacances. Euh … ah ouais … par exemple, j'aurais très bien pu me faire bouffer le bras droit par un chien aux dents émoussées dont la bave aurait été infectée par des milliards de bactéries mortelles et inconnues de la science. Oui, ça, ça aurait été pire. Enfin … presque pire.

Le vol

Tout a commencé par le départ. Oui, ça fait bateau comme phrase … alors que ça devrait faire avion puisque c'est en avion que je suis parti. Mais bon, sérieusement, dès le départ de l'avion, ça a merdé. Déjà là, j'aurais dû comprendre le signe et partir en courant loin de ma destination finale (ça me rappelle un truc ça, non ?). Donc, premier problème au départ puisque celui-ci a eu lieu avec 2 heures de retard. Et pendant cette longue attente, on a eu droit à un fou furieux qui engueulait tout le monde parce qu'il avait raté son vol. A un moment, il a pris le téléphone qui était juste à côté de moi pour hurler à je-ne-sais-qui qu'il allait brûler sa cité. Bref, sympa l'ambiance.

Finalement, on entre dans notre avion. Il y a un truc qu'il faudra qu'on m'explique. A partir de quand devient-on une personne ? Parce que, ma fille, qui a 20 mois, ne semble pas en être encore une. Bon, déjà elle n'a pas son siège à elle et doit rester sur nos genoux. Mais ça, encore, je peux comprendre. Par contre, elle n'a pas droit à son plateau repas. Elle mange pas ma fille ? Elle va continuer à bouffer le siège qu'un autre voyageur avait déjà entamé avant ? Ou alors elle me bouffe le bras droit de ses dents émou…euh … acérées ? Pourquoi elle n'est pas considérée ? Ca, franchement, ça m'énerve. Finalement, elle a eu mon plateau … ça me fait toujours ça de gagner sur mon régime.

L'hôtel

A la base, on avait choisi cet hôtel parce qu'il proposait des chambres familiales. Ca consiste en deux chambres avec porte communicante. Comme ça, bébé peut dormir tranquillement pendant que papa et maman s'engueule paisiblement dans leur ring. Une fois arrivés là-bas, nous avons eu la très désagréable surprise de découvrir une seule chambre standard. Et comment on va faire pour s'entretuer sans réveiller la petite ? Hein ? Ben il s'avère qu'il y a eu une erreur chez Neckermann (chez qui on a réservé nos vacances) et ils ont vendu un truc qui n'existe pas. Gênant. Ajoutez à ça un vacarme pas possible durant toute la nuit et vous aurez le cocktail idéal pour des nuits blanches. Reposantes les vacances … reposantes …

La nourriture là-bas, c'est comme nos fricandelles … on ne sait pas ce qu'il y a dedans et on ne veut surtout pas le savoir. La seule différence, c'est qu'elles sont bonnes nos fricandelles ! Parce que là, vraiment, c'était immonde. Même en all inclusive, j'ai réussi à ne pas prendre de poids. C'est dire. Les boissons ? Pas mieux. Rien de vraiment buvable. Même l'eau est mauvaise.

Le pays

La Bulgarie. Comment vous décrire la Bulgarie ? Imaginez un grand chantier qui servirait aussi de décharge municipale. En effet, la partie du pays où nous étions (l'est) est en totale construction … ou destruction … c'est assez difficile à deviner. Les plages sont sales, les trottoirs … euh … quels trottoirs ? Les paysages sont dévastés. Les gens aussi. C'est pollué, gris, bruyant, … Et puis, on y voit encore les stigmates d'une Histoire difficile.

Le retour

Au début de ce billet, je parlais des signes qui auraient dû me mettre la puce à l'oreille (gratt gratt). Justement, dans l'avion du retour, j'ai eu un problème à ma place … la tablette devant moi tombait tout le temps car l'attache, sensée la retenir, était foutue. Gloups.

Bref, ces vacances furent encore plus pourries que ce que je redoutais. Ce qui m'embête le plus, c'est que me petite Puce d'Amour a mal dormi, mal mangé, mal bu et, finalement, ne s'est pas vraiment éclatée. Bien sûr, on a joué mais, dans l'ensemble, son manque de sommeil a pesé lourd sur son pauvre petit moral. Vacances de merde.

Je suis content de vous retrouver … surtout … euh … non, rien.

L'Oursin Vert

Oufguedinerie

Oui, je suis rentré
Oui, je prépare un billet à ce sujet
Oui, vous m'avez manqué
Oui, j'ai bronzé ... euh .... non, j'déconne !

Mais bon, je ne pouvais pas revenir les mains vides alors voici une petite vidéo comme je les aime. Des vrais dingues inventifs et bourrés de talent. Bref, une oufguedinerie digne de ce nom :

Penser à un truc drôle que je pourrais mettre comme nom de lien

L'Oursin Vert

vendredi, août 04, 2006

Kassos

Long silence annoncé. Enfin, quand je dis long … par rapport à ce que ce blog a connu, ce n'est pas non plus terrible. Il ne s'agit en effet que d'une pause de deux semaines. Mais là, j'ai une excuse, un mot de mon médecin, un justificatif de mes parents, une dispense de l'hôpital de psychiatrie. Oui, j'ai un papier sur lequel est écrit : "ne peut plus blogger durant deux semaines pour cause de vacances".

Aaaaahhhh … les vacances ! Le bonheur d'aller dépenser des sous loin de son soleil, entouré de gens qui parlent des langues qu'on ne comprend pas. Aaaahhhh la joie de se prélasser sur la plage en plein soleil en se rappelant sans cesse qu'on n'a pas la peau prévue pour et qu'il faut donc s'enduire d'une crème immonde … et puis, avec le sable, on devient une sorte d'écrevisse panée. Aaaahhhh … le grand déballage de mes bourrelets qui vont déprimer face aux abdos des bellâtres bronzés comme des merguez. Aaaaaahhhh les lits inconfortables et les cloisons made by Nuits Blanches s.a. (ça m'a toujours amusé qu'une société anonyme puisse avoir un nom …). Aaaaahhh la nourriture douteuse qui fait de si bons souvenirs : "Ah oui, là on est arrivé dans un charmant petit village; il y avait de très belles toilettes dans le petit café du coin. Et là, c'est un peu paumé en montagne, heureusement, il y avait des gros rochers pour se cacher de la route. Et là, c'est une clôture sur laquelle j'ai fait sécher mon pantalon … on n'a pas pu s'arrêter à temps". Ca va nous faire des belles photos tout ça.

Bon, quand est-ce qu'on rentre ?

A bientôt,

L'Oursin Vert

jeudi, août 03, 2006

Les feuilles sont mortes, les notes aussi

C'est vrai, sur le tube de l'été , je m'étais un peu trompé. Ou plutôt, ce sont les radios, les télés, les maisons disques et, finalement, les gens qui sont complètement passés à côté de ce qui devait être un tube planétaire. Mais bon, je ne leur en tiendrai pas rigueur. Surtout s'ils ont le bon goût de me suivre sur ce qui va être le :

Tube de l'automne !!!

Admirez le clip, merveilleusement réalisé, qui met en scène ce magnifique boys band allemand. Admirez également la chorégraphie soignée avec, notamment, ce très fréquent, mais Ô combien élégant, geste de la main qui va de gauche à droite ou de droite à gauche … ce sont des petits jeunes élevés par Mr Miyagi ça. Et puis, le chant ! Quelles voix ! Et puis c'est vraiment juste du début jusqu'à la fin. Pas la moindre fausse note. C'est vraiment merveilleux. Si ça ce n'est pas le tube de l'automne … euh … ben ça sera vraiment dommage (oui, je sais, j'y vais fort là mais c'est comme ça, j'y crois trop).

L'Oursin Vert

lundi, juillet 31, 2006

Initiales gravées

L'onde sensuelle
(M)

J'entends encore l'onde sensuelle

De ta bouche sur la mienne
C'était si fort, c'était si beau
La philosophie de ton souffle entre mes mots

Les plumes volent encerclées par tes ondes
Mes habits collent, faut qu'j'm'innonde
Mais je n'sais plus où donner du crâne
Ça n'répond plus, j'attends la panne

Comment t'atteindre?
Mais comment t'atteindre Onde sensuelle
Toi qui me donnes des ailes
Pourrais-je te rendre un jour éternelle
Pour nous lier jusqu'au ciel

Tes doubles sens si romantiques
M'ont troublé, Onde magique
Y a-t-il un sens à ta venue
As-tu un nom? moi non plus...

Mais comment t'atteindre?
Mais comment t'atteindre Onde sensuelle
Toi qui me donnes des ailes
Pourrais-je te rendre un jour éternelle
Pour nous lier jusqu'au ciel

Mais comment t'atteindre Onde sensuelle
Toi qui me donnes des ailes
Comment t'atteindre Onde sensuelle
Toi qui me donnes des ailes

Jolie chanson de Monsieur M. Une chanson qui finalement me va … nous va … plutôt bien. Etrange, aussi, de constater le jeu des lettres …

De M à Aime
De L'OV à Love
Entre M et L'OV, sans doute, une onde sensuelle …

L'Oursin Vert

Rêve possible

Elle est là, assise sur ce banc que je vois chaque matin … ce banc, mon vieux complice, lui qui garde encore en mémoire les premiers baisers de ces amoureux aux gestes incertains et aux regards tremblants. Ce banc que je regarde chaque matin comme pour me plonger dans ses souvenirs. Ca banc autour duquel gravite encore des instants éternels que seuls ceux qui les ont laissés peuvent voir en revenant par ici. Il est comme ça des endroits chargés de mille parenthèses, de mille moments d'émotion. Ceux qui vont là pour ouvrir leur propre parenthèse ne soupçonnent pas le nombre d'autres "je t'aime" que ce banc a porté, aidant même les plus timides des soupirants en évitant à leurs jambes de défaillir. Ce n'est pas seulement un banc, c'est un livre de contes. C'est une fenêtre qui s'ouvre sur nos instants passés. Pour l'heure, Elle est en train d'accrocher une fenêtre qui donne sur "nous". Elle dessine notre parenthèse. Je l'aime aussi pour cette attention.

Je jette négligemment le téléphone dans lequel sa voix vient de s'éteindre pour laisser place à un la électronique. Elle m'appelait juste pour attirer mon attention sur l'église à côté de laquelle le banc se trouve. Juste pour que je la remarque. Juste pour m'attirer à Elle. A présent que je la vois, Elle a raccroché et se lève lentement. "Je ne crois que ce que je vois" … mais, parfois, même en voyant on n'arrive pas tout de suite à croire. Comme si la réalité était trop belle, trop forte pour que notre conscience arrive à l'intégrer. Sans doute parce que la voir en face de moi, c'est comme faire le plus beau et le plus fou des rêves. Je ne fermerai pas les yeux, mais je me laisserai porté par ce rêve.

Ne pas courir. J'ignore pourquoi, et encore moins comment, je suis arrivé à réfréner mon envie de courir dans sa direction. Mes jambes auraient-elles eu peur de défaillir ? Aurais-je moi aussi besoin d'un banc pour oser mes "je t'aime" ? Peut-être. Toujours est-il que je me suis avancé vers Elle sans précipitation mais avec tout de même une certaine hâte. Nous nous regardions en avançant, nos sourires prêts à s'accorder, nos cœurs réinventant la samba en y ajoutant un air de tango et de slow, donnant un ensemble étrangement harmonieux. Je ne me souviens plus exactement ce que je me suis dit en parcourant la vingtaine de mètres qui nous séparaient. Mes pensées étaient embrouillées, elles s'agitaient dans mon crâne comme autant d'enfants au moment de découvrir le pied du sapin constellé de cadeaux tant attendus. Mes pensées n'étaient pas claires, certes, mais n'est-ce pas toujours le cas quand on est sur le point de sombrer dans le sommeil pour y retrouver ses rêves ? N'y a-t-il pas un passage obligé au travers les brumes insondables de notre intellect ? Un peu comme pour nous éviter de bien voir le chemin qui mène vers ce monde onirique où tout est possible. Cet endroit est secret et l'entrée est bien cachée. Seules quelques bribes de mes réflexions nébuleuses me reviennent : "Elle est tellement belle", "je l'aime tant", "Dieu qu'Elle doit m'aimer pour ainsi venir ici malgré tout", "merci, mon Cœur, d'être là".

Elle est là, juste devant moi. Aussitôt, nous nous prenons dans les bras et nous serrons fort. Il n'y a pas un seul endroit au monde où je me sente mieux que dans ses bras. Ca fait quelques temps que je dis qu'on se correspond vraiment bien et que nous sommes faits l'un pour l'autre. Mais je n'en reste pas moins surpris et émus à chaque fois qu'un nouveau détail vient me conforter dans cette idée. C'est très compliqué à expliquer mais même nos bras semblent avoir été faits pour nous serrer l'un l'autre. Quand Elle est dans mes bras, je sens que ceux-ci sont … souriants. J'adore la prendre dans mes bras et j'adore être dans les siens. Non seulement je l'aime de tout mon cœur, mais je l'aime aussi de ton mon corps. D'ailleurs, quand Elle n'est pas près de moi, Elle me manque aussi physiquement. Ma peau s'est épaissie. Elle était avant composée du derme et de l'épiderme. Aujourd'hui, elle s'est enrichie d'une strate supplémentaire, une couche de plus … sa peau. Quand Elle n'est pas là, sa peau manque à la mienne.

La suite ? Elle n'appartient qu'à Elle et moi. Ou peut-être juste à moi si tout ceci n'était effectivement qu'un rêve. D'ailleurs, ce doit être ça, ce doit être un rêve pour que je puisse vous en parler. Souvenez-vous, je ne peux pas vous parler d'Elle, c'est impossible.

Je l'aime

L'Oursin Vert

mercredi, juillet 05, 2006

Message impossible

Combien de silences ? Combien de mots essayés ? Combien de phrases raturées ? Combien de textes abandonnés alors qu'ils ne faisaient que leurs premiers pas ? Combien de scènes maintes fois revécues mais impossibles à retranscrire ? Combien d'images que ma plume ne sait comment vous raconter fidèlement ?

Comment faire pour vous raconter son regard quand elle est allongée à mes côtés et qu'elle me sourit ?
Comment vous conter la douceur exquise de se peau ?
Comment vous dire qu'elle est mieux que dans mes rêves car, en plus d'être parfaite, elle est surprenante ?
Comment vous parler de sa façon d'aimer qui est la plus belle du monde ?
Comment évoquer son charme, sa sensualité, sa beauté simple et son élégance séduisante qui fait que mon cœur retient son souffle à chaque fois que je la vois ?
Comment vous faire sentir les fissures qu'elle met dans le barrage de mes yeux quand elle m'embrasse ?
Comment vous expliquer le bonheur que j'éprouve à l'aimer ?

Pour vous parler d'elle, il me faut y penser très précisément, il me faut retourner dans ses bras, me lover à nouveau dans la tendresse de nos échanges. Mais revivre ces instants m'empêche de vous écrire. Ces moments magiques m'emmènent loin de toute réalité, loin de toute autre conscience que celle de notre Amour. Penser à elle me rend muet … muet d'admiration, sans doute.

Alors je ne vous dirai rien d'elle. Rien d'autre que l'essentiel … je l'aime

L'Oursin Vert

'a dit "peux", alors je fais

Ce n'est pas vraiment que je fasse une fixation sur mon poids mais il faut bien avouer que c'est un sujet qui revient souvent dans mes préoccupations quotidiennes. Bon, ce n'est certes pas catastrophique mais, c'est comme ça, je complexe :-p Bref. En revanche, il arrive que je n'y pense pas du tout. Et aujourd'hui, justement, j'ai eu un instant cette douce amnésie qui renvoie mes kilos dans les brumes opaques de mon ignorance la plus profonde. Aaaahhh quel bonheur. Heureux sont les ignorants.

J'en étais donc à me vautrer dans le luxe ouateux de l'oubli de moi (attention, je ne parle pas vraiment d'un oubli de moi qui risquerait de vous faire reconsidérer mon âge bien trop avancé en me traitant d'incontinent … non, quand je dis que je me suis oublié, je veux dire que j'ai oublié ma condition … mon physique, si vous préférez (pour une fois qu'on préfèrerait mon physique ;-) )). Bref, j'en étais donc à me plonger lascivement dans ces non-considérations quand j'ai reçu un mail. Alors là, il est important que je vous dise que, en ce moment, dès qu'un mail arrive, je le vois. Je suis en pleine période Sœur Anne qui guette le moindre mail qui arrivoit. Euh … finalement, je ne sais pas si c'était vraiment important de vous le dire dans la mesure où ça n'apporte rien à l'histoire si ce n'est un peu plus de longueur inutile. Bref, peu importe. J'ai donc reçu un mail qui disait ceci :

Vous êtes nombreux et nombreuses à nous interroger sur les techniques alternatives à la chirurgie dans le traitement des surcharges graisseuses localisées.Pour les surcharges majeures, la liposuccion et les techniques chirurgicales restent d'actualité mais de nouvelles approches, comme la lipoadipectomie, moins agressives sont proposées pour des indications moins importantes.

Ca, c'est le genre de mail qui vous remet la tête dans la réalité avec une force exécrable (je sais, le terme n'est sans doute pas approprié mais c'est juste pour faire un très mauvais jeu de mots sur une image que je suis le seul à avoir en tête et qui, au final, ne fera que rire l'Oursin tordu que je suis). Alors bon, ce n'est pas que le sujet m'intéresse mais, curieux comme ce n'est pas permis, j'essaye d'en savoir un peu plus et je lis le mail. Et là, je tombe sur la description de la technique de la lipoadipectomie (rien que le nom fait peur, vous ne trouvez pas ?) :

- On refroidit les zones à traiter.

Bon, jusque là, ça va. Ca peut même faire du bien en ces journées d'été intense.

- Des injections au centre de l'amas graisseux (sérum physiologique + eau distillée) font gonfler les cellules jusqu'à 27 fois leur volume.

Déjà là, ça va nettement moins bien. 27 fois leur volume ?!? Et vous croyez vraiment que mes cellules vont se laisser faire ? Et si jamais on tombe sur un praticien qui n'a pas encore fini ses études et qui, du coup, ne connaît que les deux premières phases, on fait quoi ? On sort 27 fois plus gros qu'en entrant ? Pas sûr qu'on sorte d'ailleurs.

- Des ultrasons externes font éclater les cellules graisseuses et permettent ainsi à la graisse d'être évacuée dans le corps par les voies naturelles.

Ah ben voilà, c'est bien ce que je dis, les cellules ne tiennent pas. Mais je connais les miennes, elles n'attendront pas les ultrasons pour éclater. ("La prison ne me fait pas peur, il parait que c'est l'éclate totale dans les cellules").

- Des injections d'un produit "mangeur de graisse" (extrait de lécithine de soja, L-Carnitine, collagenase, vitamine C ou caféine.) facilitent l'élimination de la graisse libérée dans l'organisme.

C'est marrant mais quand je lis "mangeur de graisse", je me vois mangeant une frite. Enfin bref, faites pas attention, à défaut de le faire subir à mes cellules, j'ai pété les plombs. Mais bon, on ne peut pas juste avoir des trucs qui mangent la graisse ? En plus, quand on voit ce que c'est, on se dit que ce n'est pas si mal que ça. Il suffit de boire du café, un jus d'orange et un lait de soja. Non ? Ce n'est pas plus simple ?

Ils sont fous. Heureusement, il y avait aussi écrit ceci dans le mail :

Une technique adaptée à l'emploi du temps de toutes les femmes

Ouf, sauvé, ce n'est pas pour les hommes. Allez viens l'Ami, on va se la faire cette frite au fromage, c'est 'a dit "peux" ... alors on fait.

L'Oursin Vert

mardi, juillet 04, 2006

Nouvelles de moi moi moi moi

Je vais bien je vais bien je vais bien je vais bien

Bon, le Brésil a perdu et il me prive donc d'une agréable promenade en collocation dans un drapeau mais

Je vais bien je vais bien je vais bien je vais bien

Pas moyen de perdre ces 10 kilos qui tiennent plus à moi que je ne tiens à eux. Et oui, mes pauvres kilos, votre amour est à sens unique. Pas moyen de maigrir, donc, mais

Je vais bien je vais bien je vais bien je vais bien

J'ai trop de travail et je n'arrive pas à avancer. Il y a même de fortes chances pour que mon boss voit à quel point je ne fais rien (en même temps, ça fait quelques années que ça dure et il me considère toujours comme étant quelqu'un de compétent ;-) ) mais

Je vais bien je vais bien je vais bien je vais bien

Mon pare-brise est foutu, le moteur fait un drôle de bruit et je n'ai toujours pas trouvé le temps de faire mettre les pneus été mais

Je vais bien je vais bien je vais bien je vais bien

Vendredi est encore super loin mais

Je vais bien je vais bien je vais bien je vais bien

Mes neurones dansent la samba et la tango en même temps et, du coup, ils se marchent sans cesse sur les pieds mais

Je vais bien je vais bien je vais bien je vais bien

Bref

Je vais bien je vais bien je vais bien je vais bien

L'Oursin Vert (qui va bien qui va bien qui va bien qui va bien)

jeudi, juin 29, 2006

Ma vie dans un bocal

A la demande générale de une personne, me voici de retour sur ce blog. Il est d'ailleurs amusant de constater que je suis le seul au monde à avoir une voisine qui tambourine à la cloison qui tente de nous séparer en criant : "Mais c'est pas bientôt fini ce silence ?!?". Trop cool ma voisine.

Mais de quoi vais-je bien pouvoir parler ?

En fait, mon problème c'est que je n'aime pas parler de choses trop personnelles sur un lieu aussi public qu'un blog. Sans doute par pudeur ou, tout simplement, par peur de ne pas vous intéresser / amuser / surprendre car ma vie est normale (j'en entends qui rient là-bas au fond !!! Bon, c'est vrai, ma vie est tout sauf normale et morne mais bon, ce qui s'y passe n'intéresse que moi … et ceux qui rient au fond, donc).

D'habitude, pas de problème, je plonge dans mes pensées et y trouve de quoi créer un texte, une histoire, une bêtise de plus à mettre en mots. Mais là, depuis quelques temps, quand je vais voir mes pensées, je ne trouve plus personne. Plus aucune pensée de libre. Nada. Elles sont toutes aux immanquables des utilitaires Peug… euh … non, pardon, trop de Padoumba quand j'étais petit … elles sont toutes scotchées à la vitre qui donne sur mon plus beau rêve. Elles sont là, façon poisson rouge étonné, jouant les ventouses en admirant ce qui fait tant palpiter mon petit cœur de doux rêveur. Il faut dire que je les comprends … il est tellement beau mon rêve …

C'est décousu comme post, non ?

Oui, donc, toutes mes pensées sont prises par un sujet super personnel dont je ne peux pas parler en public (pour les réponses, ou plutôt tentatives de réponses, évoquées plus haut). Alors comment je fais, moi, pour écrire quelque chose ? Bon, c'est vrai, j'ai toujours la possibilité de fouiller dans ce que j'ai vu / entendu / lu / bu –hic- mais le hic, justement, c'est que le choix n'est pas très joyeux. Si je veux vous parler de l'actualité, par exemple, j'ai soit le foot (et là il n'y a que la victoire du Brésil qui m'intéresse pour des raisons … euh … de voisinage :-p ), soit cette horreur de plus dans le monde de la violence sur les enfants. Et là, pour ce qui est du deuxième sujet, j'avoue avoir un peu de mal à en parler sans devenir agressif au point de faire peur à mon clavier. Et puis, en plus, si je vous parle de choses tristes, il s'en trouvera encore pour me dire que je ne fais jamais dans le joyeux et que je suis super loin de le Tata-Yoyo-Attitude. Autrement, j'aurais pu vous parler des grands singes d'Afrique mais je me suis endormi après seulement 10 minutes d'Ushuaïa hier (Nicolas, si tu lis ceci, ne te vexe pas, ce n'est pas de ta faute. C'est juste la conséquence d'une trop grande accumulation de sommeil qui finit par me rendre narcoleptique (euh … et merci, Nicolas, de me lire, ça me fait super plaisir (euh … à moins que tu ne sois là pour approfondir le sujet des grands singes … gloups … ))).

Donc voilà, je n'ai rien à dire :-) "Heureusement", diront ceux qui ont déjà souffert pour arriver à la fin de ce post :-p

Je retourne donc auprès de mes pensées histoire de baver encore mollement face à mon rêve.

L'Oursin Vert

jeudi, juin 22, 2006

Vénus - Mars ... long voyage

Brève de l'Express, n°1863, semaine du 18 au 24 mai 2006

C'est désormais prouvé : les hommes n'écoutent pas les femmes. Ils n'y peuvent rien, ont démontré des scientifiques de l'université britannique de Sheffield. Non seulement les voix féminines, à la tessiture plus complexe, n'activent pas la même zone de leur cerveau que les voix masculines, mais leur décodage exige une activité plus intense de la matière grise de ces messieurs. Résultat : passé les premières minutes, ils relâchent leur attention.

Ben ouais, je fais du copier-coller des fois :-p

L'Oursin Vert

vendredi, juin 16, 2006

Pépites

Parmi les quelques sites que je visite de façon régulière, il en est un que je trouve à chaque fois très bon et dont j'ai toujours eu envie de vous parler. Ce n'est pas un blog comme les autres mais juste une belle collection de pensées, de réflexions, ...

Bref, en lisant les derniers billets de ce blog, je suis tombé sur une magnifique pensée sur les livres que je vous ... euh ... livre :-)

" La lecture vous permet de contrôler, de gouverner et d'orienter votre intérieur. Si vous n'avez pas ce gouvernail, vous n'avez pas la moindre idée de votre intérieur étant donné que vous ne vous êtes jamais regardé dans un livre. La littérature est féconde car elle nous permet d'éduquer notre propre conduite. Elle apprend la diversité des êtres. Si vous avez lu quelques livres, vous savez que vous serez confronté à des caractères très différents, à des gens insupportables même, et qu'il faudra vous arranger avec eux. L'existence de l'autre vous est davantage révélée par les livres que par vos proches. Lorsqu'on lit ou qu'on apprend des choses par cœur, petits, on ne les comprend pas sur le moment, mais quand elles nous reviennent plus tard, une fois que l'expérience est passée dessus, on en découvre la saveur et le sens, et on y trouve même des consolations. Combien de gens en prison ont tenu bon grâce à des souvenirs de textes appris par cœur. " Dixit l'écrivain Michel Tournier, qui vient de publier " Les vertes lectures ", un essai sur la littérature enfantine. (Le Figaro Magazine, 27/05/06)

L'article vient de .

L'Oursin Vert

D'hommage

A tort ou à raison
(Raymond Devos)

On ne sait jamais qui a raison ou qui a tort. C'est difficile de juger. Moi, j'ai longtemps donné raison à tout le monde. Jusqu'au jour où je me suis aperçu que la plupart des gens à qui je donnais raison avaient tort ! Donc, j'avais raison ! Par conséquent, j'avait tort ! Tort de donner raison à des gens qui avaient le tort de croire qu'ils avaient raison. C'est-à-dire que moi qui n'avais pas tort, je n'avais aucune raison de ne pas donner tort à des gens qui prétendaient avoir raison, alors qu'ils avaient tort ! J'ai raison, non ? Puisqu'ils avaient tort ! Et sans raison, encore ! Là, j'insiste, parce que ... moi aussi, il arrive que j'aie tort. Mais quand j'ai tort, j'ai mes raisons, que je ne donne pas. Ce serait reconnaître mes tort !!! J'ai raison, non ? Remarquez ... il m'arrive aussi de donner raison à des gens qui ont raison aussi. Mais, là encore, c'est un tort. C'est comme si je donnais tort à des gens qui ont tort. Il n'y a pas de raison ! En résumé, je crois qu'on a toujours tort d'essayer d'avoir raison devant des gens qui ont toutes les bonnes raisons de croire qu'ils n'ont pas tort !

jeudi, juin 15, 2006

Folie Lynienne

La folie Lynienne : théorie

Prout-Prout, ma voisine adorée, est-elle folle ? Et, surtout, est-ce que la folie dont elle serait atteinte pourrait être suffisamment spécifique pour en conclure qu'il existe une folie Lynienne ?

Bien sûr, je pourrais en appeler à votre bon sens et à votre simple sens de l'observation pour argumenter le "oui" auquel je crois dur comme œuf. En effet, quoi de plus évident que cette folie qui pousse notre Lyn à se faire appelée "Prout Prout" ? Et que dire du fait qu'elle parle régulièrement avec … un oursin !?!

Mais bon, le simple bon sens ne peut satisfaire la rigueur scientifique qui me caractérise et il m'importe donc à présent de construire une démonstration qui nous mènera vers les chemins irréfutables d'une certitude absolue Amen.

J'ai donc mené mon enquête :-) Voici, pour commencer, une preuve à ajouter au dossier. Ca ne prouve en rien que l'accusée est coupable mais ça me fait rire. En effet, en cherchant "Lynda + folle" dans Google, je suis tombé sur ceci Ce qui est amusant, c'est de voir l'association de "Lynda" et de "La plante" qui n'est pas sans nous rappeler l'étrange trouble contagieux dont souffre la maman de l'accusée. Enfin bref, cet élément ne vous apportera pas la preuve de la folie de Prout Prout. En revanche, ce qui suit, Mesdames et Messieurs les jurés, votre Honneur, public chéri, mon Amour (euh … ça me rappelle quelque chose ça, non ?), c'est ce qu'il convient d'appeler du lourd. Et même du très très lourd. Regardez plutôt ce que j'ai trouvé dans les écrits de l'accusée. Tout ce qui suit est rigoureusement authentique et provient de son blog que vous pourrez consulter à loisir.

Le 17 avril 2006, dans un billet intitulé ".Dilemme.Point.Com", vous déclarez :
Je me rends compte que pour quelqu'un qui ne me connaît pas je dois avoir l'air plutôt euh... bizarre, voire compliquée... eh bien dites-vous que c'est bien plus qu'une simple impression lol

A cette même date, dans un autre article intitulé ".Vie.Sentimentale.Prout.Prout.", on peut lire :
Ah oui: la dernière possibilité c'est que vous n'avez rien suivi à mon histoire, et là aussi c'est très possible. Mais rassurez-vous, ça veut probablement simplement dire que, contrairement à moi, vous êtes sain d'esprit.

Dès le lendemain, vous récidivez en écrivant, dans ".Questionnaire.De.ProuT." :
Quel est votre trait de caractère principal ? Impulsive, instable, (...)

Le 22 avril, on peut lire ".Stupid.Me" dans lequel on trouve :
Pourquoi faut-il que régulièrement je refasse cette erreur consistant à essayer de manger à nouveau quelque chose que j'ai déjà goûté et que j'ai détesté?

Le 26 du même mois, vous écriviez ".Yep.Yep.Vive.Myself.", un autre billet dans lequel on trouve ceci :
Allez avouez que je suis trop forte (et vachement tordue aussi, mais on ne va pas trop s'attarder sur cet aspect aujourd'hui :D )

Le 17 mai, vous atteignez les cimes de la folie avec un article qui restera à jamais dans les livres de psychologie ".Planto-Social.Ou.Les.Evénements.Palpitants. De.Mon.Incroyable.Vie.". Dans ce texte, voici ce qu'on peut lire :
(Parlant de la pathologie obsessionnelle des plantes) Alors quoi, ça y est? Je suis atteinte moi aussi? C'est grave Docteur??
Je me permets de vous renvoyer à la toute première pièce du dossier.

".Le.Retour.De.La.Femme.Invisible. (Prout)" a été livré aux lecteurs le 29 mai et décrivait un peu plus votre caractère :
je suis Gémeaux et si vous allez lire les caractéristiques des Gémeaux ben ils ne font pas partie des signes zodiacaux très très stables, ce serait plutôt parmi les plus instables en fait.

Et tout dernièrement encore, le 14 juin, vous écriviez un ".Brasiiiiiiiiil.Point.Com." dans lequel vous faisiez le promesse suivante :
je me baladerai habillée uniquement du drapeau brésilien dans les rues de ma ville

Voilà, votre Honneur. Voilà, Mesdames et Messieurs les jurés. Voilà, chère assistance dans laquelle on compte les psychologues, psychiatres et autres psychopompes des plus illustres. Oui, voilà qui est vraiment Lyn. Voilà le vrai visage de Prout Prout (on parle encore de visage avec un tel surnom ?). N'avez-vous pas là les preuves irréfutables de sa folie ? Mieux, vous en avez les aveux. C'est pourquoi je demanderai à la cour d'être sévère dans son jugement. Je réclame, pour l'accusée, la peine à perpétuité qu'elle purgera par écrit dans les blogs. Et, surtout, je demande à ce qu'elle soit à jamais vêtue du drapeau brésilien et qu'elle reste, bien entendu, ma voisine pour la vie :-p

Bon, maintenant, on est en droit de se demander si le fou n'est pas celui qui vient de relire tout son blog juste pour trouver les quelques extraits ci-dessus ;-)

L'Oursin Vert

mardi, juin 13, 2006

Dingo Dossiers

J'adore les dingues. Le monde sans dingue ça serait comme du Champomy sans bulle, du pain sans Nutella, des nouvelles chaussures sans flaque d'eau, des kinder sans surprise, une journée sans moi :-p, un chant religieux sans solo de cornemuse, une frite … euh … sans les autres frites, un billet sur ce blog sans commentaire, … Bref, les dingues sont indispensables ! Et si en plus ils ont un talent, aussi étrange soit-il, c'est le bonheur.

Voici donc une petite sélection de vidéos nous montrant des loufoques, des tarés, des dingues, des fous, des jongleurs de l'inutile. Il n'est évidemment pas interdit de rire :

Un petit tour dans la piscine, c'est de saison. Et non, ce n'est pas moi sur les images … je n'ai pas de bouée moi :-p

Deux vraies folles comme on les adore. Au fait, l'Ami, j'ai une webcam … euh … comment dire ? … quand est-ce qu'on se fait une vidéo comme ça en reprenant Tata Yoyo ? ;-)

Après Barbie Girl, voici Pepsi Girl qui nous montre le fameux effet d'un mélange cola + mentos.

Très forts ces deux dingues qui nous refont Star Wars. Pas les mêmes budgets mais les effets sont vraiment pas mal.

Toujours dans la série "je refais des fictions en vrai", voici la célèbre intro des Simsons

Est-ce que ça appelle vraiment un commentaire ?

Et voici mon préféré Allez savoir pourquoi, il m'a vraiment beaucoup fait rire quand je l'ai découvert ce matin.

L'Oursin Vert