vendredi, juin 16, 2006

Pépites

Parmi les quelques sites que je visite de façon régulière, il en est un que je trouve à chaque fois très bon et dont j'ai toujours eu envie de vous parler. Ce n'est pas un blog comme les autres mais juste une belle collection de pensées, de réflexions, ...

Bref, en lisant les derniers billets de ce blog, je suis tombé sur une magnifique pensée sur les livres que je vous ... euh ... livre :-)

" La lecture vous permet de contrôler, de gouverner et d'orienter votre intérieur. Si vous n'avez pas ce gouvernail, vous n'avez pas la moindre idée de votre intérieur étant donné que vous ne vous êtes jamais regardé dans un livre. La littérature est féconde car elle nous permet d'éduquer notre propre conduite. Elle apprend la diversité des êtres. Si vous avez lu quelques livres, vous savez que vous serez confronté à des caractères très différents, à des gens insupportables même, et qu'il faudra vous arranger avec eux. L'existence de l'autre vous est davantage révélée par les livres que par vos proches. Lorsqu'on lit ou qu'on apprend des choses par cœur, petits, on ne les comprend pas sur le moment, mais quand elles nous reviennent plus tard, une fois que l'expérience est passée dessus, on en découvre la saveur et le sens, et on y trouve même des consolations. Combien de gens en prison ont tenu bon grâce à des souvenirs de textes appris par cœur. " Dixit l'écrivain Michel Tournier, qui vient de publier " Les vertes lectures ", un essai sur la littérature enfantine. (Le Figaro Magazine, 27/05/06)

L'article vient de .

L'Oursin Vert

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Quand même bizarre de voir dans un livre son propre soi, sa propre image. Alors que faut quand même avouer que le livre a été écrit par quelqu'un qui ne vous connait pas (enfin si vous connaissez King .. heu non je ne veux pas vous rencontrer :-p )

Moi quand je lis, je n'y vois pas mon image, je m'identifie finalement assez rarement aux personnages, ou au sujet. Sans doute mon côté bien trop pragmatique, trop cartésien. J'ai plus l'impression d'être la petite souris, l'ange gardien, qui suit ces fameux personnages, qui participe mais sans possibilité d'intervention.

Par contre, lire un livre m'en apprend sur les autres. Sur l'auteur d'abord, c'est en lisant Prout que j'ai compris qu'elle était ce qu'elle est. Et pas forcément parce que son blog parle d'elle. C'est en lisant Oursin que j'en découvre encore tous les jours. Et c'est en me lisant que vous avez compris que j'étais pas tout net. Voir sur leur sujet quand l'auteur parle d'actualité, fait une biographie, raconte l'histoire.

Bon, bref, hem, désolé. Il doit sans aucun doute y avoir un sens philosophique qui m'échappe vu mon niveau dans cette matière qui doit pas être bien plus élévé que le pistil des tulipes hollandaises. Ce qui explique aussi que je n'ai pas les mêmes lectures que M. Tournier.
Haaaaa, Harlequin et sa ferari rouche.