mardi, novembre 07, 2006

Jet de pshit

Bonjour ami lecteur ! Tu t'embêtes souvent le week-end ? Tu ne sais plus quoi inventer pour t'éclater avec tes amis ? Tu as envie de participer au "Granimportekwa World" ? Et bien prends exemple sur les jeunes dont voici les exploits en vidéo !

Il faut absolument que j'arrête de forcer mon style afin d'avoir l'air jeune, je vais finir sur skyblog :-p

Oui, donc, voici revenus les dingues talentueux qui ont l'étrange idée de jeter leurs canettes vides de toutes les façons possibles et imaginables.

Leurs premiers exploits
La toute dernière vidéo de leurs ouvres

Ce qui est sympa avec cette idée, c'est que tout le monde peut essayer. Donc, ami lecteur, n'hésite pas à m'envoyer les vidéos de tes jets de canettes, je les publierai sans hésiter :-)

L'Oursin Vert

lundi, novembre 06, 2006

T'as vuuuuuuuuuuu ?

C'est elle qui l'a fait !

Oui, je l'avoue, j'avais déjà craqué en succombant à l'appel du "c'est mon bébé le plus beau du monde". Comme un idiot de père béat d'admiration devant sa fille, je m'étais exclamé haut et fort qu'elle était la plus belle du monde (et je le fais toujours). Tous les parents disent ça de leurs enfants. La seule différence c'est que, dans le cas de ma fille, c'est vrai :-)

Parce que c'est vrai qu'on devient bêtes et un peu pénibles quand on est parents. On embête tout le monde avec des "T'as vuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ? Elle a fait un sourire là !!! " "Ah bon ? C'était pas juste une grimace ce truc ?" "Mais noooooooooooooooooooooooooon, je t'assure, elle avait jamais fait ça avant. Elle est formidable ma fille, elle sourit déjà !" "Et elle a du mérite de sourire avec les parents qu'elle a" "Tu dis quoi ?" "Euh … non, rien, elle est belle ta fille" "Oui hein ?".

Et puis après on embête tout le monde avec d'autres niaiseries du genre : "T'as vuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?????? Elle vient de se mettre assise sur son pied gauche !?!? C'est fou ça !". Sans oublier les : "T'as entenduuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?????? Elle a dit 'papa' !!!" "Euh … c'était pas juste 'ragra' ?" "Meuh non, je t'assure, c'était 'papa'. Ma fille dit 'papa' !!!!". Soit dit en passant, pour mon anniversaire qui avait lieu samedi (merci à tous ceux qui y ont pensé, vous êtes top), elle m'a dit "bon anniversaire papa" … et ben c'était le plus beau cadeau qu'on puisse me faire.

Déjà que j'ai souvent tendance à exagérer les choses mais alors là, quand je parle de ma fille, c'est pire. Et les gens qui m'entourent on bien du mérite car je me rends compte à quel point ça peut être pénible.

Et donc, mon "t'as vuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu ?" du moment, porte sur le tout premier bricolage de ma fille. Vendredi, en allant la chercher à la crèche, j'ai eu la très belle surprise de recevoir son travail de la journée. Et vous voulez que je vous dise ? C'est le plus beau de tous ceux qui étaient là. Sérieusement, c'est pas parce que c'est ma fille mais c'est vraiment la plus douée :-p Depuis vendredi, donc, j'ai, sur la cheminée de la cuisine, un joli champignon fait avec des petits bouchons peints de toutes les couleurs. Mais c'est super bien fait. Même moi, qui suit pourtant un bricoleur de génie comme pourront le dire tous ceux qui me connaissent :-p, je ne sais pas comment on fait ça. Trop forte.

Alors toi, lecteur assidu, si jamais tu viens un jour chez moi et que tu vois un champignon multicolore, n'oublie pas de dire qu'il est le plus beau du monde !

Et vous, vous vous souvenez des bricolages étranges que vous faisiez à l'école ?

L'Oursin Vert

vendredi, novembre 03, 2006

Ca c'est de la voiture

Il est beau le nouveau Picasso.
Non, pas le tableau ... d'ailleurs, est-ce que vous croyez vraiment qu'il puisse y avoir un nouveau « Picasso » ? Non non, ici je vous parle de la voiture. Le Citroën C4 Picasso.

Et ? Vous ne trouvez rien d'étrange ? Cette phrase ne vous choque pas ? Je vous dis « Il est beau le nouveau Picasso » et rien ne vous semble bizarre ? Non, ce n'est pas le fait que je fasse de la pub sur mon blog qui est étrange. Ce qui est étrange, c'est que je puisse dire cette phrase. Vous vous rendez compte ? Je ne suis plus un homme, plus un mec, plus un mâââââle aux muscles tendus par des litres de bière (pour autant que le ventre et le double menton soient des muscles), je ne suis plus un homme, non, je suis un papa ! Je ne dis plus : « Waw, t'as vu la dernière Ferrari ? Elle te pète le 0 à 100 en 3,5 secondes ! » (information non vérifiée et, c'est affreux, je n'ai même pas envie d'aller vérifier). Non, à présent je dis « Il est bien le dernier Picasso (si j'ai pas des réductions après toute cette pub) avec tous ses espaces de rangements, sa suspension réglable et son pare-brise panoramique. En plus, les sièges arrière peuvent facilement libérer du volume, c'est pratique pour la poussette de la petite ».

Dernièrement, je suis allé chez mon coiffeur (il est chauve (oui, je sais, cette précision est inutile, déplacé, absurde, choquante, ... mais elle m'amuse)). Comme à chaque fois que je vais le voir, j'avais pris mon livre afin de passer le temps dans la salle d'attente (je précise que ce n'est pas toujours le même livre, bande de mauvaises langues). Damned, Amélie a accéléré la cadence à la fin de son dernier livre (excellent le dernier Amélie Nothomb, soit dit en passant) et je me retrouve donc sans lecture plus vite que prévu. La bougresse. Je décide donc de prendre une des revues laissées à la disposition des clients. C'est un salon pour hommes donc, forcément, il y a surtout des magazines sur l'automobile. Et là, le seul article que je lis avec attention, c'est celui sur ce nouveau monospace dont je vais arrêter de dire le nom tant que je n'aurai pas une réduction officielle. A peine un regard sur la nouvelle Lotus, même pas plus de deux secondes de considération sur la dernière BMW. Mais alors, sur cette familiale ... toute mon attention ! Ca va mal, je vous le dis.

Aujourd'hui, les premières choses que je regarde dans une voiture, c'est la place à l'arrière et la taille du coffre. Fini l'intérêt porté au couple (le couple du moteur, pas le couple qu'on peut former avec la personne qu'on aime (parce que là, si tu lis ces quelques lignes, ma Elle, sache que je m'y intéresse toujours autant)), à la reprise, à la boîte de vitesse séquentielle, à la taille des jantes, ... Non, aujourd'hui c'est espaces de rangements, place pour la poussette et trucs rigolos pour ma fille tels que le toit vitré pour qu'elle puisse voir le ciel sans avoir froid.

Finalement, elle a raison ma fille quand elle montre ma voiture en disant que c'est la sienne.

L'Oursin Vert

vendredi, octobre 06, 2006

Génération papas

Hier, en allant chercher ma fille à la crèche, je ne suis tombé que sur des papas qui venaient récupérer leurs enfants respectifs (est-il vraiment nécessaire de préciser ce "respectifs" ? Oursin, reprends-toi, on se doute bien qu'ils ne prennent pas des enfants au hasard. Ca serait trop facile, les premiers arrivés prendraient les plus sages et laissant les agités pour les retardataires. Moi, je m'en fous, je suis sûr qu'ils me laisseraient ma fille :-p (ma Chérie, si tu lis ceci, d'abord tu es punie parce qu'on ne peut pas utiliser l'ordinateur à même pas deux ans et puis, surtout, sache que c'est des bêtises tout ça, Papa sait bien que c'est toi la plus formidable et la plus gentille :-) Allez, gime five !)). Qu'est-ce que je disais moi déjà ? Voilà que j'ai perdu le fil de ce billet. Euh, au fait, rassurez-moi, vous ne lisez tout de même pas les conversations que j'ai avec ma fille dans les parenthèses ?

Donc, oui, ça y est, ça me revient … Je constate donc qu'il y a de plus en plus de papas qui viennent rechercher leurs enfants. En fait, il y a de plus en plus de papas qui s'occupent de leurs enfants, tout simplement. On les voit dans la rue avec 50 sacs, trois doudous par poche, la poussette de leur enfant dans une main et celle de la poupée toute rose dans l'autre. Ou bien encore au magasin où ils jonglent habilement avec les bras trop longs de leurs enfants trop tentés, les paquets de couches et les dvd's de Winnie, le dernier Renaud pour jouer encore un peu aux vieux rebelles et un bouquin sur Photoshop pour ce temps libre auquel ils essayent encore de croire.

Et quand je les vois, moi qui suis déjà un vieux papa (ben quoi ?), j'ai une vraie tendresse devant ces visages qui rayonnent sous une tignasse improbable et derrière une barbe naissante, les yens remplis de ces heures trop blanches que les jeunes parents connaissent si bien et l'épaule encore mouillée d'un mordillage ou d'une bavouille artistique. Nos regards se croisent et ils se passent un truc … il y a un lien invisible qui nous unit comme un fil de bave qui nous relierait tous :-) Nos regards échangent alors des mots complices "c'est le pied, non ?" "finalement, la ps3, on s'en fout" "je trouvais ça idiot tous ces parents qui proclamaient leurs enfants plus beaux du monde … sauf que ma fille, c'est vrai, elle est réellement la plus belle du monde" "t'as vu ? ma fille elle dit 'papa cool' !".

Oui, il y a de plus en plus de vrais papas et plus seulement des pères. On a aussi droit au chapitre tendresse et câlins dans l'éducation de nos petits bouts et c'est tant mieux. Ca met un peu de féminité assumée chez les hommes … peut-être même que ça va ajouter un peu plus d'humanité, plus d'amour à ce monde … peut-être … En tout cas, elle est belle aussi quand elle est dans ce sens-là l'égalité des sexes.

Ma Chérie, éteins vite l'ordinateur avant que Papa se rappelle qu'il doit aussi être autoritaire de temps en temps. Mais, d'abord, viens ici et sers fort ton Papa … je t'aime :-)

L'Oursin Vert

lundi, octobre 02, 2006

Je me lève de mal heure

Je n'avais pas prévu de recopier ce billet ici mais bon ... après tout, pourquoi pas ?

Pourquoi sommes-nous aussi peu doué pour le bonheur ? Comment se fait-il que ce soit toujours le malheur, la peine, les tensions, les complications qui nous attirent ? Est-ce vraiment le bonheur que nous recherchons pour être à ce point facile à détournés du chemin qui y mène ? Car, finalement, nous sommes nombreux à savoir comment être heureux. Oui, nous avons ça au fond de nous. Mais nous n'y arrivons pas. Pourquoi ? Est-ce que le bonheur nous fait peur parce que nous en avons une mauvaise idée ? Avons-nous la certitude que le bonheur est un lac tellement calme qui fnit par devenir morne ... monotone ... ennuyeux ? N'est-ce pas étrange de penser ça alors que le bonheur peut justement être fou, beau, surprenant, enrichissant ?

Pourquoi restons-nous dans des situations qui ne nous plaisent pas ? Dans des vies qui ne nous conviennent pas ? Par habitude ? Par manque de courage face à la tâche qui nous attend si on veut changer les choses ? Mais alors, tenons-nous vraiment au bonheur si on se décourage si facilement ?

Est-ce qu'on ne pourrait pas juste une fois essayer le bonheur ? Juste y goûter ? Donner une chance à notre vie, lui laisser être plus simple et plus belle ? Vous allez sans doute me dire que le bonheur n'est pas si simple à atteindre mais ... en êtes-vous si sûrs ? Avez-vous vraiment cherché en vous-même la réponse à cette question : qu'est-ce que le bonheur ?

Et si on essayait d'être heureux ?

L'Oursin Vert

Vas-y Marcel

... t'es plus inspiré que moi (et surtout beaucoup plus expiré mais peut-on vraiment dire ce genre de chose ?) :

«Il en est des plaisirs comme des photographies.
Ce qu'on prend en présence de l'être aimé n'est qu'un cliché négatif, on le développe plus tard, une fois chez soi, quand on a retrouvé à sa disposition cette chambre noire intérieure. »
Marcel Proust

L'Oursin Vert

mardi, septembre 19, 2006

Lettre à un ange

A toi, mon ange gardien, mon étoile, toi que la mort a voulu pour elle seule,

Permets-moi de t'installer un instant en face de moi dans mes pensées. Prends donc ce banc en face du mien, j'ai besoin de te parler. En fait, je crois que j'ai surtout besoin de t'entendre. D'ordinaire, quand tu viens dans mes pensées, ton sourire suffit à me dire ce que j'ai besoin de savoir. C'est comme si le chemin à suivre s'éclairait dés que tu arrives.

Tu m'as tant appris. Tu m'as appris la douceur, l'amour, le sourire, la simplicité. Tu m'as appris que donner était la plus belle façon d'aimer. Tu m'as montré que les choses sont futiles et sans intérêt, que tout ce qui compte vraiment, ce sont les gens qu'on aime. Tu m'as enseigné par l'exemple que le temps était précieux et qu'il fallait donc le réserver à ceux qui comptent vraiment pour nous. Tu m'as ainsi appris, en silence, que la rancune n'avait pas sa place en amour et en amitié. Tu m'as fait comprendre le sens du mot pardon. Tu m'as aussi appris qu'il fallait savoir prendre sur soi pour faire le premier pas dés lors qu'une tension voulait s'insérer entre une personne chère et soi.

Tout ça, tu me l'as appris sans un mot, simplement en appliquant tous ces principes. Même quand la mort t'appelait en t'infligeant milles douleurs, tu as donné à ceux que tu aimais. Je suis fier et heureux d'avoir fait partie de ceux-là. Et j'ai vu le bonheur dans tes yeux. C'est ça qui m'a montré que tu avais raison et que ta philosophie était la seule valable. Ta tendresse et ta générosité étaient exemplaires. Ce sont tous ces préceptes que j'essaye de suivre depuis toi. Bien sûr, je le fais de façon très modeste et je suis loin d'avoir ton talent dans le don. Mais j'essaye d'aimer comme tu me l'as enseigné sans vraiment le savoir. Tu m'as aidé tant de fois. C'est pour ça que tu es mon ange; tu es toujours là, près de moi ... en moi ... et tu guides mes pas quand je ne vais pas bien ou que je suis perdu.

Merci.

Mais si je te fais venir ici aujourd'hui, c'est parce que je n'y arrive plus. Je doute. Pourquoi ça ne marche plus ? Pourquoi ne suis-je pas heureux ? Quand je regarde mes yeux, je n'y vois que des torrents de larmes retenues. Pourquoi mon visage ne s'éclaire-t-il pas du bonheur que j'ai lu sur le tien ? Pourquoi ça fait si mal ? Pourquoi donner me vide alors qu'il te remplissait de milles choses merveilleuses ? Pourquoi ça fait si mal ? Dis-moi, je t'en prie. Indique-moi ce que je dois faire. Donne-moi encore la force de donner et de trouver mon bonheur dans ce don. Aide-moi à me convaincre qu'être aimé est une chance et qu'aimer est un bonheur. Aide-moi, je t'en supplie. J'ai tant besoin de toi ...

lundi, septembre 18, 2006

La griffe l'y lit

Elle porte sur elle les traces de sa souffrance. Les coups de griffe que la vie lui assène sont gravés à jamais sur ses bras. Certains en auront peur, d'autres ne comprendront tout simplement pas et ne chercheront pas à comprendre. Mais qu'y a-t-il vraiment derrière ces cris silencieux ? De la rage ? De la tristesse ? Un appel au secours ? Une envie de mourir ? Le résultat d'une lutte contre elle-même ?

Regardez … ma carapace est épaisse, certes, la vie m'a obligée à me défendre … mais regardez, il y a moyen de la fendre … regardez mes bras … regardez comme j'ai lutté moi-même contre ce bouclier qui me pèse et qui m'empêche d'avancer … regardez les traces de ce combat entre mon envie de m'ouvrir aux autres et ma peur de laisser quiconque me blesser encore … encore ... tant de blessures qui n'ont laissé aucun trace apparente … mais les blessures invisibles sont les plus douloureuses, ce sont celles qui nous suivent le plus longtemps. J'ai peur de vous … mais j'ai besoin de vous. Comment vivre avec cette ambivalence ? Comment m'y retrouver dans ce paradoxe ? J'ai besoin de vous … besoin que vous entendiez les mots que je n'arrive pas à dire … besoin que vous me compreniez dans mes silences … besoin que vous trouviez ma douceur dans la nuit opaque de ma rage mal destinée … besoin que vous preniez cette main que je tends maladroitement et que je ne montre pas …

Combien de larmes rouges sur ses bras tendus ? Combien de brumes de souffrance à traverser ? Combien de battements forcés d'un cœur qui n'en peut plus de n'avoir personne à qui donner son amour ? Combien de temps, encore, avant que quelqu'un ne se rende compte que derrière les griffes, pleure une rose belle et délicate ?

L'Oursin Vert

vendredi, septembre 15, 2006

Toc toc toc ! C'est le fou !

Je ne suis pas fou !

Mais des fois, je me pose tout de même des questions. Il m'arrive de me demander si je ne suis pas un peu dingue … voire même complètement dingue ! Givré. Maboule. Taré. A l'ouest. Frapadingue. Oufguedin. Secoué du bocal. Agité des hémisphères. Débranché des synapses. Intellectuellement de guingois. Moralement bancal. Psychologiquement branlant (euh … non, pas de commentaire). En plein tangage neuronal (petit clin d'œil à Bracklilie qui a succombé, ce matin, à un tangage bien trop violent). Oui, parfois, j'en viens à me demander si je suis vraiment sain d'esprit (de corps, je sais que non, pour les raisons alimentaires évoquées récemment).

Bon, fou amoureux, ça je sais que je le suis et ça ne me tracasse pas vraiment. En tout cas, ça ne me fait pas faire de grands détours quand je passe près d'un asile. La folie d'amour est sans doute la plus terrible, la plus destructrice, la plus bouleversante mais elle n'en reste pas moins espérée de tous et appréciée des quelques rares malades. J'irais même jusqu'à craindre quiconque trouverait un remède contre cette terrible folie qui s'est emparée de moi. Le premier qui ose toucher à ma folie d'amour, je le bouffe !

Non, ici je parle de la vraie folie, de celle qui passionne et nourrit tous les psy (sauf les psychopompes qui sont, eux, employés de la sncb et autre ratp). Cette folie qui vous transforme en aimant à doigts … plus moyen de marcher dans la rue sans que les gens vous pointent de leur arrogance en grinçant bêtement quelques railleries abjectes (ça sent le vécu, non ?). Cette folie qui vous range dans cet énorme sac des "pas normaux".

Mais qu'est-ce qui peut bien me faire penser que je suis fou ? Et bien voici quelques exemples :

Il y a quelques années, l'animateur Arthur présentait sa toute première émission à la télé. Ca s'appelait "Emission impossible". Je n'aime pas Arthur et j'ai détesté cette émission. Oui, vous allez me dire que, jusque là, ça serait plutôt une preuve de bon goût et d'esprit sain. Certes. Sauf que je les ai toutes regardées ! Je les enregistrais pour pouvoir me les repasser. Et durant le visionnage, je ne cessais de répéter : "mais que c'est con". Et pourtant, j'ai regardé chaque seconde de ce massacre. Je crois même que, si ça repassait, je serais de nouveau au rendez-vous face à mon écran.

Je n'aime pas les tomates crues. Mais pas du tout. C'est le genre d'aliment qui pourrait réellement me rendre malade si je devais en manger plus d'une bouchée. Et bien pourtant, régulièrement, j'en mange. Pas toute une, non, juste une bouchée. Je sais que je déteste mais il faut tout de même que je goûte à nouveau. Et, à chaque fois, c'est le même dégoût (j'en viens même à me demander si ce n'est pas ça qui entretient un peu mon aversion pour ce fruit). En fait, ça m'arrive avec d'autres aliments et d'autres plats (et même certaines boissons.). Je n'aime pas, je n'aimerai jamais … mais il faut tout de même que j'essaye.

Chaque matin, quand j'arrive au travail, je serre ma voiture. Ensuite, de mes petits pas hésitants, je vais vers le bureau. Une fois que je suis arrivé à l'intérieur, une question me vient : "ai-je bien serré ma voiture ?". Suite à quoi, une réponse ferme vient me heurter l'évidence : "mais bien sûr !". Et là commence la torture, la dispute dans ma tête, la guerre entre ma certitude et une cavalerie invincible de doutes. Mais je tiens bon et gravis, non sans peine, les marches qui mènent au deuxième étage où j'officie. En plus, j'ajoute volontairement des arguments pour tenter d'influencer l'issue de cette rixe intérieure : "je ne vais pas ressortir pour vérifier, il pleut comme pas possible", "j'ai même appuyé deux fois sur le bouton de verrouillage", "je ne peux pas faire attendre d'avantage mes mails, ça serait inconvenant" (oui, bon, c'est vrai que le dernier argument est un peu faible dans la mesure où je commence à travailler à 6h00 du matin. Mes correspondants n'étant généralement pas levés à cette heure-là (sauf ma petite Gol qui est plus nocturne que son hibou), les réponses peuvent attendre). Et, à chaque fois, je ressors, bravant à nouveau la pluie et le froid, me traitant d'imbécile tout le long. Une fois près de ma voiture que je vois soupirer, lasse de cette comédie, je constate que les portes sont serrées. Je repousse tout de même sur le bouton de verrouillage et m'en retourne au bureau, les épaules tombantes, le pas mou de celui qui vient de perdre.

Si ce n'est pas symétrique, ça m'agace. De temps en temps, quand ma raison est partie se coucher, je suis pris d'une sorte de TOC (Trouble Obsessionnel du Comportement). Par exemple, je plie le petit doigt de la main droite sans autre raison que … euh … ben sans raison du tout en fait :-) Mais bon, ça arrive certainement à tout le monde. La plupart du temps, on ne s'en rend même pas compte. Sauf que moi, si. Et je n'aurai pas l'esprit tranquille tant que je n'aurai pas fait exactement le même mouvement avec le petit doigt de l'autre main. Là, par exemple, en écrivant cela, mon pouce droit est venu se mettre entre deux touches du clavier (entre la barre d'espace et le Alt Gr). Et bien j'ai dû faire la même chose avec mon pouce gauche de l'autre côté de la barre d'espace. De là, vous allez être tentés de me demander : "Et si tu ne le fais pas ?". Et bien la question ne se pose même pas. Il faut que je le fasse, c'est tout. Pas possible de lutter contre ça. Toute mon attention va être hypnotisée par ça et je ne pourrai rien faire d'autre tant que je n'aurai pas cédé. Bon, je vous rassure, au quotidien ça ne se remarque même pas. Je le fais de plus en plus inconsciemment et ça ne me pourrit pas vraiment la vie (pas peur, mon Amour, la vie avec moi n'en reste pas moins … euh … supportable) :-)

Autre exemple de ma folie que l'Ami connaît bien :-) Je ne supporte pas que quelqu'un lise un livre ou écoute un cd que je viens d'acheter avant que je ne l'aie lu ou écouté. C'est impossible. Si quelqu'un a le malheur de ne faire même que l'ouvrir, ça me rend malade. Encore dernièrement, j'ai acheté un livre et quelqu'un l'a lu avant moi. Et bien je ne veux plus lire le livre en question. C'est bête parce qu'il avait l'air bien :-p Espérons que quelqu'un l'adapte au cinéma.

Et vous ? Ca vous arrive de vous dire que vous êtes fous ? Avez-vous parfois des doutes quant à votre équilibre psychologique ? (Parce que moi, pour certains, oui :-) ).

L'Oursin Vert (en plus, il paraît que le vert est la couleur des fous)

jeudi, septembre 14, 2006

La Deedee, Princesse du blog

Oooohhhh le joli petit billet. Ca faisait longtemps que je n'avais pas fait aussi court. Pardon ? Comment je peux dire que le billet est court alors que je n'en suis qu'aux toutes premières phrases ? Euh … mon chromosome spécial "Madame Irma" :-) Et puis, surtout, je n'ai pas grand-chose à dire.

Je tenais à vous parler d'un blog que je lis chaque jour avec un réel plaisir. En fait, il me fait un peu penser à celui de notre Prout-Prout adorée (reviens vite chère voisine). Il s'agit du blog de Deedee : La vie trépidante et truculente d'une parisienne à Paris. L'auteur nous offre, sous la caresse experte de sa plume, des billets tantôt drôles, tantôt culturels avec toujours un ton très agréable, léger et captivant. Vous y découvrirez Paris, certes, mais aussi les petites choses de la vie qui, une fois passées par son regard légèrement décalé, nous apparaissent comme étant autant d'occasions de nous amuser.

Aujourd'hui, Deedee fête le 500ème billet de son blog. Joyeux anniversaire à elle, donc, et longue vie à cette parisienne à Paris.

L'Oursin Vert

mercredi, septembre 13, 2006

Miam, Slurp et autres Burp

Pourtant ça doit être bon si c'est bien préparé.

Ce matin, à la radio, il parlait d'une étude menée par Test-Achats (notre "60 millions de consommateurs" à nous) sur les habitudes alimentaires des belges. Ils annonçaient, d'un air grave, que 60 % des belges avaient une mauvaise alimentation. Ca va surprendre ceux qui me connaissent bien mais … je ne me suis tout de suite concerné :-) J'étais même sur le point de m'inscrire fièrement dans les 40 % de bons élèves. Mais j'ai été coupé dans mon élan de grande naïveté lorsque le présentateur a approfondi le sujet en parlant des points qui permettaient de déclarer quelqu'un comme étant un mauvais mangeur.

- Les fruits … la majorité n'en mange pas 5 par jour.

Euh … je ne suis même pas sûr de pouvoir citer 5 fruits différents :-p Bon, j'exagère mais c'est vrai que je n'en mange pas du tout si ce n'est en jus. A moins, bien sûr, qu'on ne compte les fruits oléagineux (cacahuètes, noix, …).
Tiens, en parlant de fruit, ça me fait penser à cette phrase de Philippe Geluck, ou plutôt de son personnage le Docteur G, à qui on demandait s'il était vrai que les vitamines étaient surtout concentrées dans la peau des fruits : "C'est tout à fait exact, sauf pour la noix de coco".

- Les légumes … la majorité, encore elle, n'en mange pas un par repas.

Un par repas ???? Est-ce à dire que je dois mettre des choux de Bruxelles sur ma tartine de Nutella (au fait, il y a des noisettes dans le Nutella … vous êtes sûr que ça ne peut pas augmenter mon compteur de fruits ?) ?
Autrement, je l'avoue, je ne mange pas de légumes. Mais bon, franchement, vous trouvez ça bon vous ? Y a-t-il un réel plaisir à manger de la salade ? Est-ce vraiment agréable d'ingurgiter des cuillères d'épinards à la crème ? Est-ce vraiment plaisant de déguster des salsifis ? Le seul légume qui retienne vraiment mon attention, c'est le chou. Et encore, uniquement quand il a la décence de se faire choucroute :-)

- Les sucreries … cette terrible majorité en mangerait beaucoup de trop.

Ah ben là, ça va. Je n'aurai peut-être pas la dernière place, au fond près du radiateur, dans la classe des mangeurs belges. Je ne bois que de l'eau et ne mange aucune sucrerie.

- Le sport … la majorité, qui n'en finit pas de faire honte à notre pays, n'en fait pas.

Ouf, de justesse. Si cette étude avait été faite et révélée deux ou trois mois plus tôt, j'aurais été compris dans le lot. Mais là, ça va, je fais un peu de sport. Ca veut dire que je peux reprendre 2 fois des frites ?

En fait, le problème c'est que ce qui est bon pour la santé est rarement très agréable sous mes petites papilles. Entre un steak sauce au Roquefort et une salade aux tomates, mon choix est vite fait. Mais pourquoi ? Comment ça se fait que je n'aime pas les brocolis, les salsifis, les choux de Bruxelles, les petits pois, les carottes, les betteraves, le chou rouge (je sais que cette énumération est pénible mais c'est important au cas où celle que j'aime passerait par ici et qu'elle aurait envie de me cuisine quelque chose :-p ), les épinards, les tomates crues (là c'est super important de préciser parce que, autrement, j'adore tout ce qui est à base de tomates : sauces, potages, …), euh … je crois que c'est déjà pas mal comme ça (c'est bon, mon Amour, tu les as tous notés ?) alors que j'adore les pâtes, la viande, le poisson, les crustacés (pas super exotiques non plus, faut pas déconner), les frites, le chocolat, la charcuterie, les bonbons (non non, je ne me suis pas trompé. J'adore les bonbons mais je n'en mange pas en ce moment), les glaces, les pizzas, le fromage, les lèvres de Elle (euh … je m'égare là, pardon), … Bref, toutes ces choses qui font bondir les nutritionnistes et qui empêchent ceux qui en abusent de le faire (bondir) :-p ? (oui, ça va vous surprendre ce point d'interrogation mais, souvenez-vous, il y a de ça longtemps, cette phrase commençait sous forme de question) Hein ? Comment ça se fait ?

Dites-moi que je suis le seul … dites-moi que 100 % des gens de ce blog ne font pas partie des 60 % dont je parle (et pour d'autre raison que de basses considérations de nationalité).

L'Oursin Vert

lundi, septembre 11, 2006

Oh oui ma poule, picore-moi !

Le blog est en marche et rien ne pourra l'arrêter.

Hum, oui, bon, c'est vrai, je l'avoue, c'est un peu pompeux comme entrée en matière mais je ne savais pas quoi écrire pour commencer ce billet.

Les blogs … En préparant ce billet (comment ??? l'Oursin prépare ses billets ? Ben on ne dirait pas), j'avais essayé d'estimer le nombre de blogs que je suis de façon assidue. "Une vingtaine ou peut-être même une trentaine", m'étais-je dit. Là, je viens de les compter et c'est une soixantaine ! On s'étonnera après ça que je passe un temps fou à lire et écrire sur le net. Mais, du coup, je passe nettement moins de temps à lire des articles plus profonds qui traitent de grands sujets d'actualité (oué l'autre, comment il se la pète). Et vous savez quoi ? J'ai l'impression de ne pas être le seul.

Nous sommes entrés dans une ère de zapping. On s'intéresse aux anecdotes, aux petites histoires, aux morceaux de vie, passant d'un sujet à l'autre très très vite. Combien de fois n'ai-je d'ailleurs pas vu des "j'ai pas lu parce que c'était trop long" face à des textes qui devaient faire à peine plus d'un page A4. Alors, effectivement, nous avons beaucoup d'informations mais nous picorons. Notre culture est une poule :-) On connaît d'avantage les histoires que l'Histoire. Les dernières amours de Zoé (ce n'est qu'un exemple, je ne connais pas de Zoé) n'ont aucun secret pour nous alors que nous ignorons complètement ce qui se passe au Liban et au Togo en ce moment (à moins que Zoé ne sorte avec un Togolais ou un Libanais, bien entendu).

Le danger d'un tel esprit picoreur n'est-il pas qu'il finisse par influencer nos rapports aux autres ? N'allons-nous pas vers une collection de contacts superficiels sans jamais prendre le temps de vraiment connaître les gens ? N'est-on pas sur le point d'entrer dans un monde de quantité et non de qualité ? "Je suis aimé parce que ma liste de contacts msn est super longue … bon, je ne connais pas le prénom de chacun d'eux et j'ignore totalement ce qu'ils aiment dans la vie mais … euh … ils me donnent l'impression d'exister. "

Personnellement, je préfère avoir 4 ou 5 vrais amis plutôt que des dizaines de "copains" (en plus, ça coûte moins cher en coca et knacki). En cas de coup dur, je suis sûr qu'ils seront là pour moi et, s'ils ont besoin de moi, je saurai être pleinement disponible pour eux. En plus, comme je les connais vraiment bien, je pourrai leur tendre la main qu'ils attendent. Ils n'auront même pas besoin d'appeler à l'aide, je verrai leur détresse.

Non à la génération "poule" ! ;-) Arrêtons de picorer les gens et revenons à l'essentiel.

L'Oursin Vert

mardi, septembre 05, 2006

Ma quête

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part

Aimer jusqu'à la déchirure
Aimer, même trop, même mal,
Tenter, sans force et sans armure,
D'atteindre l'inaccessible étoile

Telle est ma quête,
Suivre l'étoile
Peu m'importent mes chances
Peu m'importe le temps
Ou ma désespérance
Et puis lutter toujours
Sans questions ni repos
Se damner
Pour l'or d'un mot d'amour
Je ne sais si je serai ce héros
Mais mon cœur serait tranquille
Et les villes s'éclabousseraient de bleu
Parce qu'un malheureux

Brûle encore, bien qu'ayant tout brûlé
Brûle encore, même trop, même mal
Pour atteindre à s'en écarteler
Pour atteindre l'inaccessible étoile.

(Jacques Brel)

L'Oursin Vert

jeudi, août 31, 2006

Nous nous engluons

Jeudi 31 août, c'est la St Blog. Bonne fête à tous les blogs. Et à l'occasion de cette journée très spéciale, j'ai l'honneur, le privilège immense, la joie incommensurable, le bonheur tellement grand qu'il vient chatouiller les aisselles du supportable … d'accueillir le gluon des blogs. Cher gluon des blogs, bonjour.

"Bonjour mon cher Oursin. Le plaisir d'ici être, immense dans mon cœur est"
"Hum, euh, ami gluon, malgré tout le respect que je vous dois, sachez que vous faites super mal Yoda"
"Ah ? Bon ben pis tant alors"
"Alors, cher Gluon du Blog, j'ai cru comprendre que votre fête était célébrée d'une façon très originale"
"En effet, cher Oursin dont le talent me laissera toujours pantois, ma fête est célébrée mondialement dans le monde entier et sur toute la terre à l'échelle planétaire. "
"Mais que se passe-t-il exactement à l'occasion de votre fête ?"
"Et bien, Oursin, mon Amour, toi que je lis avec la gourmandise suave d'une jeune esthète qui découvre la tendresse au fil de tes mots si enivrants, ma fête est l'occasion, pour chaque blogueur, de faire découvrir 5 autres blogs à ses lecteurs assidus."
"Hum … euh … gluon du blog … vous pouvez enlever votre main s'il vous plaît, ça me gêne énormément."
"Euh, oui, pardon"
"Et votre pied aussi"
"Hum … désolé"
"Et bien, cher gluon du blog, merci pour toutes ces explications et, une fois de plus, je vous souhaite une très bonne fête."
"Merci mon Oursinet d'amour"

Le BlogDay ! La journée mondiale du blog. Très franchement, au début, je me suis demandé pourquoi on avait inventé une telle journée. Si encore on avait instauré la journée mondiale sans blog, j'aurais compris. Ca aurait été une façon de lutter contre la pollution sonore engendrée par les cliquetis incessants des claviers maltraités. Mais là … la journée mondiale du blog … je ne voyais pas. Et puis j'ai entendu parlé de cette idée de 5 blogs à vous faire découvrir et je me suis dit "ben pourquoi pas mon cochon?" (oui, je m'appelle comme ça dans l'intimité de ma voiture). Bon, j'avoue qu'au moment précis où j'écris ceci je n'ai pas la moindre idée de ce que je vais bien pouvoir mettre comme blogs mais bon, je me lance, pas peur des défis l'Oursin :-)

Alors, tout d'abord, je me dois de vous parler d'un blog que je lis avec beaucoup d'attention. Son titre ? La noblesse hongroise. Il s'agit du blog d'une amie et on y trouve (dans le blog, pas dans l'amie) plein de choses. Bien sûr, il y a les inévitables photos d'amis (cherchez pas, je n'y suis pas) mais il y a aussi des articles vraiment très intéressants sur des sujets aussi variés que : les grands de ce monde, les différentes formes de la pensée, le guide des mauvais achats en matière de sous-vêtements, …. Enfin bref, un blog à découvrir.

Une dessinatrice et coloriste bourrée de talent. Elle s'appelle Emilie Decrock et j'adore vraiment ce qu'elle fait. Un travail où l'enfance et l'onirisme se croisent pour donner des images très tendres. Bon, le blog ne bouge pas énormément pour l'instant car elle est super occupée (et tant mieux pour elle d'ailleurs, elle le mérite) mais je suis certain qu'elle va bientôt revenir.

Prenez un peu d'Italie, une bonne dose d'écriture élégante et une grande rasade de talent culinaire et vous obtenez … ma dolce vita ! Un blog que je consulte avec gourmandise et que je vous recommande chaudement. A déguster sans aucune modération. Par contre, comme c'est moi qui vous donne le lien, vous serez obligés de m'inviter si vous réalisez une des recettes de ce blog :-)

Le principe de la journée du blog, c'est aussi de vous faire découvrir des blogs qui ont d'autres centres d'intérêt que moi. Et bien là, c'est le cas. L'auteur de ce blog, Ma vie est une bande dessinée, est très loin de moi. Et pourtant … j'adore. Quel talent cette Cha ! Quelle dérision ! Un vrai bon blog.

Et, finalement, toujours très loin de moi dans la mesure où je ne suis pas blonde, voici l'excellent Journal d'une blonde. Enormément d'humour dans ce blog vraiment très bien écrit.

Pour plus d'infos sur ce fameux BlogDay, je me dois de vous donner ce lien et encore celui-ci qui est LE site officiel de cette journée

Bonne fête à tous les blogs en général … et à mon blog chéri en particulier :-)

L'Oursin Vert

mercredi, août 30, 2006

Toc toc toc ! Entrez !

Je vous ai déjà parlé de mon chien ? Non ? Vous êtes sûrs ? Ouf, vous me rassurez alors parce que je n'ai pas de chien.

C'est étrange, au début de ce blog, je pensais surtout parler de choses très éloignées de moi. Je m'imaginais reprendre une vieille habitude (Anita et l'Ami doivent s'en souvenir) en commentant des faits d'actualité, en vous rapportant des informations glanées au fil de mes lectures webspheriennes. Et, finalement, ce blog est de plus en plus une fenêtre ouverte sur ma pauvre petite personne pourtant très (trop ?) pudique. Et vous savez quoi ? Ben ça me plait :-) Comme me le disait très justement l'Ami (que je vénère, que j'admire, que j'aime, que j'adore, que je ne remercierai jamais assez, que je ne mérite pas (euh … ouais, là je sais pas … faut pas pousser non plus)), je suis plus ouvert qu'avant (non, ce n'est pas cochon … ça n'a rien à voir avec le fait que je me retrouve sous la douche avec lui tous les week-ends (à bien y réfléchir, je me demande si c'est bien utile que je parle de ça moi :-p )).

En fait, je crois que ce qui me plaît, c'est d'avoir vos commentaires. J'aime bien sentir vos regards se poser sur la peau nue de mon âme, la caressant de vos ressentis délicats (euh … je ne sais pas ce que vous allez vous imaginer là mais allez-y doucement, faut pas vous exploser le palpitant (surtout toi, le nouveau, quand on est un papy il faut se ménager)). Il y a sur ce blog des gens qui comptent beaucoup pour moi (oui, toi qui n'a pas encore posté mais qui me lit depuis hier, je parle aussi de toi) et avoir leurs avis, vos avis, ça m'apporte beaucoup (si après ça tu ne commentes pas, je ne comprends plus rien). En plus, en parlant aussi ouvertement de moi, ça vous incite, pour ma plus grande joie, à vous ouvrir aussi. C'est ainsi que quelques mots d'Amour sont à présent gravés à jamais en ce lieu. Je suis très heureux de la tournure que ça prend.

Je tenais donc à vous remercier pour tout. Merci d'être ici et de me suivre. Merci de m'offrir votre temps. Merci de me lire … et de me comprendre. Merci de m'écrire. Merci de me pousser régulièrement à écrire (je vais devenir un expert dans le dessin de mouton si ça continue). Merci de vous ouvrir à votre tour. Et puis …

Un merci spécial à celle qui fait naître tant de belles choses dans mon cœur. C'est grâce à elle que je suis un peu plus en paix avec moi-même. Grâce à elle que je n'ai plus peur de plonger dans les profondeurs de mon cœur pour y puiser les mots que j'écris. Grâce à elle que j'ai envie de sans cesse réinventer mes "je t'aime". Grâce à elle que j'écris avec le sourire … et c'est comme au téléphone … on remarque quand quelqu'un écrit avec le sourire. Oui, un merci spécial à toi. Je t'aime

Et mon chien dans tout ça ? Rassurez-vous, il n'a pas souffert. De toute façon, il n'existait pas alors il s'en fout d'être mort.

L'Oursin Vert

lundi, août 28, 2006

Quel Bo Tree !

La solitude, c'est quand Elle n'est pas là.

J'ai longtemps aimé la solitude. Tous ces moments où on se retrouve face à soi. Je me souviens encore de ces longues heures passées dans ma chambre, lampe éteinte, musique de circonstance (énervante quand j'étais énervé, douce quand j'étais juste un peu mélancolique; comme si la musique devenait le prolongement de mon humeur). Je me plongeais alors dans un monde rien qu'à moi, une longue introspection qui ressemblait à une sorte d'inventaire dans une boutique fantastique, faite de milles choses sans grand lien entre elles. En tête à tête avec moi-même. Ca me permettait de faire le point, de réfléchir sur ce que je vivais et, surtout, sur ce que je voulais vivre. Parfois, cette solitude n'était même pas une longue apnée dans le monde nébuleux de mes réflexions profondes. Non, parfois c'était juste une grosse crise d'autisme, une façon de se couper du monde, de s'isoler dans une bulle de rien. Quand tout autours devient bruit, il est bon de se fabriquer son propre silence.

Ces différentes solitudes m'ont généralement fait beaucoup de bien. J'en suis toujours sorti plus serein, plus sûr de ce que je voulais et de ce que je ne désirais absolument pas. C'était mon bo-tree à moi (le bo tree est l'arbre le plus vieux du monde. A l'origine, il s'agit de l'arbre au pied duquel Bouddha s'est élevé spirituellement. Aujourd'hui, en Inde, au Sri Lanka, … on trouve plusieurs de ces arbres et certains s'y installent pour entrer en méditation. Le Bo Tree ("Bo" venant donc de Bouddha) est donc un endroit où l'on médite et où on s'élève spirituellement). Oui, cette solitude-là, je l'aimais au point de la rechercher. Une sorte de remontée nécessaire à la surface pour respirer … même si là, j'avais d'avantage l'impression de plonger loin du monde en surface. C'est peut-être pour ça que je suis un animal marin, je respire dans les profondeurs.

Aujourd'hui, le mot solitude a pris un tout autre sens. La solitude, c'est quand Elle n'est pas là. Quand le manque d'Elle me ronge. Quand je suis seul face au souvenir d'Elle. Quand ses mots passés tournent sans cesse dans mon esprit et dans mon cœur jusqu'à me rendre fou. Quand ma peau la réclame. Quand mes yeux la pleurent. Quand mes lèvres la murmure dans le vide. Et cette solitude-là, je ne l'aime vraiment pas. Elle me torture, me ronge, m'use, me rend maussade.

Mon Bo Tree a déménagé, il se trouve à présent entre ses bras.

Vivement que je sois de nouveau près d'Elle.

L'Oursin Vert

vendredi, août 25, 2006

Ecris-moi quelque chose

Oh ? Un mouton !

Il y a quelques temps, j'ai lu une bande dessinée dont le titre m'échappe. Les gags se déroulaient tous dans l'autre monde, dans l'après, dans cette pièce qui se trouve juste derrière la porte du dernier soupir. Bref, tout se passait dans le monde des morts. Dans une des planches, on voyait un petit garçon (mort, donc, comme tous les personnages) regarder un aviateur tomber (oui, les nouveaux arrivants entraient par le ciel. D'ailleurs, ça me fait penser que j'ai eu tort de parler de "porte du dernier soupir" alors que j'aurais dû parler de trappe). Le petit garçon s'approche du nouveau venu et lui demande "Dessine-moi un mouton". L'aviateur, d'abord un peu décontenancé, s'exécute en griffonnant sur un bout de papier. Il tends son croquis vers le petit bonhomme et là on découvre, en même temps que lui, un dessin de cercueil. Et l'aviateur d'ajouter "il est dans la boîte".

Mais où veut-il en venir cet Oursin ??? C'est quoi cette histoire morbide ? Va-t-il nous parler de mort ?

Euh … non, pas spécialement, c'est juste que cette histoire de mouton m'a fait penser à ça. Bon, le Petit Prince me fait également pensé à la chanson de M : "J'ai aimé une fleur … Elle m'a appris l'amour" ainsi qu'à celle de M. Farmer (que de M !) : "Dessine-moi un mouton, le monde est triste sans imagination".

Ca se voit que je tourne en rond dans ce billet ? Oui ? C'est normal. En fait, je cherche un sujet, un chemin à explorer, un paysage à vous dessiner, une idée à creuser. Mais je n'y arrive pas. Ou plutôt, je n'en trouve qu'une seule. Elle. J'ai juste envie de vous parler encore et toujours d'Elle. Comment pourrait-il en être autrement alors qu'Elle est de toutes mes pensées ? Comment pourrais-je vous raconter toutes ces histoires qui courent dans mon imagination alors que la seule qui compte c'est celle où nous sommes, Elle et moi. En fait, j'ai beau lutter pour vous écrire autre chose que ce que je ressens pour Elle, je n'y arrive pas. Bon, je pourrais vous parler d'Elle mais je sens que ça va finir par vous saouler.

Pourtant …

Bon, je vous en parle un peu ? Ok, mais juste un peu alors.

Avant de la rencontrer, je me disais qu'il y avait deux sortes d'Amour. Celui qu'on ressentait, qu'on vivait, qu'on entretenait éventuellement (la présence de K dans ce monde me pousse à ajouter le "éventuellement"). Et puis, d'un autre côté, il y avait l'Amour des poètes, des artistes, des romantiques … celui qui était magnifique et qui faisait briller les yeux de ceux qui y songeaient sans toute fois vraiment y croire. Entre ces deux visions de l'Amour, il y avait la vie, le quotidien, les contraintes de la réalité, le temps qui passe, bref, toutes ces choses dont on finit par se servir comme excuse pour justifier l'abandon d'un couple. Et bien, depuis elle, je sais que l'Amour, le beau, le vrai, celui qui fait bondir le cœur, celui qui rend fou, celui qui fait sourire sans arrêt, celui qui rend heureux, tout simplement, celui-là, existe vraiment. Ben voilà quoi … je vais peut-être relire Baudelaire autrement à présent …

L'Oursin Vert

jeudi, août 24, 2006

Zapouillette

Ceci n'est pas un mouton.
Oui, j'en conviens, la première phrase de ce message n'est pas super claire. Mais bon, la personne visée comprendra. Euh … ou peut-être pas en fait, je sais pas. Bref, mois je me comprends, c'est déjà pas si mal que ça.

Ceci n'est donc pas un mouton mais juste une compilation de oufguedineries glanées au hasard de mes promenades électroniques sur la toile (vu la taille de la toile, je ne suis pas pressé de voir l'araignée).

Tout d'abord, un extraterrestre. C'est un de ces rares autistes surdoués. Façon Rainman mais qui ne pète pas forcément dans les ascenseurs. Et la particularité du mec que vous allez voir, outre le fait qu'il dessine extrêmement bien, c'est qu'il a une mémoire visuelle exceptionnelle. En voici donc la preuve.

Ensuite, voici un tour de magie très spécial. Bon, vous l'avez certainement déjà vu parce que ça commence à beaucoup tourner sur Internet mais, pour ceux qui seraient passé à côté, ben la voilà.

Ah oui, alors là, c'est assez bluffant. En fait, si la fille que vous allez voir avait 10 ans de plus, elle aurait juste été une chanteuse à voix de plus et elle n'aurait certainement pas retenu mon oreille. Mais là … ben elle a 11 ans et … waw . Bon, je suis sûr qu'elle ne dit pas aussi bien "3 Suisses" que ma fille mais bon, c'est la plus douée du monde ma fille.

Le dernier … euh … comment vous en parler ? Well. Il y a comme ça des gens qui ont du talent d'un côté et, de l'autre côté, un tas d'idées bizarres. Et des fois, ces gens-là, ils mixent les deux et ça donne … des trucs étranges tels que ça .

L'Oursin Vert

lundi, août 21, 2006

Veni, Vidi, même pas Vici

Tadaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaam !

Euh … non …

Ladies and gentlemen, would you please welcome the great, the incredible, the wonderful …. Green Spiny Bestiole !!!!!

Bof … pas vraiment mieux …

Bonjour

Ah ben voilà, ça c'est un bon début pour mon post de retour !

Bonjour

Je suis enfin de retour.

"Enfin ? Ben pourquoi il dit Enfin ? Il t'a manqué à toi ? "
"Ben non, pas du tout"
"Ben à moi non plus".

Pouf pouf, je recommence pour les grincheux.

Bonjour

Je suis de retour.

"En même temps, on le voit bien qu'il est de retour."
"Ben oui, autrement il écrirait pas"
"Franchement, si c'est pour dire des banalités comme ça, il aurait mieux fait de pas revenir."

Pouf pouf, on la refait une fois de plus.

Bonjour

L'Oursin Vert

"Ah ben voilà, là c'est bien comme billet. Court, concis et bref"
"Tu l'as enfin acheté ton dictionnaire des synonymes ?"
"Oui, pourquoi ?"
"Non, pour rien … juste comme ça"

Bon, n'en déplaise aux grincheux, je vais quand-même l'écrire ce billet.

Et oui, donc, je suis de retour de mes vacances tellement redoutées. Ben, franchement, je pense que ça aurait pu être pire. Si si, je suis sûr que ça aurait pu l'être. Attendez, il faut que je fasse des efforts d'imaginations mais je reste tout de même persuadé que je suis passé à côté de quelque chose de bien plus affreux que ces vacances. Euh … ah ouais … par exemple, j'aurais très bien pu me faire bouffer le bras droit par un chien aux dents émoussées dont la bave aurait été infectée par des milliards de bactéries mortelles et inconnues de la science. Oui, ça, ça aurait été pire. Enfin … presque pire.

Le vol

Tout a commencé par le départ. Oui, ça fait bateau comme phrase … alors que ça devrait faire avion puisque c'est en avion que je suis parti. Mais bon, sérieusement, dès le départ de l'avion, ça a merdé. Déjà là, j'aurais dû comprendre le signe et partir en courant loin de ma destination finale (ça me rappelle un truc ça, non ?). Donc, premier problème au départ puisque celui-ci a eu lieu avec 2 heures de retard. Et pendant cette longue attente, on a eu droit à un fou furieux qui engueulait tout le monde parce qu'il avait raté son vol. A un moment, il a pris le téléphone qui était juste à côté de moi pour hurler à je-ne-sais-qui qu'il allait brûler sa cité. Bref, sympa l'ambiance.

Finalement, on entre dans notre avion. Il y a un truc qu'il faudra qu'on m'explique. A partir de quand devient-on une personne ? Parce que, ma fille, qui a 20 mois, ne semble pas en être encore une. Bon, déjà elle n'a pas son siège à elle et doit rester sur nos genoux. Mais ça, encore, je peux comprendre. Par contre, elle n'a pas droit à son plateau repas. Elle mange pas ma fille ? Elle va continuer à bouffer le siège qu'un autre voyageur avait déjà entamé avant ? Ou alors elle me bouffe le bras droit de ses dents émou…euh … acérées ? Pourquoi elle n'est pas considérée ? Ca, franchement, ça m'énerve. Finalement, elle a eu mon plateau … ça me fait toujours ça de gagner sur mon régime.

L'hôtel

A la base, on avait choisi cet hôtel parce qu'il proposait des chambres familiales. Ca consiste en deux chambres avec porte communicante. Comme ça, bébé peut dormir tranquillement pendant que papa et maman s'engueule paisiblement dans leur ring. Une fois arrivés là-bas, nous avons eu la très désagréable surprise de découvrir une seule chambre standard. Et comment on va faire pour s'entretuer sans réveiller la petite ? Hein ? Ben il s'avère qu'il y a eu une erreur chez Neckermann (chez qui on a réservé nos vacances) et ils ont vendu un truc qui n'existe pas. Gênant. Ajoutez à ça un vacarme pas possible durant toute la nuit et vous aurez le cocktail idéal pour des nuits blanches. Reposantes les vacances … reposantes …

La nourriture là-bas, c'est comme nos fricandelles … on ne sait pas ce qu'il y a dedans et on ne veut surtout pas le savoir. La seule différence, c'est qu'elles sont bonnes nos fricandelles ! Parce que là, vraiment, c'était immonde. Même en all inclusive, j'ai réussi à ne pas prendre de poids. C'est dire. Les boissons ? Pas mieux. Rien de vraiment buvable. Même l'eau est mauvaise.

Le pays

La Bulgarie. Comment vous décrire la Bulgarie ? Imaginez un grand chantier qui servirait aussi de décharge municipale. En effet, la partie du pays où nous étions (l'est) est en totale construction … ou destruction … c'est assez difficile à deviner. Les plages sont sales, les trottoirs … euh … quels trottoirs ? Les paysages sont dévastés. Les gens aussi. C'est pollué, gris, bruyant, … Et puis, on y voit encore les stigmates d'une Histoire difficile.

Le retour

Au début de ce billet, je parlais des signes qui auraient dû me mettre la puce à l'oreille (gratt gratt). Justement, dans l'avion du retour, j'ai eu un problème à ma place … la tablette devant moi tombait tout le temps car l'attache, sensée la retenir, était foutue. Gloups.

Bref, ces vacances furent encore plus pourries que ce que je redoutais. Ce qui m'embête le plus, c'est que me petite Puce d'Amour a mal dormi, mal mangé, mal bu et, finalement, ne s'est pas vraiment éclatée. Bien sûr, on a joué mais, dans l'ensemble, son manque de sommeil a pesé lourd sur son pauvre petit moral. Vacances de merde.

Je suis content de vous retrouver … surtout … euh … non, rien.

L'Oursin Vert

Oufguedinerie

Oui, je suis rentré
Oui, je prépare un billet à ce sujet
Oui, vous m'avez manqué
Oui, j'ai bronzé ... euh .... non, j'déconne !

Mais bon, je ne pouvais pas revenir les mains vides alors voici une petite vidéo comme je les aime. Des vrais dingues inventifs et bourrés de talent. Bref, une oufguedinerie digne de ce nom :

Penser à un truc drôle que je pourrais mettre comme nom de lien

L'Oursin Vert